La 6e édition de l'Energiewacht Tour a lieu du 6 avril au . La course fait partie du calendrier UCI féminin en catégorie 2.2.
La formation Boels Dolmans remporte le contre-la-montre par équipes inaugural. Chantal Blaak gagne le sprint de la deuxième étape et prend le maillot jaune à sa coéquipière Ellen van Dijk. Une échappée se joue la victoire lors de la troisième étape. Allie Dragoo s'y impose. Kirsten Wild gagne le sprint massif de la quatrième étape secteur a. L'après-midi, Ellen van Dijk domine largement le contre-la-montre, pourtant long de seulement 13,6 km. Elle s'empare définitivement du maillot jaune, la dernière étape se concluant par un nouveau sprint massif remporté par Kirsten Wild. Annemiek van Vleuten est deuxième du classement général devant Lisa Brennauer qui gagne le classement par points. Floortje Mackaij est la meilleure jeune et Boels Dolmans la meilleure équipe.
Un groupe de douze favorites prend plus trois minutes d'avance sur le peloton. Chantal Blaak se montre la plus rapide au sprint et s'empare de la tête du classement général par le jeu des bonifications, Ellen van Dijk étant troisième[2].
Une échappée composée d'Allie Dragoo, Vera Koedooder, Moniek Tenniglo, Sara Penton et Julie Leth prend une avance importante sur le peloton. Dans le final, Vera Koedoorder attaque à de nombreuses reprises, mais c'est Allie Dragoo qui parvient à creuser un écart à deux kilomètres de l'arrivée. Elle est suivie par Julie Leth qu'elle bat au sprint. Derrière Lucinda Brand est la plus véloce du peloton. Le classement général est inchangé[3].
Sur le contre-la-montre de la quatrième étape secteur b, Ellen van Dijk réalise une démonstration en s'imposant avec vingt-deux secondes d'avance sur Annemiek Van Vleuten. Elle récupère le maillot jaune[5].
Lors d'une course cycliste, les coureurs sont tenus d'arriver dans un laps de temps imparti à la suite du premier pour pouvoir être classés. Les délais prévus sont de 10 % pour toutes les étapes en ligne et de 33 % pour les contre-la-montres. La règle des trois kilomètres s'applique conformément au règlement UCI[8].
Les temps réels du contre-la-montre par équipes ne sont pas pris en compte pour le classement général. À la place, il attribue aux quinze premières formations un bonus temporel de : 30, 25, 22, 19, 16, 14, 12, 10, 8, 6, 5, 4, 3, 2 et 1 seconde. De même, pour le classement par équipes, le temps réel n'est pas utilisé. En lieu et place un bonus de 90, 75... (3 fois le barème précédent) secondes est attribué aux formations. Le temps est pris sur la quatrième coureuse. Si une coureuse est distancée, son retard est soustrait du bonus. Si la différence est négative, elle est tronquée à zéro[8].
Le classement général individuel au temps est calculé par le cumul des temps enregistrés dans chacune des étapes parcourues. Des bonifications et d'éventuelles pénalisations sont incluses dans le calcul du classement. Le coureur qui est premier de ce classement est porteur du maillot jaune. En cas d'égalité au temps, les centièmes de secondes du contre-la-montre sont pris en considération. En cas de nouvelle égalité, la somme des places obtenues sur chaque étape départage les concurrentes.
Des bonifications sont attribuées dans cette épreuve. L'arrivée des étapes donne dix, six et quatre secondes de bonifications aux trois premières. L'arrivée de la demi-étape, quatrième secteur a, attribue six, quatre et deux secondes de bonifications aux trois premières. Par ailleurs, durant la course, il existe des sprints intermédiaires dont les trois premiers sont récompensés respectivement de trois secondes, deux secondes et une seconde[8].
Le maillot vert, récompense le classement par points. Celui-ci se calcule selon le classement lors des arrivées d'étape.
Les étapes en ligne et le contre-la-montre individuel attribuent aux quinze premières des points selon le décompte suivant : 25, 20, 16, 14, 12, 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2 et 1. En cas d'égalité, les coureurs sont prioritairement départagés par le nombre de victoires d'étapes. Si l'égalité persiste, la place obtenue au classement général entrent en compte. Pour être classé, un coureur doit avoir terminé la course dans les délais[8].
Le maillot orange, récompense le classement des sprints. Des sprints intermédiaires attribuent 5, 3 et 1 points aux trois premières. En cas d'égalité, le dernier sprint départage les concurrentes[8].
Le classement de la meilleure jeune ne concerne qu'une certaine catégorie de coureuses, celles étant âgées de moins de 23 ans. C'est-à-dire aux coureuses nées après le . Ce classement, basé sur le classement général, attribue au premier un maillot blanc. En cas d'égalité, le temps du contre-la-montre détermine le vainqueur[8].
Le jury des commissaires attribue un prix de la combativité à la fin de chaque étape à une coureuse. Elle porte le maillot bleu. Il n'y a pas de classement final pour ce prix[8].
Le temps au classement général des trois meilleures coureuses de chaque équipe est additionné. Les bonus ne comptent pas à l'inverse des pénalités. En cas d'égalité, les places des trois meilleures coureuses de chaque équipe sont additionnées[8].
Chaque coureuse en tête d'un classement est porteuse du maillot ou du dossard distinctif correspondant. Cependant, dans le cas où une coureuse dominerait plusieurs classements, celle-ci ne porte qu'un seul maillot distinctif, selon une priorité de classements. Le classement général au temps est le classement prioritaire, suivi du classement par points, du classement des sprints, du classement de la meilleure jeune puis du classement de la combativité. Si ce cas de figure se produit, le maillot correspondant au classement annexe de priorité inférieure n'est pas porté par celui qui domine ce classement mais par son deuxième[8].
Le port du maillot jaune rapporte 50 € par jour, les trois autres maillots 25 €. Les classements finals par points, des sprints et de la meilleure jeune attribuent[8] :