Hypnoscope

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Hypnoscope (dans le Dictionnaire de physiologie, vol. VIII, le 1er janvier 1909).

Un hypnoscope est un instrument destiné à déterminer la sensibilité d'une personne aux influences hypnotiques.

Principe[modifier | modifier le code]

Hypnoscope de Gessman (1909).

Beaucoup d'hypnotiseurs, dont Franz-Anton Mesmer et d'autres, ont affirmé que le corps humain était sensible aux champs magnétiques. À la fin du XIXe siècle, des psychologues ont essayé de mesurer la sensibilité de l'homme à l'hypnose avec des aimants[1].

Le patient devait insérer un doigt à l'intérieur d'un cylindre ou dans un espace entre les aimants, puis rapporter ses sensations. S'il se sentait étourdi ou si son état changeait de façon spectaculaire, on croyait alors que le patient était prédisposé à l'hypnose et qu'il était facilement influençable[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Julian Ochorowicz[3],[4] et Gustav Wilhelm Gessman[2],[5] ont créé leurs hypnoscopes originaux pour tester la sensibilité de leurs patients à l'hypnose.

L'instrument et la méthode ont rencontré de sérieuses critiques de la part de Frank Podmore[6] et, finalement, les psychologues ne s'y sont plus intéressés.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « The hypnoscope », Scientific American: Supplement, Munn and Company,‎ , p. 7756 (lire en ligne, consulté le ).
  2. a et b Charles Richet, Dictionnaire de physiologie. Tome VIII, G-H / par Charles Richet, avec la collaboration d'E. Abelous, André, S. Arloing et al., Paris, , 746 p. (lire en ligne).
  3. (pl) Marcelina Obarska, « Lewitujące nożyczki w Wiśle Julian Ochorowicz i mediumizm », sur culture.pl.
  4. (ru) Иванов Александр, « Юлиан Леопольд Охорович », sur telhistory.ru, Музей Истории Телефона.
  5. (en) Fredrik Johan Björnström et Nils Posse, Hypnotism; Its History and Present Development, Humboldt Publishing Company, (ISBN 9780598387998, lire en ligne), p. 13.
  6. (en) Zofia Weaver, « Julian Ochorowicz and His Contribution to Psychical Research », The Journal of Parapsychology, vol. 83, no 1,‎ , p. 69–78 (DOI 10.30891/jopar.2019.01.05, S2CID 197714461, lire en ligne).