Discussion:Malbouhans

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Toponymie[modifier le code]

J'ai supprimé ce passage POV sans fondement. « Toutefois, la théorie des noms d'hommes burgondes de Perrenot,publiée en 1942 sous l'occupation, est suspectée de pangermanisme. D'un point de vue linguistique, sa systématisation est critiquable, car bien des toponymes sont des cas uniques. Enfin, dans l'absolu, pour expliquer le nom du lieu par un propriétaire historique, il faudrait avoir la preuve de l'existence de ce personnage! » Pas pertinent. La plupart des toponymes sont basés sur un nom de personne, évidemment pas des célébrités, pas plus que les paysans d'aujourd'hui, ainsi continue-t-on de dire la ferme Machin, la ferme Truc. Rien à voir avec les théories de Perrenot. Le suffixe germanique -ingos / -ingas est identifié depuis longtemps dans la toponymie française depuis les travaux d'Auguste Longnon jusqu'à aujourd'hui.

« Il est notable que nombres de toponymes français se terminant par -en, -an ou -on, comme Rouen, Ruan, Nouhant, Nions et bien d'autres, remontent au gaulois magos "terrain plat", par disparition du G et nasalisation de la voyelle finale. Or Malbouhans est précisément caractérisé par son terrain plat transformé en aérodrome. » Non pertinent : la toponymie c'est l'étude des formes anciennes, ainsi les formes anciennes de Rouen, par exemple, Ratumacos, Rotomagus, Rothom, etc. sont parfaitement explicites, etc. En revanche, aucun toponyme en -ans de la région de Lure (ou d'ailleurs dans l'est) ne présente de forme ancienne en -magus. Il s'agit donc d'une pure thérie personnelle. En revanche, beaucoup de toponymes en -ans, lorsqu'ils ont des formes très anciennes sont du type -ing- ou -enc(g)-, ainsi Bletterans (Jura, Bletterenco 1150), Bannans (Doubs, Bannings 1001), Louhans (Saone et Loire, Lovingum 878), etc.. De plus, la plupart du temps, les anthroponymes germaniques des formes anciennes sont parfaitement identifiables. La localisation géographique ne saurait être un argument déterminant dans une explication toponymique. J'arrête là pour les citations, le reste n'est que construction personnelle de formes soi-disant gauloises totalement impossibles (et non attestées évidemment). On voit pas en quoi le fait d'un peuplement gaulois préexistant constitue un argument permettant d’infirmer l'évidence de l'origine germanique de ces toponymes, la toponymie s'étant renouvellée sans cesse au cours de l'histoire. C. Cottereau (d) 22 décembre 2011 à 17:14 (CET)[répondre]