Infortune
Pour une définition, voir Fortune.
| Infortune | |
| Publication | |
|---|---|
| Auteur | Anton Tchekhov |
| Langue | Russe |
| Parution |  , dans Le Journal de Pétersbourg no 336 |
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Infortune est une nouvelle de huit pages d'Anton Tchekhov, publiée en 1887.
Historique[modifier | modifier le code]
Infortune est initialement publiée dans la revue russe Le Journal de Pétersbourg numéro 336, du , sous le pseudonyme d'A Tchekhonte. Aussi traduit en français sous le titre Le Mouton[1].
Résumé[modifier | modifier le code]
Advéïev Danilytch, un honnête commerçant, est inquiet. Le directeur de la banque vient d'être arrêté ainsi que quatre autres employés. La banque vient de faire une faillite frauduleuse. En tant que membre du comité de surveillance, il était garant des chiffres : les chiffres, lui, il n’y connait rien, mais sa signature figure en bas des livres de comptes.
Il se débat, plutôt mal que bien. La fortune le fuit. Il est assigné à résidence. Le procès approche. Sa défense fait rire l'assemblée, mais il croit encore qu’il va s’en tirer.
Raté, c'est la prison, puis la relégation. Il prend enfin conscience de la gravité de sa situation quand il voit sa femme et son fils en haillons venir le voir une dernière fois à la prison.
Extraits[modifier | modifier le code]
« Il comprit : son sort était réglé et, quelle que pût être la nouvelle décision, elle ne lui rendrait plus son passé… et il éclata en sanglots amers. »
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Voir Dictionnaire Tchekhov, Page 193, Françoise Darnal-Lesné, Édition L'Harmattan, 2010, (ISBN 978 2 296 11343 5)
Édition française[modifier | modifier le code]
- Le Malheur, traduit par Denis Roche, 1922.
- Infortune, traduit par Édouard Parayre, éditions Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1970 (ISBN 2 07 010550 4).
