Francesco Landi

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Francesco Landi
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
NaplesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Chef militaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Conflit

Francesco Landi, né à Naples le où il est mort le , est un officier italien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Carabinier, spécialiste de l'artillerie, il effectue des expériences sur les canons. Colonel (1855), il est promu général de brigade en 1860 et est envoyé combattre Giuseppe Garibaldi à la bataille de Calatafimi[1].

Selon les révisionnistes, la bataille de Calatafimi, souvent représentée par les historiens comme une entreprise héroïque garibaldienne, n'aurait été qu'une farce. Le général bourbonien Francesco Landi se serait rendu coupable, selon Giuseppe Buttà, d'une conduite honteuse après le fait d'armes de Calatafimi, qui signe la chute de la dynastie bourbonnienne[2]. En dépit de la nette supériorité numérique de son armée, Landi retire ses troupes du champ de bataille, permettant aux Mille d'avancer sans trop d'opposition vers Palerme[3]. Accusé de trahison, Landi est destitué et mis aux arrêts à Ischia sur ordres de François II. Landi meurt d'un cancer le , et certains auteurs évoquent son chagrin d'avoir été trompés par les garibaldiens : ceux-ci lui aurait promis une somme de 14 000 ducats déposés à la banque de Naples, mais en réalité, il n'en aurait trouvé que 14[4]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Guido Landi, Il generale Francesco Landi: un ufficiale napoletano dai tempi napoleonici al Risorgimento, vol. 50, Istituto per la storia del Risorgimento italiano, 1960, p. 325–363.
  2. « Giuseppe Buttà, Un viaggio da Boccadifalco a Gaeta, Brindisi, Edizioni Trabant [1875], 2009. page 86 », sur books.google.it
  3. Lorenzo Del Boca, Indietro Savoia!, Milan, 2003, p. 78-79.
  4. Archivio privato Giuseppe Catenacci, missive e documenti famiglia Quandel: lettera del tenente colonnello Nicola Landi a Raffaele De Cesare, 9 août 1898. Cité in Gigi Di Fiore, Controstoria dell'Unità d'Italia, p. 147.

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