Harley-Davidson Topper

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 10 janvier 2021 à 18:27 et modifiée en dernier par Etambot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Harley-Davidson Topper
Constructeur Harley-Davidson
Années de production 1960-1965
Type Scooter
Moteur et transmission
Moteur(s) monocylindre 2 temps à clapet
Démarrage Lanceur à corde
Cylindrée 165 cm3
Puissance maximale 9 ch
Transmission Variation continue, entre 18:1 et 6:1
Vitesse maximale 74 km/h
Cadre, suspensions et freinage
Suspension avant (débattement) balancier
Suspension arrière (débattement) Bras oscillant, deux ressorts
Frein avant (diamètre) tambour
Frein arrière (diamètre) tambour
Poids et dimensions
Roue avant 4.00 x 12
Roue arrière 4.00 x 12
Empattement 1 308 mm
Hauteur de selle 762 mm
Réservoir (réserve) 6.4 L

Le Harley-Davidson Topper est le seul scooter que Harley-Davidson ai jamais produit [1].

Conception et spécifications

Le Topper était équipé d'un moteur monocylindre deux temps 165 cm3 monté horizontalement entre les parois du plancher et nécessitait comme combustible un mélange essence/huile. Le démarrage se faisait à l'aide d'une corde de lanceur similaire à celle des tondeuses à gazon [2] ou comme sur la Lambretta modèle E . Contrairement à la plupart des scooters à moteurs clos, le moteur du Topper n'avait pas de ventilateur de refroidissement [3],[4],[5]. Il était prévu que ce petit moteur horizontal serait refroidi par l'air passant sous le scooter [3] , mais certains Toppers rencontraient des problèmes de surchauffe [4]. Le moteur utilisait une soupape à clapet pour son système d'admission [6].

Le moteur entraînait une transmission à variation continue [3] appelé "Scootaway Drive" [6] comportant un dispositif de sécurité qui empêchait le scooter d'aller à un régime moteur supérieur à 1800 tr/min . L'entraînement final se faisait par une chaîne à l'air libre [6].

Le Topper avait des freins à tambours de 5 pouces sur les deux roues [6]. Le frein avant était contrôlé par un levier [3],[6] sur le côté gauche du guidon [2] avec un frein de parking [2],[6]. Le frein arrière était commandé par une pédale [3],[6].

La partie avant de la carrosserie, le garde-boue avant et le plancher étaient en acier embouti. Le capot moteur et la carrosserie était composé de pièces moulées en fibre de verre. Un espace de stockage était aménagé sous le siège; le fabricant suggérant d'y garder deux bidons d'huile pour moteurs deux-temps [2].

Développement

Le principal reproche des propriétaires de Topper concernait la transmission à variation continue "Scootaway Drive". Les saletés de la route entraient dans la transmission et faisait patiner la courroie de transmission [2]. Une nouvelle transmission, avec disque primaire scellé dans un bain d'huile, fut introduite en 1961 [7].

Le Topper H fut introduit en 1961 (vendu jusqu'en 1965) avec une nouvelle culasse en alliage léger, un taux de compression augmenté à 8,0: 1, un filtre à air en mousse réutilisable et des modifications des orifices du cylindre et du tube d'admission d'air [7].

Une version "dégonflée" du Topper était également disponible, avec une puissance limitée à 5 ch, le "Topper U". Cette version était tenu de se conformer aux lois de certains États américains autorisant les motos dont la puissance nominale du moteur était inférieure au maximum déclaré pour être utilisées sans permis [2] ou avec un permis spécial par des conducteurs plus jeunes que ceux autorisés ayant un permis moto ordinaire.

Les Brewers de Milwaukee ont utilisé une Topper comme voiture bullpen de 1959 à 1995 [8].

Performances

En 1959, un Topper a roulé de Bakersfield, Californie, jusqu'à la Vallée de la mort, aller et retour, sans réparations ni réglages nécessitant des outils. La route traversait Trona, passait par le désert des Mojaves à Stovepipe Wells, puis par le bassin de Badwater, le point le plus bas d'Amérique du Nord à 86 m sous le niveau de la mer, puis à Whitney Portal, à 2 393 m au-dessus du niveau de la mer sur les pentes du Mont Whitney, après quoi il est retourné à Bakersfield.

Voir aussi

Références

  1. « Harley-Davidson | Company | History | Timeline 1960's », sur www.harley-davidson.com, (version du sur Internet Archive)
  2. a b c d e et f (en) David Wright, The Harley-Davidson Motor Company : an official eighty-year history, Motorbooks International, , 288 p. (ISBN 0-87938-245-7 et 9780879382452, OCLC 15251976, lire en ligne), p. 84
  3. a b c d et e (en) Bonnier Corporation, Popular Science, Bonnier Corporation, (lire en ligne), p. 64 et 65
  4. a et b (en) The A-Z of popular scooters & microcars : cruising in style!, Veloce, , 255 p. (ISBN 978-1-84584-088-4 et 1845840887, OCLC 173722948, lire en ligne), p. 138
  5. (en) American Motorcyclist Assoc, American Motorcyclist, American Motorcyclist Assoc, (lire en ligne), p. 67
  6. a b c d e f et g (en) American Motorcyclist Assoc, American Motorcyclist, American Motorcyclist Assoc, (lire en ligne), p. 13
  7. a et b (en) American Motorcyclist Assoc, American Motorcyclist, American Motorcyclist Assoc, (lire en ligne), p. 18
  8. (en) « Our Back Pages: County Stadium's pioneering bullpen cart », sur Milwaukee Journal Sentinel (consulté le )

Liens externes