Georges Dupret
Ne pas confondre avec Georges Dupret, résistant belge lors de la seconde guerre mondiale.
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| Sénateur belge |
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Georges Jean-Baptiste Dupret, né le à Ixelles et décédé le à Bruxelles est un homme politique belge du parti catholique.
Il est le fils (5e enfant sur 6) de Jean-Baptiste-François Dupret, greffier honoraire du Tribunal de première instance séant à Bruxelles et de Nathalie Bruggeman.
Il fréquente le Collège St Michel jusqu'à l'université (ULB) où il obtient son diplôme de droit en 1874. Candidat notaire il s'oriente vers l'armée et devient garde civique en 1876, puis colonel en 1914.
Il épousa en 1878, Emma Van den Kerckhove (1855-1939) une descendante des Lignages de Bruxelles[1]. Ils vivent 148 rue Royale dans une maison héritée par Emma de son père.
Le naît sa fille Marie-Louise (qui épouse Henry Vaes le )
Le naît son fils Marcel Jean Baptiste
Il a trois passions : la finance, la politique sociale et le vin.
Il s'implique dans l'organisation des expositions internationales : 1888 à Bruxelles, 1894 à Anvers, 1895 à Bordeaux, 1900 à Paris, 1904 à Paris, 1905 à Liège (75e anniversaire de la Belgique), 1906 à Marseille, 1907 à Amsterdam, 1910 à Bruxelles (fait partie du CA comme sénateur, Vice-Président du comité exécutif), 1911 Charleroi.
Il fut élu sénateur de l’arrondissement de Bruxelles (1902-1904), puis assura la suppléance du socialiste Ferdinand Elbers[2] comme sénateur de l'arrondissement (1904-29).
Georges Dupret sera Président Fondateur du Comptoir Commercial de Bruxelles "Union du Crédit", de la Cie d'assurance "Syndicat général" et "L'Etoile 1905".
Il participe à la fondation de la Prévoyance Sociale et de la Caisse Patronale.
Actions comme sénateur : 1904 fait voter la loi sur les Pensions de vieillesse, participe à la commission de l'Industrie et du Travail, crée le Crédit Populaire en 1920, fait voter la loi sur la journée de 8 heures en 1925, crée la jonction Nord-Midi.
Il possède une petite fabrique de cartes à jouer et de papier, la firme Birmans-Brepols.
Il est inhumé au Cimetière de Laeken[3].
Notes
- Issue du lignage Serhuyghs du chef de Jean Pipenpoy, seigneur de Bossuit en 1509 : Baudouin Walckiers, Filiations lignagères bruxelloises contemporaines, Bruxelles, 1999, p. 45.
- Elbers (PTB) n'ayant pas payé le cens, dut laisser son siège à un catholique.
- Derniers Domiciles Connus
Sources
- Bio sur ODIS
- "Racines", de Guillemine Capart-Vaes, édition privée 2003 (sa petite fille raconte sa famille)
