Instance nationale indépendante de reconnaissance et réparation

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Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation
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Marie Derain (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
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L'Instance nationale indépendante de reconnaissance et réparation (Inirr) est une instance en novembre 2021 pour la réparation des violences sexuelles sur mineurs commises par des membres des diocèses de la conférence des évêques de France.

Histoire[modifier | modifier le code]

Après la remise du rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église (CIASE) le 5 octobre 2021, la conférence des évêques de France décide de créer une instance chargée de proposer des réparations aux victimes mineurs de prêtres ou de laïcs dans les diocèses, les établissements ou les mouvements de jeunesse catholiques. Marie Derain prend la tête de cette instance[1]. Le processus de reconnaissance comporte plusieurs étapes, avec notamment « la reconnaissance de la responsabilité et notamment la possibilité pour la victime de s’adresser à l’agresseur »[2].

En novembre 2022, un premier bilan est mitigé, avec la mise en cause de l'Inirr par des collectifs de victimes, estimant que les évaluations des victimes avec un barème sont « froides et humiliantes »[3]. Les délais de prise en charge atteignant, 15 à 24 mois, sont également critiqués[3].

Les victimes sont invitées à relater leur récit, pour permettre une évaluation et une réparation[4],[5]. Celle-ci peut-être financière, avec des montants allant jusqu'à 60 000 [6],[7] ou symboliques, comme l'installation d'une œuvre d'art d'une victime dans la salle d'attente d'un évêché[8].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Alice d'Oléon, « Abus dans l’Église : Marie Derain, une juriste engagée nommée au service de l’indemnisation des victimes », La Vie,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « Pédocriminalité dans l'église : que faut-il attendre de l’Instance nationale de réparation ? », Le Bien public,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. a et b Caroline Celle, « Des collectifs de victimes d’abus dans l’Église mettent en cause l’Inirr, un an après sa création », La Vie,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Youna Rivallain, « L'Inirr veut accélérer le mouvement de réparation auprès des victimes de violences sexuelles », La Vie,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Héloïse de Neuville, « Violences sexuelles : avec l’Inirr, au cœur des « urgences » de l’Église de France », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. Héloïse de Neuville, « Violences sexuelles dans l’Église : « En janvier 2024, les délais de l’Inirr seront plus raisonnables » », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « Pédocriminalité dans l'Eglise : 489 victimes ont obtenu une réparation financière à fin 2023 », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Sophie Lebrun, « Malgré des critiques, la réparation des victimes d’abus dans l’Église se poursuit », La Vie,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]