Fumé (cheval)
Le gène sooty est un gène de couleur du cheval, qui donne un mélange de poils noirs à l'extrémité du pelage sur une autre robe. En France, avant sa reconnaissance génétique, les chevaux isabelles porteurs du gène sooty étaient nommés louvet.
Terminologie
Sooty est le nom du gène. En France, le phénotype créé par le sooty est nommé « fumé »[1]. Par le passé, un cheval isabelle porteur du gène sooty était dénommé « louvet ».
Identification
Les chevaux porteurs du gène sooty présentent une coloration plus foncée à l'extrémité de leur pelage. La version la plus facile à identifier est l'isabelle fumé (ou louvet), mais cette particularité peut se manifester sur toutes les couleurs de robe de base. La robe sooty est donc version « fumée » d'une autre robe du cheval, où l'extrémité du pelage est plus foncée que sa racine. De ce fait, si l'on tond un tel cheval, il paraît plus clair qu'avant sa tonte. Le moyen le plus simple pour reconnaître un cheval sooty consiste à regarder sa tête : les poils ras sont dans la même gamme de couleur que sa robe de base, et aux endroits où le poil est plus long, le pelage parait aussi plus foncé. Les chevaux sooty ne changent pas (ou très peu) de couleur au cours de leur vie. Ils ont toujours la peau foncée, sauf sous leurs marques blanches, où elle est rose. Ces robes sont assez rares chez le cheval, mais également difficiles à identifier.
Le sooty est décrit comme un mélange de poils noirs à la robe de base du cheval[1], au même titre que le rouan qui est l'adjonction de poils blancs sur une robe de base.
Génétique
Ce gène est encore mal connu, et il pourrait ne pas être le seul à provoquer le noircissement des poils[1].
Notes et références
- S. Danvy, C. Dubois et A.C. Grison, « Génétique des mélanges de poils, panachures et autres particularités », Haras nationaux, (consulté le )
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- (en) « Introduction à la génétique des robes » sur Veterinary Genetics Laboratory, School of Veterinary Medicine, Université de Californie, Davis. Site web consulté le 12 janvier 2009.