Drunken Sailor
Drunken Sailor ou What Shall We Do with a Drunken Sailor? est un chant de marins en langue anglaise sur un air traditionnel irlandais, repris et popularisé par un très grand nombre d'artistes, parmi lesquels Stan Hugill, Ferre Grignard, Noir Désir, Saltatio Mortis, Paddy and the Rats, Burl Ives, The Irish Rovers (en) ou encore Freddie McKay.
Une version française par Henry Jacques, s'appelle Chanson à virer / Encore et hop et vire[1],[2].
Contexte
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/fe/Sailors_drinking_in_a_crypt._Coloured_etching_by_W._Elmes._Wellcome_V0050176.jpg/220px-Sailors_drinking_in_a_crypt._Coloured_etching_by_W._Elmes._Wellcome_V0050176.jpg)
Chanté sur un rythme de ronde rapide, c'est une « chanson à virer », c'est-à-dire un chant entonné par les marins poussant les barres du cabestan, le treuil à axe vertical servant à relever l'ancre. Les paroles du refrain (Wae, Hey, and up she rises !) font expressément référence à l'ancre, qu'on « dérape » (qu'on arrache du fond) lors de l'appareillage du navire. C'est un moment où certains sont encore sous l'influence alcoolique de l'ultime bordée à terre, et donc incapables d'aider leurs collègues à la dure manœuvre du cabestan.
Mélodie
![M:C|
L:1/8
K:DDor
Q:1/4=120
A A/2 A/2 A A/2 A/2 | A D F A |
w:What shall we do with a drun -- ken sai -- lor,
w:Hoo__ -- ray_ and up she ri -- ses,
G G/2 G/2 G G/2 G/2 | G C E G |
w:What shall we do with a drun -- ken sai -- lor,
w:Hoo__ -- ray_ and up she ri -- ses,
A A/2 A/2 A A/2 A/2 | A B c d |
w:What shall we do with a drun -- ken sai -- lor
w:Hoo__ -- ray_ and up she ri -- ses
c A G E | D2 D2 |]
w:Ear -- ly in the mor -- ning? |
w:Ear -- ly in the mor -- ning. |](http://upload.wikimedia.org/score/4/9/49e6ihvaoj8btkopvo3x83joyrioj9p/49e6ihva.png)
Paroles
Original | Traduction |
---|---|
Intro
|
Intro
|
Dans la culture
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section proviennent du générique de fin de l'œuvre audiovisuelle présentée ici.
Au cinéma
- 2007 : Capitaine Achab de Philippe Ramos - musique additionnelle
- Dans la série "Malcolm in the Middle", de Lindwood Boomer : Saison 4 épisode 6 à 15.57 min.
- 2015 : Entre amis d'Olivier Baroux - bande originale
Jeux vidéo
- Dans le jeu vidéo Assassin's Creed IV: Black Flag, lorsque le joueur contrôle son navire.
- Dans le jeu vidéo Dishonored une version de Drunken Sailor est présente, sous le nom de Drunken Whaler (baleinier), étant donné que la chasse à la baleine est un élément central du jeu. Il est relativement courant d'entendre des PNJs siffler l'air tout au long du jeu. Une version chantée par des enfants -aux paroles explicitement meurtrières- est disponible dans la BO, et plusieurs éléments scénaristiques du jeu y sont référencés.
- Dans le jeu vidéo What Remains of Edith Finch, un marin ivre chante cette chanson lors de l'histoire de Molly.
- Dans le jeu vidéo MediEvil Resurrection, on peut entendre le thème dans la musique du niveau des quais du Scorbut.
- Dans le jeu vidéo Sea of Thieves, une version du chant appelée "We Shall Sail Together", composée par Robin Beanland et chantée par Anna Hon pour une cinématique promotionnelle de l'E3 2016. Elle sera ensuite trouvable dans le tutoriel ou dans des boîtes à musique disséminées dans le monde du jeu. On peut aussi entendre certains PNJ la fredonner.
Annexes
Notes
- C'est l'ancre qui se lève sur l'action des marins virant au cabestan (guindeau),
Drunken Sailor est une chanson à virer, une chanson de travail - Faire préparer la cargaison du bateau, ou, faire ses bagages à sa femme
- Sinapisme
- La vigie
- Appellation du fouet du capitaine par les marins
- Curage des sabots d'un cheval
- Barreau d'échelle
Références
- « Chanson à virer », sur Partitions de chansons (consulté le )
- « chansons de marins », sur www.chansonsdemarins.com (consulté le )
- Sidney Monas et Joyce Cary, « What to Do with a Drunken Sailor », The Hudson Review, vol. 3, no 3, , p. 466 (ISSN 0018-702X, DOI 10.2307/3847472, lire en ligne, consulté le )