Gore blanc

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Le gore blanc est une roche sédimentaire argileuse, peu plastique, blanc grisâtre, beige ou brun clair, à cassure conchoïdale. Il est principalement constitué de kaolin et de leverrierite[1],[2]. On le désigne souvent par son nom allemand, tonstein.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Gore est un terme du centre de la France, qui désigne les arènes résultant de l'altération des roches cristallines[3].

Tonstein, également utilisé en anglais, est un mot allemand signifiant « roche d'argile » (de Ton (« argile ») et Stein (« roche »)).

Origine[modifier | modifier le code]

La présence régulière de phénocristaux résiduels indique que le gore blanc se forme par altération diagénétique de cendres volcaniques dans un environnement acide et à faible salinité, plausiblement un marais d'eau douce[4],[5]. Dans un environnement marin, l'altération d'un dépôt de cendres volcaniques produit plutôt une couche de bentonite[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Gore blanc », sur TERMIUM Plus (consulté le ).
  2. (en) « Leverrierite », sur Mindat.org (consulté le ).
  3. Alain Foucault, Jean-François Raoult et Fabrizio Cecca, Dictionnaire de Géologie - 8e éd. : Tout en couleur - 5000 définitions : Français/Anglais, Dunod, , 416 p. (ISBN 978-2-10-071338-7, lire en ligne), p. 309.
  4. a et b (en) P. E. Potter, J. B. Maynard et P. J. Depetris, Mud and Mudstones : introduction and overview, Heidelberg, Berlin, Springer-Verlag, , 297 p. (ISBN 3-540-22157-3), p. 141 et 142.
  5. (en) B. F. Bohor et D. M. Triplehorn, Tonsteins : altered volcanic ash layers in coal-bearing sequences, Boulder (Colorado), Special Paper 285. Geological Society of America, , 44 p. (ISBN 978-0-8137-2285-6, lire en ligne).