François-Marie Bastian

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François-Marie Bastian (italianisé en Francesco Bastian), né en 1795 et mort le à Barby (La Côte-d'Hyot), est un avocat et homme politique savoyard.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

François-Marie Bastian naît en 1795[1], dans le département du Mont-Blanc. En effet, le duché de Savoie a été annexé par la France révolutionnaire, par décret du . Il est le fils de Joseph-Gaspard Bastian (1761-1836), juge pendant la période d'occupation française jusqu'en 1800[2], et Jacqueline Ducret, fille d'un sénateur[3]. Il appartient à une famille de notables, les Bastian, originaires de Peillonnex[4].

Il fait des études de droit et devient avocat.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

La Constitution de 1848 ouvre de nouvelles perspectives politiques. Il est choisi, en mai 1848, par le collège de Bonneville comme représentant de la Savoie au parlement du royaume de Sardaigne à Turin, pour la Ire législature[1]. Il est remplacé par son neveu Joseph Jacquier-Châtrier. Par ailleurs, son lointain cousin Claude-Marie Bastian (1799-1872) sera lui aussi représentant à la chambre pour le collège de Saint-Julien. Il est choisi ensuite par le collège de Taninges pour représenter la Savoie au cours des législatures suivantes (IIe, février 1849-mars 1849 ; IIIe, juillet 1849-novembre 1849 et IVe, décembre 1849-novembre 1853)[1]. Il est associé au parti libéra[1].

Il est notamment l'auteur auteur d’un projet de loi comprenant le Chablais et le Faucigny dans la zone douanière, en 1850[1].

François-Marie Bastian meurt le au hameau de Barby, dans l'ancienne commune de La Côte-d'Hyot[1],[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f François Miquet, « Les représentants de la Savoie au Parlement sarde », Revue savoisienne, vol. XI - série II, no 36,‎ , p. 251 (lire en ligne).
  2. André Palluel-Guillard, L'Aigle et la Croix : Genève et la Savoie 1798-1815, Chambéry, éditions Cabédita, , 217 p. (ISBN 978-2-8829-5260-8), p. 585.
  3. Louis Bergeron (sous la dir.), Guy Chaussinand-Nogaret (sous la dir.), André Palluel-Guillard, Grands notables du Premier Empire : Mont-Blanc. Léman, vol. 2, Paris, Centre national de la recherche scientifique, , 106 p., p. 48-49.
  4. a et b Abbé A. Gavard, « Peillonnex », Mémoires & documents publiés par l'Académie salésienne, vol. t.24,‎ , p. 287 (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]