Ferdinando Galimberti

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Ferdinando GalimbertiGallimberti, Gallimberto, Galinberti

Naissance vers 1700
Milan
Décès
Lieux de résidence Milan
Activité principale Compositeur
Lieux d'activité Milan
Années d'activité 1720-1751
Collaborations École symphonique de Milan
Élèves Franz Joseph Leonti Meyer von Schauensee

Ferdinando Galimberti, également appelé Gallimberti[1], Gallimberto ou Galinberti, né vers 1700 à Milan et mort en 1751, est un compositeur, violoniste et pédagogue italien de la période classique, membre de l'école symphonique de Milan.

Biographie[modifier | modifier le code]

La date exacte de la naissance de Ferdinando Galimberti est inconnue, le lieu de naissance est indiqué dans les sources comme étant Milan[1],[2].

Sa carrière est mal connue mais son activité musicale peut cenpendant être située entre 1725 et 1751[3]. On sait également qu'entre 1740 et 1742 il fut le professeur de violon du compositeur suisse Franz Joseph Leonti Meyer von Schauensee[3].

Il était un compositeur apprécié de l'école symphonique de Milan qui regroupait l'historien Giorgio Giulini et les compositeurs Antonio Brioschi, Giovanni Battista Lampugnani et caractérise la production symphonique de l'Italie du Nord[3]. Cette école a joué un rôle important dans le développement du style symphonique du classicisme viennois, notamment grâce aux séjours à Milan de Christoph Willibald Gluck et Wolfgang Amadeus Mozart[3],[4].

La mort de Galimberti en 1751 est attestée par des documents conservés au monastère suisse d'Einsielden, grâce à la documentation écrite d'un achat de compositions liturgiques provenant de sa succession[5].

Œuvre (sélection)[modifier | modifier le code]

Musique sacrée[modifier | modifier le code]

Le Répertoire International des Sources Musicales mentionne de nombreuses œuvres de musique sacrée de Galimberti[6] :

  • Agnus dei en sol mineur
  • Benedictus dominus deus meus en sol majeur
  • Christe eleison en ré mineur
  • Confitebor en sol majeur
  • Cum sancto spiritu en ré majeur
  • Credo en sol majeur et ré majeur
  • Dies irae en do mineur
  • Domine ad adjuvandum en ré majeur et fa majeur
  • Gloria en sol majeur, ré majeur, fa majeur et mi bémol majeur
  • Gracias agimus en sol majeur
  • Kyrie en ré majeur et fa majeur
  • Laetatus sum en fa majeur
  • Laudamus te en ré majeur
  • Magnificat en fa majeur, mi bémol majeur, sol mineur et ré mineur
  • Miserere en si majeur et mi bémol majeur
  • Nisi dominus en sol majeur
  • Salve regina en sol majeur et fa majeur
  • Sancti et justi en sol majeur
  • Tantum ergo en do majeur
  • Qui sedes en ré majeur
  • Messes

Symphonies et musique de chambre[modifier | modifier le code]

Pour François-Joseph Fétis dans sa Biographie universelle des musiciens (deuxième édition - tome troisième - 1878), Gallimberti (qu'il écrit avec 2 L) « s'est fait connaître par quelques symphonies restées en manuscrit, qui ne manquent pas de mérite »[1].

Le Répertoire International des Sources Musicales mentionne des symphonies, des concertos, des ouvertures, des sonates, des marches, des trios et un duo[6] :

  • Symphonies en la majeur, si majeur et mi bémol majeur
  • Concertos en la majeur et fa majeur
  • Ouvertures en do majeur, sol majeur, ré majeur, la majeur, fa majeur, mi bémol majeur et sol mineur
  • Sonates en fa majeur et en ré majeur
  • Marches en do majeur
  • Trios en la majeur
  • La baronessa amabile – Duo en fa majeur pour 2 voix, 2 hautbois, 2 violons et orgue

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c François-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, deuxième édition, tome troisième, Librairie De Firmin Didot et Cie, (lire en ligne), p. 391.
  2. (de) E. Koller, Franz Josef Leonti Meyer v. Schauensee - Sein Leben und Seine Werken, Huber & Co., Frauenfeld et Leipzig, , p. 7.
  3. a b c et d (it) Raoul Meloncelli, « Galimberti, Ferdinando », sur Trecani, (consulté le ).
  4. (de) Angela Pachovsky, « Mailand (deutsch für italienisch Milano) », sur Oesterreichisches Musiklexikon online, .
  5. (it) Luigi Collarile, Fioroni nel fondo del monastero benedettino di Einsielden, dans La musica sacra nella Milano del Settecento: Atti del convegno internazionale Milano, 17-18 maggio 2011, LED Edizioni Universitarie di Letterae Economia Diritto, , p. 213 et 225.
  6. a et b « RISM catalogue », sur Répertoire International des Sources Musicales (RISM) (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]