Discussion utilisateur:Jarnsida

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Pages utiles[modifier le code]

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Bonnes contributions ! Kropotkine_113 1 juillet 2009 à 06:00 (CEST)[répondre]

Merci, kropotkine!

Invasions vikings[modifier le code]

Bonjour. D'abord, puisque tu me fais la leçon, je t'invite à t'interesser un peu plus aux us et coutumes de Wikipédia, que tu dis ignorer, avec de te lancer ainsi dans des ajouts à grande échelle. Même avec des bonnes intentions et dans une encyclopédie collaborative, maitriser un minimum les bonnes manières ne peut pas nuire.

Je reponds cela dit au reste  :

  • « je vois que tu es administrateur de la Hague » : je ne sais pas où tu a vu ça, je ne sais même pas ce que cela signifie. Sur Wikipédia, je ne suis pas administrateur / modérateur, donc toute une partie de tes lamentations tombe dans le vide. Mais ta description est en effet plutot correct : « un super-généraliste manchot, qui a des idées sur tout, notamment sur les Bas-Normands, mais qui n'est pas spécialiste de grand chiose ».
  • « tu as un propension à censurer en dehors de ton champ de compétences » : Tu dis ne pas connaitre mon champ de compétences, mais tu juges de mes compétences. Evite le mot censure, Je n'use ni de pouvoir supérieur au tien, ni de violence. Mes révocations ne sont pas plus systématique que tes ajouts.
  • Sur la légitimité de mes retraits : Je n'ai pas besoin d'un DEA en linguistique pour savoir que sur Wikipédia on ne donne pas la même place à une théorie d'universitaire ayant fait ses preuves, ou des théories largement repris depuis un siècle, et les hypothèses inédites "révolutionnaires" d'un écrivain, dont les théories sur les Vikings sont déjà très discutés, sur Wikipédia et ailleurs, sans être repris dans d'autres travaux. Wikipédia n'accepte pas les "travaux inédits", une nouvele théorie doit avoir le temps d'etre reprise / analysée / critiquée / validée / etc, pour avoir sa place, et publier n'est pas un critère suffisant. C'est pour cela que d'utres comme moi ont supprimé tes ajouts. J'ai conservé Tatihou, parce qu'on (un linguiste, un vrai), m'a dit que c'était la seule potentiellement crédible, et qu'elle s'inscrit dans les autres recherches (origine scandinave), mais si tu insistes, je peux aussi l'enlever, car en effet, en toute logique avec ce que je viens d'énoncer, cela n'a pas totalement sa place non plus.

Voilà, voilà. Je peux t'indiquer des endroits pour te plaindre si tu le souhaites, même si tu préjuges déjà d'une cabale contre les petits, les sans-grades. Sur ce, je te laisse à tes pleurs et tes lectures, j'ai plein de Roumains à terroriser dans ma Casa Poporului qu'est Wikipédia. Salutations. HaguardDuNord (d) 14 juillet 2009 à 22:43 (CEST)[répondre]


Monsieur,

Je ne suis pas un fan des théories de Supéry, mais celles-ci ont le mérite de la nouveauté et d’être intéressantes. Vous avez le droit de ne pas être d’accord, mais la meilleure façon de traiter la question est de l’aborder et non de l’occulter comme vous le faites. Aucun universitaire ne soutient ouvertement l’auteur et vu le contexte, cela paraît assez naturel. Je connais ce milieu et celui qui s’aviserait de le soutenir ouvertement serait désigné comme un traître par ses pairs. Sa vision est intéressante et ses interprétations, pour ce que j’en ai lu tiennent la route. Sont-elles le reflet de la réalité ? C’est une autre histoire. Mais Jarnsida a raison lorsqu’il souligne que toutes les hypothèses doivent être acceptées ou rejetées. Vous pas plus que quiconque n’êtes en mesure de décider les hypothèses qui ont le droit de cité et celles qui ne l’ont pas. Ces hypothèses existent et même si elles sont loin de faire l’unanimité, ce serait à l’honneur de cette encyclopédie en ligne de les recevoir. Une telle ouverture ne peut en aucun cas être regardée comme un appauvrissement de la qualité rédactionnelle de l’encyclopédie, mais au contraire comme un enrichissement. Si la philosophie de Wikipedia est de n’éditer que des thèses validées par cinquante années de recherche, alors, autant laisser tomber ce beau projet et aller consulter l’encyclopedia britannica. Comme Jarndisa je pense que votre avis vous appartient et que vous n’avez pas à l’imposer aux autres de manière aussi péremptoire. Bien respectueusement,

G. Delabarre

Vikings en Gascogne (Les sources) Brouillon[modifier le code]

L’invasion de 840.
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« La première année du règne de Lothaire, Hasting suivi d’une multitude incalculable de Danois entra en Francie dépeuplant par le fer, les flammes et la faim les forteresses, les campagnes et les villes. ». La chronique de Tours in Abbé E A Pigeon, Histoire de la cathédrale de Coutances. Coutances 1876.


« Hastein ravagea tant en Flandre qu’en Gascuigne. Il n’y eut pas de ville prise par Björn qui ne fut ravagée par Hastein ». Robert Wace, Roman de Rou.


« Une importante incursion normande [eut lieu] la vingt-huitième année du règne de Totilon, la quatrième année de l'indiction, où une éclipse de soleil s'est déroulée le 5 des nones de mai..." Il s'agit de l'année 840. “ A cette époque, les pays de Gascogne furent ravagés et anéantis. Les Danois traversèrent la mer avec de puissantes flottes et apportèrent la frayeur. Ils arrivèrent sur les rivages océaniques de la place forte de Bordeaux et jaillissant de leurs navires, ils recouvrirent, comme l’on dit, toute la surface de la terre. Les habitants de cette région ne purent résister à leur terrifiante intrépidité et à la sauvagerie de leur attaque. « Cette narration (Cartulaire de Tarbes disparu) assure que les Normands, après avoir raté leur entreprise sur Bordeaux, ruinèrent les cités de Gascogne : Bazas, Sos ou Aire, Lectoure, Dax, Tarbes, Bayonne, Oloron et Lescar ".

Le Cartulaire de Tarbes, texte disparu, in Nicolas Bertrand, La Geste des Toulousains (1515), In Alexandre Du Mège, Histoire générale du Languedoc, Tome 2, Notes, p. 70.


« Les cités qui furent détruites sont Dax, Lescar, Oloron, Tarbes, Auch, Eauze, Saint Lizier, Saint-Bertrand de Comminges, Lectoure, Sos, Bazas, Bayonne si bien que les Gascons restèrent longtemps dans l’oubli car aucun évêque n’y fut plus nommé. ". Cartulaire de Lescar, texte disparu, in Pierre de Marca, Histoire de Bearn, 1640 : Livre I, Chap IX, note 8, p38.


« … Les Nord-homs vinrent en Aquitaine et apparurent le 1er avril, en l’année de l’incarnation 840, avec tant de vaisseaux et tant d’hommes que dire ne se peut, et tous ensemble, ils tentèrent un coup de main sur Burgundia (Bordeaux)…  ils se portèrent en toute hâte sur les côtes de la Vascogne, s’emparèrent des bayes à l’extrémité des terres et de Mimisan parce qu’on ne reçut pas les secours des auxiliaires d’Aquitaine. » .

Charte de Mont-de-Marsan, dite de Lobaner in Jean-Justin Monlezun, Histoire de la Gascogne, 1847, Tome 1, p.441.


“ Non seulement ils exterminèrent par l'épée et la faim les hommes, mais ils démantelèrent les tours et les murs de défense, livrèrent aux flammes basiliques, oratoires, les plus humbles chapelles, renversèrent les autels, profanèrent les tombes des saints et dispersèrent leurs ossements.”. Cartulaire de Bigorre in Jean Justin Monlauzun, l'Histoire de la Gascogne, tome VI, p. 310.

Occupation de la Gascogne
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« Des pirates Normands arrivés … allèrent dévaster les parties inférieures de l'Aquitaine; enfin arrivés dans une certaine île, ayant fait venir de la terre, ils firent des maisons pour hiverner, et s'y établirent comme en une perpétuelle demeure. ». Annales de Saint Bertin, 843


« Les Normands s'étant avancés par la Garonne jusqu'à Toulouse, pillèrent impunément le pays de tous côtés; quelques-uns, après l'avoir quitté, entrèrent dans la Galice ». Annales de Saint Bertin, 844


« Les Danois qui, l'année précédente, avaient dévasté l'Aquitaine, revinrent assaillir les gens de Saintes, et, combattus par eux, les surmontèrent et s'établirent tranquillement en ce lieu ». Annales de Saint Bertin, 845

« Les Danois se jetèrent sur les côtes de l'Aquitaine et les dévastèrent; ils attaquèrent longtemps la ville de Bordeaux ». Annales de Saint Bertin, 847


« Les Danois, par la trahison des juifs d'Aquitaine, prennent la ville de Bordeaux, la dévastent et la brûlent ». Annales de Saint Bertin, 848


« Les Normands s'emparent de Bordeaux, cité d'Aquitaine, et parcourent à leur gré le pays de côté et d'autre ». Annales de Saint Bertin, 855


« Pépin, conjointement avec les pirates danois, dévaste la ville de Poitiers et plusieurs autres lieux de l'Aquitaine ». Annales de Saint Bertin, 857

« Les Normands marchent vers la cité d'Auvergne où, après avoir tué Etienne, fils d’Hugues, avec un petit nombre des siens, ils retournent impunément à leurs navires… Pépin, fils de Pépin, qui, de moine, s'était fait laïque et apostat, s'allie aux Normands et suit leur religion… Pépin l'apostat est enlevé, par l'adresse des Aquitains, du milieu des Normands, et présenté dans cette assemblée aux grands du royaume comme traître au pays et à la chrétienté ». Annales de Saint Bertin, 864


« Un grand massacre fut fait, spécialement parmi les nobles d’Aquitaine […]. Jusqu’à ce jour, la noblesse d’Aquitaine est si ravagée que les Normands s’emparent de ses terres et qu’elle n’a pas la force de leur résister ».

André de Bergame en 860 à propos de la bataille de Fontenoy-en-Puisaye ; Andrea presbyteri Bergomatis Chronicon, 12.


« Les destructions commises par ce peuple des plus barbares qu’on appelle vulgairement Normands, transformèrent presque toute la Gascogne en un désert total, après que les paysans eurent été tués ou chassés. » La Chronique de Bazas in Monographie de 1875, extraits des « Archives historiques du département de la Gironde, tome 15.


« Ayant détruit elle-même les plus braves rejetons de son sol, elle fut alors livrée en proie aux races étrangères […]. Nul pays ne fut en état de conserver sa liberté, et il n’y eut aucun château, aucun village, aucune ville enfin qui ne succombât, à la suite d’un massacre, sous les coups des Païens ». 

Guillaume de Jumièges. Histoire des ducs de Normandie, Guizot, Caen 1826 ; Livre I, Chapitre VIII, p.17.

L’évangélisation impossible.
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« On lut la pétition de Frothaire, évêque de Bordeaux, qui ne pouvant demeurer dans sa ville à cause de l’infestation des païens demandait qu’il lui fût permis d’habiter la métropole du pays de Bourges. Les évêques rejetèrent unanimement cette pétition ». Annales de Saint Bertin, 876.


« Nous avons appris que presque toute la province appartenant au métropolitain de Bordeaux était désolée à cause des persécutions des païens, de telle manière que notre confrère ne peut plus donner de quoi vivre à ses sujets et qu’on n’y trouve plus la moindre habitation de fidèle ».   

Lettre du pape Jean VIII du 28 octobre 876 prenant la défense de Frothaire.


« Les Evêque n’ont pas été renouvelés sur leurs sièges, certains sont partis. L’Archevêque de Bordeaux a lui-même quitté en 876 sa métropole trop exposée  et, en 887, le pape se plaignait qu’il n’y soit pas encore rentré »  

Lettre d’Etienne V aux archevêques de Lyn et de Reims. Flodoard Historia Remensis IV, 1.ed.Lauer Paris 1907


« L’archevêque de Auch, de son côté, n’avait plus, en 879, que Trois suffragants installés dans les sièges orientaux tandis que l’ouest était totalement privé de pasteurs. » Lettres et décrets du pape Jean VIII, ed. Migne, Patrologie Latine, t CXVI, c.841, lettre n° 232


« La Gascogne aux années 880 est en pleine désolation. Aucun voyageur ne se risque à la traverser, surtout dans sa partie occidentale, plus touchée que les autres. » Martyrologe d’Usuard et Flodoard ed. Dom J. Dubois, Subsidia Hagioographica, n°40, Bruxelles 1965 (année 880)

La fin de la domination scandinave.
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« Une troupe infâme de Normands, ayant quitté son propre sol, a franchi nos frontières, désirant dépeupler et piller les terres que Dieu a daigné me confier par droit héréditaire ; pour que Dieu lui-même m’arrache des mains de ces abominables scélérats qui se dressaient contre moi pour me faire la guerre, je me suis agenouillé devant le tombeau du très saint martyr Sever, afin qu’il me protège par son intercession. Et de même que jadis Adrien, le roi de ce pays, après le rétablissement de sa santé corporelle, a mis le royaume et s’est lui-même mis tout entier sous la dépendance du susdit martyr, de même moi, j’ai promis de livrer à saint Sever tout le pays soumis à mon pouvoir, si je remportais la victoire, de servir en toute chose Dieu et saint Sever, et de construire, à la place d’une pauvre petite église, un magnifique et illustre monastère. Après avoir fait ce vœu, j’ai attaqué la très abominable troupe : et ce très glorieux martyr que j’avais appelé au secours fit son apparition sur un cheval blanc et orné d’armes éclatantes, et il terrassa et envoya de nombreux milliers de ces infâmes dans les geôles du Tartare [les Enfers]. À la fin, après avoir remporté la victoire, je me suis efforcé d’accomplir entièrement mon vœu… » Charte de fondation de l'abbaye de Saiint Sever.Traduction et texte original en regard dans Chartes et documents hagiographiques de l’abbaye de Saint-Sever (Landes) (988-1359), t. I, éd. G. Pon et J. Cabanot, Dax, 2010, p 112-113. in R. Mussot-Goulard, Histoire de Condom, Marsolan, 1988, p 81-82. Paris, BNF, Ms. Latin 5652.

« C’est pendant son gouvernement [= de Guilhem-Sans] que la nation perfide des Normands, christianisée en apparence mais non en réalité, envahit les rivages et les limites de la Gascogne, et s’installa dans une plaine appelée Taller (Talleras). Guilhem les attaqua si vigoureusement en ce même endroit que, aujourd’hui encore, ce lieu désolé n’est plus jonché que des ossements des tués. Mais ensuite, ils n’osèrent plus s’attaquer à la Gascogne ». « Parmi eux se trouvait un très redoutable normand appelé Airald [= Harald] qui protégé par sa cuirasse et ses armes paraissait invulnérable : les traits le touchaient mais ne le blessaient pas. Enfin il fut fait prisonnier et, sous sa cuirasse, on vit pendre à son cou la croix du Seigneur, alors qu’il en était indigne. Sitôt qu’elle lui fut retirée, il mourut. Le comte [Guilhem-Sans] offrit alors ce bois porteur de vie à notre monastère [Saint-Pierre de Condom]. Depuis, il apporte le salut, car on a reconnu sa vertu contre l’incendie, la tempête, et, aspergé de vin, dans le rétablissement des malades. On nomme toujours cette croix du nom du guerrier qui la portait. Guilhem devint ainsi prince de la province… ». Historia Abbatiae Comdomensis, d’Achery, Spicilegum, Tome XIII. in R. Mussot-Goulard, Histoire de Condom, Marsolan, 1988, p 81-82. Paris, BNF, Ms. Latin 5652.--Jarnsida (discuter) 13 janvier 2020 à 09:26 (CET) — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Jarnsida (discuter), le 7 janvier 2020 à 14:17 (CET)[répondre]

Bonjour Jarnsida,

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Signature manquante (bot) (discuter) 7 janvier 2020 à 14:17 (CET)[répondre]

POV-fork / POV-push sur les Gascons - Vikings[modifier le code]

Cher M. Joël Supéry,

Tout comme votre ouvrage n'a jamais "été dans la bibliographie conseillée à l'agrég", contrairement à ce que vous avez jadis prétendu, Wikipédia ne peut pas servir de caisse de résonance à vos thèses historiques personnelles par le biais d'articles rédigés sous couvert d'anonymat. Je vous invite à vous empêcher vous-même de vouloir utiliser cette encyclopédie collaborative comme d'un encart promotionnel. Ce type d'attitude est (hélas ET heureusement) totalement connu et récurrent ici, il nous fait perdre à tous du temps mais ne trompe personne et ne passe pas inaperçu. Bien à vous. - C.Salviani (discuter) 4 mai 2020 à 12:13 (CEST)[répondre]

Cher M Salviani,
Vous qualifiez ma thèse de « personnelle ». Plusieurs remarques :
1 -Toute thèse est personnelle avant d’être partagée.
2 -Cette thèse personnelle a suscité l’intérêt d’universitaires comme le linguiste Régis Boyer, le médiéviste Frédéric Boutoulle, ou le spécialiste de l’alimentation médiévale Alban Gautier, mais aussi de Michel Onfray (qui, il est vrai, n‘est pas plus historien que Régis Boyer). Cette thèse est donc entrée dans le champ public puisque elle a été évoquée dans des revues scientifiques (Les Annales de Normandie et la Revue archéologique de Bordeaux) et dans des titres de presse (Le Figaro, Le Point, L’Histoire).
3- Cette thèse personnelle a suscité l’intérêt d’une maison d’édition -convoitée par tous les universitaires- les éditions Autrement qui disposent d’un comité de lecture composé d’universitaires respectables et qui a jugé utile et heureux -malgré mon absence de pédigrée universitaire- de publier mes travaux.
4- Vous m’accuser de mentir lorsque j’affirme que mon ouvrage était dans la liste de l’agrégation. Il a effectivement été retenu dans la sélection d’avril 2018 à la question : « Confrontation, échange et connaissance de l’autre au nord et à l’est de Europe de la fin du VIIe siècle au milieu du Xie siècle ». Je vois bien que mon nom a été purgé du moteur de recherche du fonds Lavisse, mais votre sagacité d’archéologue aurait dû vous permettre d’en trouver la trace dans les strates de la base de données.
5- Si un comité d’experts de la Sorbonne a jugé bon d’inscrire mon ouvrage dès sa sortie dans le programme de l’agrégation quelle qu’en soit la raison -pour aiguiser l’esprit critique des agrégatifs ou trouver une faille exploitable dans cette théorie- cela signifie qu’il présente un intérêt pour la discipline et renvoie votre jugement de valeur -une thèse personnelle- à sa véritable motivation : votre incapacité à discréditer cette théorie sur le fond.
6- Votre diplôme d’agrégé ne vous autorise pas à me traiter de menteur gratuitement.
7- En 2018, j’ai vendu 3 250 exemplaires alors que la directrice de publication avait fixé la barre à 3 000 exemplaires pour que le livre soit rentable. Il a été réédité en 2019 et il est en rupture de stock en 2020.
8- En quinze année, j’ai publié trois ouvrages consacrés à cette question. Si j’ai vendu 10 000 exemplaires, c’est le bout du monde. Il n‘empêche que cette diffusion démontre que cette « thèse personnelle » est partagée par d’autres personnes que mon entourage familial et qu’elle se répand. C’est sans doute ce qui vous dérange. Une « thèse personnelle » partagée par un public grandissant et qui suscite des questionnements auxquels vous n‘avez pas de réponses à apporter met en évidence votre ignorance.
9- Dès la sortie de mon premier ouvrage en 2005, de nombreux historiens amateurs ou non avaient juré de démontrer la « supercherie ». Malgré leur envie de bien faire, je suis toujours là et j’attends les objections. Comment expliquer cette impuissance à discréditer cette théorie sur le fond obligeant mes détracteurs à s’en prendre à ma personne ? Il n’est pas nécessaire d’être historien, spécialiste des vikings ou médiéviste pour comprendre que cette impuissance ne prouve qu’une chose : cette théorie des invasions qui propose une réécriture de deux siècles de l’histoire européenne, malgré toutes ses imperfections et approximations inévitables dans un travail de synthèse et de vulgarisation, que cela plaise ou non, tient la route.
10- Les ventes de mes livres ont rapporté 20 000€ grand maximum en 15 ans. A peu près ce que vous gagnez en tant qu’universitaire en un an. Penser que je fais « ma promotion », pour de l’argent témoigne de votre grande ignorance du milieu de l’édition.
11- Ma seule motivation est de faire avancer la connaissance. Je ne trouve pas normal qu’en 15 ans, aucun de mes détracteurs n’ait pu citer un ouvrage de référence mettant fin à ce débat, je ne trouve pas normal que les médiévistes aquitains soient incapables de nous expliquer qui dominait la Gascogne aux 9e et 10e siècles et aurait empêché les Vikings de s’y installer, je ne trouve pas normal que les historiens normands n’aient jamais franchi la Loire pour étudier sérieusement les agissements des hommes du nord en Gascogne, en Aquitaine et en Provence.
12- Et je suis atterré lorsque je lis: « Les raids norvégiens au sud de la Manche, pures entreprises de piraterie, n’ont pas laissé de traces durables, sur la Loire, la Garonne ou le Golfe de Gascogne ». En d’autres termes, lorsqu’Asgeir prend Rouen en 841, il est un Danois digne d’intérêt et lorsqu’il prend Bordeaux en 848, il est devenu un Norvégien sans intérêt. Un enfant de dix ans comprend que cela ne tient pas la route. Pourtant, c’est un grand historien, Lucien Musset qui a écrit cela en 1971. Qu’allez-vous me dire ? Qu’il a raison parce qu’il a le diplôme qui va bien ?*
13- La grande richesse d’une démocratie, c’est le débat. Si au nom du maintien de l’ordre établi et du droit du plus fort, vous interdisez aux opinions divergentes de s’exprimer, si vous considérez qu’il faut être historien pour avoir le droit de poser des questions et chercher des réponses, alors vous n’êtes par un chercheur, vous n’êtes qu’un technocrate. Et si Wikipedia est noyauté par des technocrates qui jouent avec les règlements internes pour empêcher la liberté d’expression, alors, l’idéal communautaire de ce site n’est plus libertaire, mais totalitaire.
Je me doute bien que vous n’avez pas compris, M. Salviani un traitre mot de ce que j’ai écrit, mais j’ose espérer que dans cette communauté wikipédienne, il y a des gens honnêtes et courageux qui prendront le parti de la diversité -même si elle leur déplait sur le fond-, plutôt que celui du discours monolithique de l’Establishment.
Bien cordialement --Jarnsida (discuter) 6 mai 2020 à 11:36 (CEST)[répondre]
M. Supéry, aka Jules Péroy, aka @Jarnsida
1 - plus qu'une thèse personnelle, vos écrits, que l'on ne peut qualifier d'ouvrages scientifiques, relèvent en réalité bien plus de la théorie farfelue, méditée ad nauseam de manière solitaire et circulaire pendant plus d'une décennie (sur Wikipédia, sur Académia, sur Twitter, auprès d'éditeurs de faible niveau critique), que de la thèse historique sérieuse. Encore une fois, une énième fois, vous ignorez très largement les processus de construction des savoirs et des modèles explicatifs en histoire et vous vous réfugiez dans une position d'amateur brimé, galiléenne, dont le destin à venir est de surpasser la "frontière" académique imaginée pour être acclamé démocratiquement pour vos idées (on comprend l'influence de M. Onfray sur votre idéal ici). Coupons court à cette visions des choses : votre "travail", comme il a été dit et démontré, n'a pas la vocation ni le potentiel à devenir autre chose que "personnel", pour la simple et bonne raison qu'il méconnaît volontairement, avec acharnement, aveuglement et mauvaise foi l'économie des sources historiques littéraires. On peut rapidement citer tous les procédés qui traverses vos écrits : traductions fallacieuses de sources pour démontrer votre propos (Pierre Chambert-Protat, Vivien Barrière et d'autres avaient largement expliqué cette chose sur Twitter) ; utilisation de faux historiques reconnus (comme il a été démontré par Alban Gautier) ; ignorance volontaire de sources contradictoires qui n'étayent pas votre thèse et qui de fait se retrouve totalement ignorées de vous (Alban Gautier l'a aussi pointé dans son compte-rendu dans les Annales de Normandie) ; refus d'utiliser une bibliographie à jour de l'état de l'art, pour soutenir l'idée que vous seriez le seul à travailler sérieusement (kudos Alban Gautier) ; j'en passe et des meilleures, car tous ces procédés ont pour simple but de démontrer une idée - la vôtre - élaborée en amont de tout et non en aval d'une évaluation rigoureuse, critique, et équilibrée des données historiques, à savoir l'étymologie et la phonétique historique, la toponymie, la numismatique, l'archéologie, bref, tous ces micro et macro indices, des traces, qui quand ils sont honnêtement mis en balance, ensemble, n'aboutissent jamais à valider (autrement que dans votre ouvrage et dans vos papiers laudateurs adressés à vous-même sur Académia) votre hypothèse d'une principauté viking en Aquitaine / Gascogne au Moyen Âge, mais qui, quand il sont pris, sélectionnés, hachés menu par vous, vous donnent l'impression d'avoir soulevé le torchon sale du demi-complot historiographique pour identifier le pot aux roses que personne n'avait pris le temps de voir en plusieurs siècles. Pour cette raison et pour bien d'autres, votre thèse est personnelle et le restera : elle ne donnera jamais naissance à aucune école de pensée historique, puisque votre méthodologie est analogue à celle de certains érudits locaux des XVIIIe et XIXe siècles, férus de toponymie fantastique et d'étymologies sauvages. Comme il a déjà été dit, la "méthode Supéry" relève de la "superchery" : elle relève de la rhétorique circulaire, puisque vous cherchez mordicus tous les éléments qui peuvent abonder dans votre sens ("il a existé une principauté scandinave durable dans cette région"), vous les sortez de leur jus heuristique, vous en abaissez le seuil critique de recevabilité (jusqu'à l'utilisation du faux), vous les mettez dans un entonnoir critique de faible rigueur (toutes les sources relèvent du même niveau de preuve, y compris la toponymie fantastique), vous gonflez de manière démesurée l'importance d'indices qui sont admis comme étant de faible poids dans l'économie des sources, en les raccrochant à des hypothèses fondées sur des arguments ex silentio, vous falsifiez des étymologies envers et contre tout (vous transformez des toponymes d'origine latine, celtique, gallo-romaine, bien antérieurs souvent au Moyen Âge, en des toponymes militaires scandinaves, vous faites votre marché dans les noms modernes des communes au mépris de la phonétique historique), vous écartez ce qui vous contredit, ce qui ne va pas dans votre sens, ce qui ne permet pas de conclure à la même chose que vous, et vous répétez sans cesse, depuis des années, en enveloppant ça d'un discours personnel sur les raisons qui pousseraient le monde des historiens à méconnaître volontairement votre travail. Si quelqu'un vous contredit, il est tantôt un mandarin en devenir, tantôt un "historien normand" incapable de voir votre génie. Toutes ces attitudes, doublées d'attaques personnelles et d'invectives méprisantes, que l'on retrouvera sur pièce dans vos ouvrages, ont pour conséquence de saisir instantanément le lecteur confirmé, le scientifique, l'historien compétent, d'un sentiment de méfiance immédiat à l'encontre de vous en tant qu'individu et de vos écrits en tant que produit de l'esprit, et cette méfiance se retrouve justifié quand on fait face à vous en tant que personne : injures, insultes, mails menaçants, j'en passe et des meilleures.
2 - Votre deuxième point sera rapide à évacuer puisqu'il confine finalement à l'introduction ci-dessus : l'intérêt de Michel Onfray pour vos travaux se limite à celui qui lui permet d'alimenter son moulin personnel contre "l'université", les "mandarins", les "spécialistes", les "sachants", dans une forme de populisme visant à l'horizontalité mais ne produisant en réalité qu'un vague culte de la personnalité autour du "dissident" qu'il se prétend être : son propos confine en réalité lui aussi à l'attaque personnelle, ad hominem, en règle, contre "le système", faisant de lui le premier des prophètes. Puisque votre ouvrage est en réalité méthodologiquement nul, vous n'avez vraiment pas la meilleure position pour aider Michel Onfray dans sa croisade et il s'est choisi en vous un mauvais allié : vous démontrez à vous tout seul, par la médiocrité générale de votre travail et de votre personnalité face aux critiques, que sortir un livre d'histoire avec un travail sérieux et étayé n'est pas à la portée du premier venu, que cela prend, en sus du temps, des compétences que vous n'avez de toute évidence pas acquises au cours d'une formation érudite, chose que par ailleurs, un étudiant bien formé ou un chercheur de l'université a en revanche. Les historiens sont des gens besogneux, vous êtes paresseux, et vous n'aimez pas que votre paresse soit identifiée comme telle alors vous vous réfugiez derrière une attitude de dissident vertueux, alors qu'il ne s'appuie que sur une vague conception "populiste" de l'évaluation des savoirs et des connaissances. Votre deuxième point confine aussi à ce que j'évoquais dans le premier : la déformation des sources. Vous évoquez un "intérêt d'Alban Gautier" pour votre travail : en réalité, il s'explique très bien et très clairement dans le compte-rendu qu'il en fait dans les Annales de Normandie : "Le livre de Joël Supéry est à mon sens une imposture, sa méthodologie est défectueuse, ses « preuves » ne prouvent rien, ses conclusions sont fausses" ajoutant plus loin que son intérêt est plus sanitaire qu'intellectuellement motivé par l'aspect stimulant de vos pages : "L’historien [...] pourrait être tenté de balayer ce livre d’un revers de manche et d’ignorer une fois encore ce qui peut apparaître comme les élucubrations d’un pseudo-historien. Beaucoup l’ont fait, et je comprends leur attitude : quand on accuse les gens d’être volontairement obtus et de s’entendre pour vous faire taire par les tous les moyens, on ne peut pas s’attendre à un débat serein ; et puis, nous avons tous du travail, et lire attentivement 270 pages d’inepties prend du temps. J’ai pourtant accepté de lire ce livre et d’en rendre compte, et ce pour deux raisons principales. D’abord, l’usage veut que, quand un ouvrage qui se présente comme scientifique paraît, des recensions en paraissent dans des revues spécialisées : les Annales de Normandie ont accepté d’être ce lieu, et je les en remercie. L’auteur ne manquera pas de relever cette publication : j’espère qu’il y sera sensible et qu’il cessera d’accuser l’establishment universitaire d’ignorer son travail. La seconde raison est plus circonstancielle et tient aux conditions de la publication de ce livre. Jusqu’ici, Joël Supéry n’avait divulgué ses théories que sur le site Academia.edu, ainsi que dans deux livres dont la visibilité et la diffusion étaient limitées : l’accès aux publications scientifiques, qu’il s’agisse des revues à comité de lecture ou du catalogue des éditeurs « sérieux », lui était donc fermé – signe à ses yeux de l’ostracisme dont il était victime, et aux miens de l’invalidité foncière de son travail et du (relatif) bon fonctionnement des garde-fous scientifiques que sont les comités de lecture et les expertises en double aveugle. Or la parution de ce livre chez un éditeur réputé, qui a publié il y a quelques années un Atlas des Vikings de très bonne facture, pose bien des questions, d’autant plus lorsque l’ouvrage est préfacé par un des principaux prescripteurs culturels de notre temps." ; Passons à "l'intérpet" de F. Boutoulle à l'endroit de votre ouvrage : cet intérêt fait l'objet d'un bref paragraphe dans un article de 2008 (Par peur des Normands : Les Vikings à Bordeaux et la mémoire de leurs incursions. État des sources. Revue archéologique de Bordeaux, 2008, pp.25-38.), il y dit ainsi "un dernier ouvrage atteste de l'existence d'un intérêt constant pour cette question. Le Secret des Vikings de Joël Supéry amplifie les sanglantes pérégrinations des Normands dans la région natale de l'auteur. L'ouvrage, au service d'une thèse discutable et non dépourvu d'erreurs d'interprétation, suit comme les trois précédents des sources qui ne sont pas critiquées. Desservi en outre par une méthodologie défectueuse, le livre a toutefois le mérite d'engager les historiens, censés être formés à des méthodes plus rigoureuses, à ne pas laisser le sujet en déshérence", autant dire que sa conclusion est sans appel : votre ouvrage n'a pour mérite que d'être ce qu'il n'est pas, à savoir un travail historique rigoureux et méthodique, aux conclusions vraisemblables et solides, et la nature dudit ouvrage doit inciter à faire en sorte que des historiens sérieux s'y penchent pour éviter de n'avoir qu'un torchon à se mettre sous la main ; en bref, la seule réaction que suscite votre ouvrage chez les historiens compétents, c'est celle, bienvenue et sanitaire, consistant à pointer sa méthodologie défectueuse, son propos à la limite du fantastique, ses conclusions défaillantes, en s'interrogeant sur le bien-fondé d'un tel tissu de n'importe quoi dans une bonne maison d'édition, probablement obtenue au forceps grâce au soutien de ce "prescripteur culturel" qu'est Michel Onfray, qui vous sert ici de prête-nom bien commode pour mettre en avant votre figure de mouton noir.
3 - Ce qui me permet d'aller rapidement sur votre 3ème point : bravo vous avez publié un livre ! Sachez que tout le monde peut le faire, soit avec un peu d'argent, soit avec un peu de réseau, soit avec un peu de bagou et de maquillage, que certains publient des livres dans lesquels ils affirment que la bataille d'Alésia a eu lieu dans le Jura, que d'autres le font en affirmant que les aliens ont construit les pyramides, bref : n'importe qui peut publier un mauvais livre, ce n'est pas l'apanage des génies que de se retrouver en librairie, il suffit de voir ce qu'écoulent les auteurs à succès comme Deutsch ou Ferrand qu'aucun ne s'aventurerait à qualifier d'historien, tant leurs pages sont boursouflées d'erreurs, d'imprécisions, de "thèses personnelles" et de méconnaissance des sources et des méthodes historiques les plus élémentaires. Je vous renvoie aussi à la fameuse publication du "Génie du judaïsme" de BHL, qui avait suscité un commentaire critique sans appel de la part de Pierre Vidal-Naquet et de Cornélius Castoriadis en 1979 : vous n'avez ni l'envergure, ni les titres d'un BHL, pour qui je n'ai aucune affection littéraire ou philosophique ; vous n'avez pas non plus le succès éditorial et commercial d'un BHL, dieu soit loué, mais certains passages de la critique de Vidal-Naquet et de Castoriadis laissent songeurs quant à la façon dont ils s'appliquent à votre travail, à la façon dont il a franchi le seuil de la maison d'édition, et à la façon dont vous le défendez : "Il suffit, en effet, de jeter un rapide coup d’œil sur ce livre pour s’apercevoir que loin d’être un ouvrage majeur de philosophie politique, il fourmille littéralement d’erreurs grossières, d’à-peu-près, de citations fausses, ou d’affirmations délirantes." ; et d'ajouter quelques lignes plus bas : "Comment il peut se faire que, sans exercer le moindre contrôle, un éditeur, des journaux, des chaînes de télévision lancent un pareil produit, comme on lance une savonnette, sans prendre les garanties de qualité que l’on exige précisément d’une savonnette ?" ; j'adore aussi ce passage : "Sculptant, avec l’aide des médias, sa propre statue, il affirme que j’ai écrit un « rapport de police philosophique » (NDLR : vous auriez parfaitement pu dire "police historique") parce que j’ai dressé une petite anthologie de ses innombrables erreurs" ; Cornélius Castoriadis était lui monté en généralité, en soulignant la réaction vexée, indignée de BHL face à la critique, qui est peu ou prou la même que la vôtre, vous plaignant du tribunal des agrégés comme BHL le faisait déjà il y a 40 ans : "Dans la « République des Lettres », il y a – il y avait avant la montée des imposteurs – des mœurs, des règles et des standards. Si quelqu’un ne les respecte pas, c’est aux autres de le rappeler à l’ordre et de mettre en garde le public. Si cela n’est pas fait, on le sait de longue date, la démagogie incontrôlée conduit à la tyrannie. Elle engendre la destruction – qui progresse devant nos yeux – des normes et des comportements effectifs, publics sociaux que présuppose la recherche en commun de la vérité. Ce dont nous sommes tous responsables, en tant que sujets politiques précisément, ce n’est pas de la vérité intemporelle, transcendantale, des mathématiques ou de la psychanalyse ; si elle existe, celle-ci est soustraite à tout risque. Ce dont nous sommes responsables, c’est de la présence effective de cette vérité dans et pour la société où nous vivons. Et c’est elle que ruinent aussi bien le totalitarisme que l’imposture publicitaire. Ne pas se dresser contre l’imposture, ne pas la dénoncer, c’est se rendre coresponsable de son éventuelle victoire. Plus insidieuse, l’imposture publicitaire n’est pas, à la longue, moins dangereuse que l’imposture totalitaire. Par des moyens différents, l’une et l’autre détruisent l’existence d’un espace public de pensée, de confrontation, de critique réciproque. La distance entre les deux, du reste, n’est pas si grande, et les procédés utilisés sont souvent les mêmes." ; on retrouve M. Castoriadis particulièrement en forme quelques lignes plus loin, et j'ai trouvé que ces lignes vous iraient bien de même : "Il faut, en effet, un fantastique mépris de son propre métier, de la vérité certes aussi mais tout autant des lecteurs, pour inventer des faits et des citations. Il faut ce mépris du public au carré pour faire mine, lorsque ces bourdes sont relevées, de retourner l’accusation d’ignorance contre celui qui les a signalées." ; Alban Gautier souscrirait probablement à ceci : "Le respect des standards formels de rigueur n’est pas une question « formelle ». Le critique doit me dire si l’auteur invente des faits et des citations, soit gratuitement, ce qui crée une présomption d’ignorance et d’irresponsabilité, soit pour les besoins de sa cause, ce qui crée une présomption de malhonnêteté intellectuelle. Faire cela, ce n’est pas être un cuistre, mais faire son travail." ; quant au petit tapage publicitaire que vous organisez de votre livre avec M. Ferrand, M. Onfray, et les associations locales en Aquitaine, résumons ainsi : "Cette tâche du critique devient maintenant une tâche éthique et politique. Que cette camelote (NDLR : votre livre) doive passer de mode, c’est certain : elle est, comme tous les produits contemporains, à obsolescence incorporée. Mais le système dans et par lequel il y a ces camelotes doit être combattu dans chacune de ses manifestations." (vous pouvez lire l'intégralité de cet échange ici :http://www.pierre-vidal-naquet.net/spip.php?article49)
4 - Je me contenterai d'un "cf. supra" concernant les chiffres de vos ventes : il ne constituent en rien des arguments de sérieux. Je vous renvoie aux chiffres d'un Lorant Deutsch, qui a vendu des centaines de milliers, des millions, dont le travail est parsemé de grossières erreurs et idioties que je m'étais amusé à relever sur mon blog il y a de ça 5 ans maintenant : https://strathistorique.wordpress.com/2015/02/09/inventaire-non-exhaustif-des-aneries-du-metronome/
5 - Je regrette sincèrement que vous n'ayez jamais tenté de passer l'agrégation, car aussi critiquable que puisse être ce concours pour certains de ses aspects, il a au moins l'intérêt d'apprendre ce qu'est une thèse historique, ce qu'est une bibliographie, ce qu'est l'humilité et peut-être la bonne foi historique aussi : votre ouvrage ne s'est jamais retrouvé dans la "liste de l'agrégation", un tel document n'existe pas, il n'était pas non plus dans la bibliographie de la lettre de cadrage du programme "Confrontation, échange et connaissance de l’autre au nord et à l’est de Europe de la fin du VIIe siècle au milieu du Xie siècle", il n'était pas non plus dans la bibliographie des manuels d'agrégation (Atlande, Ellipses, PUR, SEDES, etc.) : il s'est en revanche retrouvé dans la liste des acquisitions de la bibliothèque Lavisse, qui a fait son travail de moissonnage thématique en achetant des livres sur son catalogue d'offre. Votre ouvrage s'étant retrouvé - par chance et par Onfray - admis dans une maison d'édition pas trop invisible, il a été sélectionné et ajouté dans un billet relatant les acquisitions récentes de la bibliothèque des préparants de la Sorbonne. Après un bref rappel du contenu du livre par Alban Gautier, il en a été retiré : cet ouvrage aurait eu pour seul impact d'induire des étudiants sérieux et pressés, parfois pas médiévistes, n'ayant pas le temps de se livrer à une analyse historiographique et heuristique générale de votre petit gravillon dans la flaque, dans des erreurs qui auraient pu gravement compromettre leurs chances de réussite. Vous déformez donc une nouvelle fois le réel pour vous donner un crédit que personne ne vous accorde.
6 - Par conséquent, aucun "comité d'experts de la Sorbonne" (lequel ?) n'a choisi votre ouvrage, là encore vous déformez les sources à votre avantage et avec une mauvaise foi exemplaire. En revanche, les bibliothécaires de la bibliothèque Lavisse ont simplement fait leur travail de moissonnage et d'acquisition, avec bonne foi assurément. Un simple regard au fond de la Lavisse vous apprendra par ailleurs que face aux dizaines de milliers d'excellentes références, votre ouvrage fait figure d'exception et d'erreur de catalogue. On remerciera les bibliothécaires d'avoir remisé ce volume et de faire en sorte que les gens sérieux mais manquant de temps n'en perdent pas plus avec vos lignes.
7 - L'agrégation n'est toujours pas un diplôme mais un concours, donnant accès à un titre, celui de professeur agrégé. Et ce n'est pas ce titre d'agrégé qui m'autorise à vous traiter de menteur, c'est la démonstration effectuée ci-dessus : vous déformez le réel à votre convenance et vous inventez des comité et des experts, vous travestissez l'intérêt d'Alban Gautier alors qu'il est avant tout sanitaire, en bref vous mentez, vous sélectionnez, tronquez, pour faire croire à l'illusion de votre génie incompris.
8 - Je réitère : le fait de vendre des livres ne constitue pas la preuve que cette thèse est autre que "personnelle". Je vous renvoie à tout une ribambelle de zozos pseudo-historiques : Jacques Grimault, Danielle Porte, Emile Mourey, etc. etc.
9 - Personne ne niera le fait que votre obstination à faire exister sur le papier vos idées farfelues sur les vikings est réelle, mais personne ne niera non plus que face à autant d'arguments sur pièces qui vous ont été fournis, communiqués, délayés, expliqués, vous persistiez. Cet état de fait en 2020 relève donc à mon sens - humble mais obligé de conclure en partie sur vous en tant que personne - de la psychiatrie, d'un délire de persécution bien ancré en vous. J'en veux pour preuve qu'en 2009, vous adressiez déjà ces propos à un administrateur de Wikipédia : "Je crois qu'en tant qu'administrateur de Wikipedia, tu as pris un gros melon, un melon de type dictatorial. Je me doute qu'entre administrateurs, on se coopte, se soutient, se donnent raison et que j'ai peu de chances d'avoir raison. tu es l'administrateur pot de fer et moi le contributeur pot de terre. Si jouer les Ceaucescu sur Wikipedia te permet de prendre ta revanche sur la vie, je suis content pour toi.Mais c'est dommage : ces hypothèses peuvent intéresser certaines personnes. Il n'y a pas que toi sur terre. Je sais que ce n'est pas facile : un péninsulaire, c'est preque un insulaire ! Je remarque que délicatement tu as gardé Tatihou (dans ton pays), Taetteholm, l'îlot proche. Je peux savoir pourquoi tu ne l'as pas cencuré (sic)? Pour montrer que tu n'es pas sectaire ? C'est hyper-cool. Content de participer à un site géré par des gars ouverts et tolérants, sérieux car toutes leurs censures sont justifiées. Vive l'internet, vive le partage des connaissances, vive ce magnifique vecteur d'idées, de nouveautés et d'innovations. Une question Hagard du Nord, c'est toi "Monsieur Vikings" sur ce site ? Moi, j'ai plutôt l'impression -au vu de tes prestations- que tu es un super-généraliste manchot, qui a des idées sur tout, notamment sur les Bas-Normands, mais qui n'est pas spécialiste de grand chiose. C'est quoi ta spécialité dans la vie ? A part censurer ..." - la teneur de vos mots, votre rhétorique du persécuté, censuré, brimé, n'a pas changé en plus de 10 ans, alors même que des dizaines de personnes se sont fendues de commentaires honnêtes et étayés sur vos propos. Un tel acharnement relève encore une fois de l'auto-conviction, de la suspension du jugement critique, et donc d'une forme de religion, dans laquelle vous êtes le prophète, le révélateur, celui qui déchire le voile et les autres, ceux qui n'adhèrent pas à votre nouvel évangile, des païens, des "gentils", pour reprendre le terme tardo-antique.
10 - Vous faites votre propre promotion, non pas financière, mais intellectuelle puisque vous entendez truffer Wikipédia avec votre travail hautement douteux, qui ne constitue pas une école historiographique reconnue, qui ne constitue pas une thèse historique validable ou même discutée sérieusement par les historiens (elle ne suscite en réalité qu'un seul commentaire : la nullité générale de votre "démonstration"). Les spécialistes de toponymie sur cette encyclopédie ne s'y seront pas trompé : l'essentiel de vos ajouts sauvages de 2009 ont été écartés et mis à la trappe, puisqu'ils procédaient de cette étymologie d'arrière-cuisine dont vous êtes le spécialiste, trouvant des mottes vikings absolument partout sur son chemin comme Danielle Porte trouver des tables de sacrifice gauloises et des statues celtiques à Chaux des Crotenay. En bref, vous essayez d'injecter dans une encyclopédie collaborative avec une forte visibilité (le site le plus visité au monde, en gros) vos idées personnelles. C'est de la promotion, et c'est proscrit ici, en plus de tout un tas d'autres choses.
11 - Ad nauseam : pour répondre à votre éternelle marotte sur "ces historiens qui ne veulent pas aller au sud de la Loire", je vous remets donc ici le propos d'Alban Gautier : "Comme d’autres historiens et philologues spécialistes du monde viking qui ont déjà critiqué les thèses de Joël Supéry, j’affirme donc que la raison principale qui nous fait rejeter son travail ne réside pas, comme semble le croire l’auteur, dans un refus obstiné et obtus d’envisager la possibilité même d’une présence scandinave durable au sud de la Garonne, et plus largement au sud de la Loire, aux ixe et xe siècles" ; et de fait, il existe bien des travaux sur les incursions Viking dans l'espace européen méridional, comme nous vous en avions cité des foules sur Twitter. Cependant, constater l'existence de tels ouvrages nuit à votre théorie personnelle, et comme de toute façon vous ne les avez pas lus, vous ne les avez pas cités dans votre propre travail, il serait vain de rappeler encore une fois en 2020 ce qu'Alban Gautier vous rappelait déjà en 2018 : "Quand on prétend « révolutionner » la science et montrer que tous ses prédécesseurs se sont trompés, on « blinde » son propos en réfutant les travaux qui portent spécifiquement sur le sujet ; or ce n’est pas le cas ici. Pourtant, Clare Downham et Elizabeth Ashman Rowe ont beaucoup écrit sur le groupe que les sagas désignent comme les « fils de Ragnar » ; les nombreux travaux de Simon Coupland ont examiné l’apport de la numismatique à la question de la présence viking en Aquitaine et au-delà ; Achim Thomas Hack a publié une étude sur les rapports entre Pépin II d’Aquitaine et les vikings ; Ann Christys a écrit une synthèse commode sur les « vikings dans le Sud », c’est-à-dire dans la péninsule Ibérique et le bassin méditerranéen; Helio Pires s’est penché sur les attestations de rançons exigées par les pillards sur le littoral Ibérique ; Sara Pons Sanz a beaucoup apporté à notre connaissance des incursions au pays Basque ; et Stephen Lewis a éclairci les conditions dans lesquelles les premiers raids sur Noirmoutier et l’estuaire de la Loire ont pu se dérouler." Alban Gautier prédisait déjà à l'époque que vous accuseriez ce relevé très très très sommaire de quelques ouvrages centraux de votre sujet d'être du "psittacisme". Je pense qu'il faut insister sur le fait que vous n'avez toujours pas bougé d'un iota et que votre rhétorique du complot normand ne tient pas face à la réalité de la bibliographie : vous ignorez assez largement ce qui s'écrit dans le champ d'étude que vous commentez à loisir selon la même formule ("personne ne s'intéresse au sujet sauf moi, je suis un génie, le seul, donc j'ai raison"), vous ignorez aussi largement ce que les autres écrivent, et vous prenez votre ignorance - que l'on est obligé de qualifier de paresse intellectuelle - comme une preuve d'une organisation collective du savoir visant à rejeter votre théorie, alors qu'elle est en réalité la trace de votre incurie, de la maigreur de vos lectures et de la paresse intellectuelle de votre travail, qui s'il a bien un seul et unique intérêt, c'est d'avoir permis à tout un tas d'historiens et d'enseignants de trouver dans votre ouvrage et dans votre stratégie de défense un exemple parfait de ce qu'est une théorie pseudo-scientifique et un "non travail" dans un TD d'historiographie, au sein de la même séance sur les pseudo-Alésia par exemple.
Je ne commenterai pas plus avant votre bouillie sur la démocratie. Vous semblez ignorer largement ce qu'est une démocratie (y compris en ce qu'elle réside dans le droit le plus fondamental à dire que vous écrivez de la merde en brique), ainsi que ce qui fait un travail d'historien, Wikipédia, un courrier électronique, une source ancienne, et un doctorant. J'ai déjà consacré un temps important à votre long message, tout comme j'avais dû consacrer un mail à mon propre directeur de thèse à qui vous aviez écrit pour "dénoncer" le fait que je vous critiquais sur les réseaux sociaux. Il ne lui a pas fallu longtemps d'ailleurs pour jauger de votre pertinence et donc décider de ne pas vous répondre. Il est habitué aux zozos qui croisent mon chemin, puisque Danielle Porte s'était fendu elle aussi d'un tel courrier à son égard pour se plaindre de son étudiant - à savoir moi. - C.Salviani (discuter) 7 mai 2020 à 15:44 (CEST)[répondre]


Cher M. Salviani,

Merci de me faire cette longue réponse, mais en préambule, quelques remarques :

1- Avez-vous lu mon dernier livre ? Non. Il ne me viendrait jamais à l’idée d’attaquer un auteur que je n’ai pas lu. Question d’honnêteté intellectuelle.

2- Pas plus que je ne me hasarderais à vous donner des leçons sur les guerriers de l’Italie préromaine, n’ayant aucune expertise dans ce domaine.

3- Vous vous permettez donc de rejeter un ouvrage que vous n’avez pas lu, sur un sujet que vous ne connaissez pas et vous fondant sur l’opinion d’un critique littéraire, spécialiste de légende arthurienne et d’alimentation médiévale, qui ne connait rien à l’Aquitaine ni à la Méditerranée médiévale ?

4- Si je comprends bien votre démarche, vous partez du principe que tout ce qu’écrit Alban Gautier est exact et vérifié parce qu’il est professeur, et tout ce que j’écris est faux ou mensonger parce que je ne le suis pas. Si c’est bien le cas, vous faites partie de ces universitaires qui sont sélectionnés pour leur capacité à répéter le dogme plutôt qu’à mener des recherches. Désolé pour vous.

J’ai lu votre réponse avec intérêt et je vous remercie de toutes ces précisions que j’ignorais.

1- Vous maintenez que mon ouvrage n’a jamais fait partie du programme de l’agrégation et qu’il est -entré par accident dans les rayons du fonds Lavisse. Pourtant, dans le magazine l’Histoire, Alban Gautier met en garde les agrégatifs : « Agrégatifs Prudence ! Au moment où l’histoire des rapports entre l’Empire carolingien et les mondes du Nord est inscrit au programme de l’agrégation d’histoire, paraît un livre qui prétend révolutionner l’histoire du phénomène viking en France ». Naïvement, j’ai imaginé qu’un tel avertissement -communiqué par voie de presse- s’adressant aux agrégatifs ne concernait pas un « ouvrage négligeable entré par accident dans la bibliothèque de la Sorbonne », mais un ouvrage signalé. J’ignorais par ailleurs que les agrégatifs de 2019 avaient tellement peu d’esprit critique que leur professeur devait écarter les mauvais livres qui pourraient les influencer. Il y a un léger relent de maoïsme!

2- Merci de m’apprendre que mon livre a été retiré du fonds documentaire de la Sorbonne après l’article d’Alban Gautier. Vous êtes décidément bien renseigné…

3- Posez-vous quelques questions si votre lucidité vous le permet. Pourquoi êtes-vous tellement à cran contre cet ouvrage alors qu’il en sort des dizaines tout aussi « rocambolesques » chaque année ? Pourquoi Alban Gautier s’est-il fendu de trois articles dans la presse pour le discréditer ? Pourquoi, Régis Boyer en son temps, avait descendu mon premier livre à la une du Figaro littéraire ? Pourquoi chacune de mes interventions à la radio est suivie d’un tollé universitaire ? Pourquoi cela embête-t-il Alban Gautier que je sois publié chez Autrement ? Vos collègues ont-ils peur du débat ? Ont-ils peur que leurs élèves leur posent des questions pour lesquelles ils n’ont aucune réponse ? Du genre : qui a empêché les Vikings de s’installer en Aquitaine aux 9e et 10e siècles ? Pourquoi les historiens normands n’ont-ils étudié que les « Danois » au nord de la Loire ? Se peut-il que ces commerçants soient entrés en Méditerranée, centre du commerce international depuis l’Antiquité, avec des ambitions commerciales ? Lorsque ceux qui me critiquent sauront répondre à ces questions, ils auront les moyens de discréditer ma lecture. En attendant, ils sont obligés de me traiter d’imposteur ou de menteur et de dire à leurs élèves de regarder ailleurs.

4- Sachez que j’ai beaucoup de respect pour les historiens, mais j’ai plus d’affinités avec certains qu’avec d’autres. J’admire les travaux Howard Zinn, Jared Diamond, Robert Latouche, Marc Bloch, Pierre Bauduin, Frédéric Durand, Michael McCormick, mais mon admiration ne va pas jusqu’à accepter comme vérité tout ce qu’ils disent. J’ai également un grand respect pour les universitaires -dans les travaux desquels je puise mes informations-, mais dans le domaine qui est le mien, -celui des Vikings dans le sud de l’Europe- les seuls qui fassent réellement le « travail » sont les archéologues. Les historiens ont depuis longtemps renoncé à chercher. Pour tout dire, je ne connais que deux historiens qui aujourd’hui travaillent sur les invasions vikings en France. Il y a Pierre Bauduin au Nord de la Loire et Stephen Lewis -un agrégatif- au sud.

6- Quant à la liste des auteurs que j'aurais négligés selon Gautier, elle est explicite. Les auteurs cités parlent de Méditerranée, Espagne et numismatique. Le seul auteur qui évoque Aquitaine et Vikings dans cette liste serait Achim Thomas Hack dont le travail "fondamental" s'intitule "Von Christus zu Odin". Il n'évoque Pépin que de manière anecdotique. Alban Gautier a trouvé cette référence de raccroc en faisant une recherche Google. Si Alban Gautier, le grand spécialiste des Vikings, vous impressionne, et bien je suis désolé pour vous. Alban Gautier démontre magistralement ce que je dis : aucun historien français ni étranger n'a jamais étudié la question des Vikings en Aquitaine -il ne pouvait pas citer Jean Renaud auteur des "Vikings de la Charente à l'assaut de l'Aquitaine", car il n'est pas historien...- et pas plus qu'Alban Gautier, vous n'avez de travail sérieux à m'opposer. Je dis juste que le travail n'a pas été fait sur les Vikings au sud de la Loire et évidemment, ceux qui se sentent visés crient : "On attaque l'institution, mes frères ! Faisons corps et repoussons cette agression scélérate!". Les biologistes, les géographes, les mathématiciens, les historiens de la Renaissance devraient se sentir agressés par ce que certains historiens du Haut-Moyen-Âge n'ont pas fait le boulot ? Je ne le pense pas.

5- M. Salviani, votre nom me disait quelque chose, mais je ne vous remettais pas. Ainsi, c’est vous qui aviez tenu des propos très discourtois à mon égard sur twitter. Donc, si je comprends bien, sous couvert de défense de l’intérêt éditorial wikipedien, votre intervention est fondée sur des griefs personnels. En d’autres termes, Wikipedia est pour vous un endroit où vous pouvez régler des comptes personnels. Je ne suis pas sûr que ce soit très éthique et cautionné par la communauté ? Mais peut-être me trompé-je ?

Bien cordialement, --Jarnsida (discuter) 10 mai 2020 à 10:23 (CEST)[répondre]

M. Supéry, aka Notification Jarnsida :, aka Jules Péroy,
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S'il y avait bien une énième absurdité à attendre de vous, c'est bien celle de la "leçon de spécialité". De deux choses l'une : ou bien vos écrits et vos qualifications font état d'une compétence suffisante et d'une insertion dans la recherche suffisante pour vous constituer en tant qu'autorité scientifique, et tant sur la forme que sur le fond vous pouvez éventuellement vous constituer comme "spécialiste", ou bien il s'agit en réalité d'une forme faible de "gatekeeping" de mauvaise qualité venant avant tout de quelqu'un qui n'a jamais suivi la moindre forme de cursus scientifique et universitaire en histoire, un outsider virulent et acculé. Je penche pour la deuxième proposition : vous cherchez à minimiser l'ampleur des critiques reçues en usant d'une rhétorique ad hominem, et vous tentez de résoudre vos propres contradictions et vos incapacités méthodologiques en en faisant une question de "personne". Or, en réalité, vous ne pouvez pas faire illusion auprès de quelqu'un d'autre que de vous-même : car il faut bien le dire clairement, votre ouvrage, vos ouvrages, vos PDF uploadés sur Académia, démontrent aisément qu'en plus de n'être ni enseignant ni chercheur en histoire, vous n'êtes pas associé à un quelconque laboratoire ou une équipe de recherche, vous n'êtes pas publié dans des revues scientifiques sur des dossiers documentaires de qualité, vous refusez ce qui constitue la mécanique démocratique et critique de construction des savoirs contemporains, et quand cet appareil vous notifie, sur pièce, en citant vos propres propos, que le niveau de votre raisonnement, de vos sources, de vos preuves, est trop faible pour constitue une avancée scientifique, vous pleurnichez contre "l'appareil".
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Il faut donc réaffirmer ici un fait têtu : vous n'êtes en réalité pas non plus spécialiste de la Gascogne ou de l'Aquitaine médiévale. Qui vous reconnaît ce titre à part vous même ? Personne. Qui recense votre ouvrage parmi les lectures incontournables sur ce sujet ? Personne. Quel universitaire, chercheur, érudit confirmé, spécialiste d'histoire médiévale fait un compte-rendu élogieux de votre ouvrage sur le plan de sa méthode, des sources employées, de la nature inédite et démontrées des interprétations soulevées ? Personne. Quel médiéviste reconnu considère que votre ouvrage permet de jeter un regard nouveau sur des sources méconnues ou ignorées ? Personne. Quelles perspectives de terrain et de recherche sont offerts par votre travail ? Aucune, car votre théorie est une impasse intellectuelle, exemplaire ceci dit puisque son seul horizon, sa seule perspective, c'est d'alimenter continuellement votre prose.
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Par conséquent, force est de constater que vous êtes avant tout spécialiste de votre propre théorie et uniquement de celle-ci. Vous n'êtes spécialiste que de votre spectaculaire syllogisme vikingo-gascon (que d'aucuns qualifieraient avec raison de débile), et en rien un spécialiste de sources médiévales, que vous ne traduisez pas (par incompétence globale en latin), que vous n'établissez pas (par incompétence globale en ecdotique), que vous ne critiquez pas (par incompétence globale en histoire), que vous utilisez de manière spécieuse ou partielle (par méconnaissance globale de l'économie des textes historiques), voire en les mêlant à des faux (par mauvaise foi), comme l'a démontré Alban Gautier.
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Alban Gautier, outre ses sujets de publications spécialisées, reste, il faut le rappeler, un docteur en histoire, un agrégé d'histoire et un enseignant en histoire médiévale et un chercheur, autant de choses que vous n'êtes par ailleurs pas. Quel que soit le sérail, les origines socio-culturelles de la personne, quelle que soit la valeur symbolique de ces titres et de l'imperfection du monde dans lequel ils prennent place, ils témoignent quoiqu'il arrive de toute une série de faits tangibles et mesurables : Alban Gautier, comme moi ou comme l'immense majorité de mes collègues historiens et archéologues, dispose d'une formation théorique et pratique, d'une connaissance érudite des sources, de leurs langues, de leur traduction, transcription, il est fort d'une base méthodologique solide, acquise comme chez tout enseignant chercheur par des années de travail sur des sujets personnels (ses articles, ses livres) et généraux (ses cours, ses séminaires de recherche, etc.), sur des études de cas comme sur des modèles explicatifs plus généraux. Alban Gautier a lu Musset bien avant vous, et comme tout historien sérieux, il brasse quotidiennement des sources primaires (ce que vous faites mal), il le fait selon une logique d'apparat critique (principe que vous ignorez), de mise en série, de présentation critique, il comprend le principe de niveau de preuve et de démonstration, d'argument ex silentio, etc.
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En cela, étant moi-même archéologue et historien de métier, je sais ce qu'est une source ancienne ou médiévale, et je suis donc en fait bien plus compétent et qualifié que vous pour discuter de ce qui constitue ou non un travail historique sérieux ou une fantaisie personnelle. Il faut le rappeler ici : si nous partons vous et moi du principe que je ne suis pas médiéviste sur la base de l'intitulé de mon sujet de thèse, partons lors dans le même mouvement du principe que vous n'êtes, vous, NI historien NI médiéviste, car on ne trouvera chez vous en fait ni sujet de thèse, ni formation spécialiste sanctionnant votre apprentissage, ni concours sanctionnant vos connaissances et vos compétences méthodologiques. Si, selon vous, je suis pas apte à critique votre ouvrage portant sur l'Aquitaine médiévale en vertu de mon sujet de thèse, je crois qu'il est nécessaire d'affirmer que vous n'êtes pas apte à écrire des ouvrages sur l'Aquitaine médiévale en vertu de l'absence totale de qualifications sur le plan du travail historique. Il faut donc réaffirmer une chose fermement : vous n'êtes intéressé que par le fait de démontrer que votre fantaisie est vraie au mépris de tout le travail des autres et surtout des remarques qui pourraient vous être opposées ou faites à l'endroit d'un ouvrage de mauvaise qualité documentaire et méthodologique, ce que d'aucuns de vos lecteurs qualifié auront déjà remarqué.
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Vous affirmez dans un même mouvement n'attaquer aucun auteur que vous n'auriez pas lu, vous drapant ainsi dans une forme de vertu que vous refusez aux autres, ce qui éclaire d'autant mieux le fait que l'essentiel de vos lubies consiste à répéter ad nauseam les mêmes passages de 1971 de Lucien Musset, comme si c'était pour les médiévistes même l'alpha et l'oméga de l'historiographie, comme si c'était le fameux establishement indémontable et sanctifié par toutes et tous à l'université, comme si nous ne lisions que ça, comme si ce qui avait été dit par Musset en 1971 était la borne d'arrêt, le butoir de terminus, la "fin de l'histoire" de la recherche historique sur les présences scandinaves en France médiévale. Vous prenez ces propos, qui vous sont pratiques et convenables pour initier votre délire, et vous les isolez, les escamotez et les montez en épingle pour lancer vos raisonnements fumistes et fumeux, tout en étant par ailleurs incapable de produire une norme bibliographique de citation viable dans votre ouvrage. On peinera donc à trouver dans votre ouvrage une utilisation de toute la bibliographie disponible, on se contentera seulement de sophismes, de troncatures honteuses, de citations d'ouvrages anciens ne constituant par ailleurs que des ouvrages généraux, d'introduction au sujet, et non des articles spécialisés. On notera par ailleurs l'absence généralisée d'une bibliographie à jour de sujet en phonétique historique et en toponymie. En bref, vous faites un usage "religieux" des écrits des autres, pour alimenter une exégèse à charge contre "le milieu des universitaires". Aussi, il faut bien souligner que ce champ lexical de l'attaque (qu'on retrouve chez Lorant Deutsch, Dimitri Casali, et d'autres) éclaire totalement la vision que vous avez de votre propre existence dans le sujet : un combat personnel, une "bataille", une querelle - solitaire en réalité - dans laquelle accusez tout le monde de n'avoir rien fait. Plus encore que d'accuser le monde entier de n'avoir rien fait, vous refusez d'admettre les failles qui s'affichent scandaleusement page après page dans votre ouvrage, car vous ne pouvez pas quitter l'idée que votre évangile est le bon. Cette suspension du jugement critique permet de voir en vous un doux dingue, un religieux, qui se fait à la fois prophète (j'ai vu), évangéliste (j'ai rapporté), et démiurge (je sais qui a dit vrai).
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Face à une telle mauvaise foi et à une telle forme de rejet de ce qu'est la pensée critique, je suis ainsi bien heureux donc que vous vous gardiez de publier des choses concernant les pratiques militaires de l'Italie préromaine, car cela voudrait dire que je devrais moi aussi me livrer - tout comme Alban Gautier et d'autres l'ont fait à votre endroit - à un compte-rendu de vos mauvaises pages (car il n'y a pas à douter que vous produiriez le cas échéant de mauvaises pages sur le sujet, quand on voit ce que votre amour pour la civilisation scandinave vous fait écrire sur elle).
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Cependant, si d'aventure vous écriviez sur l'Antiquité, pour nous expliquer qu'Henri IV descend en réalité d'Enée, tout comme vous avez après tout écrit qu'Henri IV était un lointain héritier d'une dynastie scandinave issue de personnages aussi peu palpables et tangibles historiquement que Ragnar Lothbrok, je le ferai avec gravité et sérieux, pour éviter aux acheteurs curieux et aux bibliothécaires parfois zélés de faire l'acquisition de vos feuillets douteux. Fort heureusement pour moi, Academia est gratuit, et tout le monde s'en bat les noix, n'importe qui peut y poster un PDF pour y affirmer que les Aliens ont construit les pyramides de Gizeh. D'ailleurs, n'importe qui peut aussi y poster un compte-rendu élogieux de son propre ouvrage sous un faux nom, ce que vous avez fait en utilisant le pseudonyme de "Jules Péroy" anagramme de "Jules Supéry", pour vous brosser vous-même dans le sens du poil.
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Vous affirmez ainsi qu'il faudrait avoir lu votre ouvrage in extenso pour avoir le droit d'en critiquer vos pages. Là encore, il s'agit d'un argument spécieux et d'une façon pour vous de réfuter à quiconque le droit de formuler une réserve quelconque à l'égard de vos théories. Il s'agit une autre fois d'un raisonnement circulaire : si quelqu'un n'est pas d'accord avec vous, en plus de n'être pas spécialiste d'un sujet dont vous affirmez être le seul spécialiste au monde, il n'a pas lu votre ouvrage, donc il ne peut pas vous contredire. Cette modalité du discours consiste simplement à dire que si on ne vous a pas lu, on doit se taire, et que si on vous a lu tout en n'étant toujours pas d'accord avec vous, au fond, c'est qu'on n'est pas spécialiste. Mais en réalité, que savez-vous exactement de ma lecture de votre ouvrage ? Rien. C'est une supposition infondée, un argument dont vous ne pouvez démontrer la substance, dont vous ne pouvez administrer la preuve, mais qui, dans votre combat, vous sert de paravent pour tenter de disqualifier l'émetteur de la critique (moi ou un autre). Alban Gautier l'a par ailleurs et quoiqu'il arrive fait, lire votre ouvrage. Il en a donné un long compte-rendu dans les Annales de Normandie, qui est un modèle du genre. Et pourtant, ça ne vous suffit pas. Contestez-vous sa lecture ? Oui il faut bien le constater, vous contestez sa lecture, mais pas sur les arguments qu'il produit et qu'il étale sur pièces : vous réfutez sa lecture car elle n'est pas raccord avec la haute opinion que vous avez de vous-même et de votre "travail" et car vous vous cachez opportunément derrière un "brevet de spécialité" pour disqualifier Alban Gautier.
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Il est étonnant ainsi de voir la boucle bouclée et de voir éclater devant vous le "double usage", le "double standard" que vous faites donc de la spécialité : vous revendiquez régulièrement être un outsider, un non-universitaire. Vous dites même qu'au fond c'est la cabale des universitaires normands qui a toujours jeté l'ombre sur la vérité que vous avez vue. Grâce à cela vous prétendez révolutionner l'histoire médiévale, et Michel Onfray vous emboîte le pas avec veulerie, paresse, commodité. Mais en revanche, dès lors qu'un professeur des universités, agrégé d'histoire, docteur en histoire, se retrouve avoir pour corde à son arc la question de l'alimentation médiévale, il n'est alors d'un coup plus compétent pour offrir un compte rendu de votre ouvrage. C'est fou ce que les choses sont commodes : face, vous gagnez grâce à une position galiléenne. Pile, l'autre perd puisque sa spécialité n'est pas exactement celle que vous estimez nécessaire à un compte-rendu honnête. Mais une fois qu'on prend tout ça d'un bloc, ça ne peut pas tenir, puisqu'en tant qu'outsider, vous affirmez être le seul au monde à vous être penché sur la présence scandinave en Gascogne. Par conséquent, vous affirmez en réalité que personne n'est apte à rendre compte de votre travail. Partant de là, si vous contestez la réfutabilité de vos thèses, si vous contestez même le droit ou la possibilité à quelqu'un de rendre compte de votre travail, c'est simplement que vous êtes de mauvaise foi, et qu'en plus vous ignorez tout simplement ce qu'est un travail en histoire. Ça, c'est une conclusion solide, sur laquelle une majorité s'accordera : en plus d'être manifestement un charlatan, incapable de comprendre que l'étymologie de Sévérac-le-Château est on ne peut plus gallo-romaine par exemple, incapable de ne pas écarter un faux, incapable de citer autre chose que les Annales de Saint Bertin dans un océan de sources qui ne dit pas du tout la même chose que ce que vous faites dire à ce pauvre texte maltraité, vous êtes donc un charlatan extrêmement vindicatif et vous ne pourrez jamais accepter quelconque remise en question de votre conclusion, car elle a été forgée a priori de tout travail, et que c'est la raison d'exister de chacun de vos écrits. En bref, vous êtes parti d'un cliché sur les vikings, cliché déjà vieux et remisé chez les historiens qui ferait d'eux de simples barbares incapables de former un projet politique. Puis, vous avez brodé sur cela par une suite d'hypothèses de plus en plus grosses et grossières : si les vikings étaient aptes à la politique, c'est donc qu'ils avaient un grand projet, une "grande stratégie", et que puisque cette "grande stratégie" a forcément réussi, elle a donné naissance à des formes d'état pérennes en Europe. Et puisque c'est là d'où vous venez, vous avez choisi que la Gascogne serait le terrain de manifestation de ce faisceau d'hypothèses et que c'est sur cette région que vous alliez maltraiter la toponymie historique et que vous alliez tordre tout ce qu'il était possible de tordre pour formuler une pseudo-démonstration cohérente. En réalité, il n'y avait pas besoin d'aller aussi loin pour affirmer que les vikings n'étaient pas que des brutes. Mais bon, ça, vous l'ignorez largement puisque vous ne faites pas dans la connaissance encyclopédique de la bibliographie spécialiste.
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Inutile donc au fond de répéter ce que j'ai déjà dit sur la Lavisse. Vous persistez à croire que votre ouvrage a été un jour conseillé. Mais par qui ? Par personne, la bibliothèque Lavisse étant un fond destiné aux préparants des concours de l'enseignement secondaire dans les locaux de la Sorbonne, des certifiants et des agrégatifs la fréquentent tous les jours, afin de ficher, lire, digérer, préparer des colles, dans le cadre d'un concours extrêmement intense. Ils n'ont PAS le temps de se taper tous les ouvrages sur la construction des pyramides pour se faire une idée : le but est de leur fournir une bibliographie de qualité permettant de relayer des données sûres, un usage raisonné et méthodique des sources, une présentation scientifique des faits connus par la science historique. Si on part de ce principe, votre ouvrage n'a en effet pas sa place dans une telle bibliothèque, bien qu'il ait sa place dans n'importe quel autre fond : Lorant Deutsch se trouve presque partout. On peut bel et bien avoir envie de lire de mauvais livres à la BU. L'objet spécifique de la Lavisse étant ce qu'il est, il y a donc de bonnes raisons qu'il ait été écarté après l'alerte lancée par Alban Gautier : grâce à son compte rendu, on sait désormais que votre ouvrage ne peut mener les étudiants qu'à de la mauvaise littérature et à une perte de temps (270 bonnes pages seront bien plus profitables que 270 mauvaises). Si vous n'êtes toujours pas capable de comprendre ce qu'est une année de préparation à l'agrégation, je ne peux que vous inviter à la passer, et à la rater d'ailleurs, car il n'y a pas à douter qu'une telle mauvaise foi généralisée ne peut mener qu'à l'échec. Peut-être que cela vous fera au moins lire quelques bons livres d'histoire. En tout cas le vôtre n'a jamais figuré dans aucune bibliographie de manuel, et ça, c'est du solide : personne d'autre que vous n'a jamais utilisé votre ouvrage, pour la simple et bonne raison que sa méthode et ses conclusions, ses prémices, son fond et ses formes le rendent incompatible avec la méthode historique, celle du XIXe siècle comme celle du XXIe siècle.
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Personne n'est donc au fond "à cran" contre votre ouvrage, cessez donc de le croire si important : votre livre est mauvais, il a toujours été mauvais, il restera mauvais, et ne vaut pas cette énergie. En revanche, votre tentative de falsification de Wikipédia constitue une violation importante des règles et principes fondateurs de cette encyclopédie sur laquelle je travaille depuis des années. Sur Wikipédia, qui est une encyclopédie libre et collaborative, nous obéissons au principe de vérifiabilité, de refus de la synthèse inédite, de respect des proportions et des états de l'art universitaire. Ces quelques principes permettent d'écarter votre travail, votre ouvrage, et vos théories, de tout article sur le Moyen Âge. M'intéressant depuis des années à la question des infiltrations de théories pseudo-historiques sur cette encyclopédie, vous avez en fait franchi toutes les lignes rouges qui permettent de vous mettre dans le viseur des gens qui bossent sérieusement ici et qui se méfient des prophètes. En bref, vous avez "joué au con" et vous vous êtes fait pincer. N'ayant pas le temps de me consacrer à tous les charlatans du monde, vous ne m'en voudrez pas de m'occuper de vous.
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Pour répondre à votre série de questions : 1) "Pourquoi Alban Gautier s’est-il fendu de trois articles dans la presse pour le discréditer ? 2) Pourquoi, Régis Boyer en son temps, avait descendu mon premier livre à la une du Figaro littéraire ? 3) Pourquoi chacune de mes interventions à la radio est suivie d’un tollé universitaire ?" 1) parce que votre livre a joui d'un emballage éditorial et d'une promotion qui lui donnent l'apparence du sérieux, mais qu'il constitue une camelote, une tromperie. 2) parce que votre livre a joui d'un emballage éditorial et d'une promotion qui lui donnent l'apparence du sérieux, mais qu'il constitue une camelote, une tromperie. 3) parce que votre livre a joui d'un emballage éditorial et d'une promotion qui lui donnent l'apparence du sérieux, mais qu'il constitue une camelote, une tromperie.
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En cela, je vous renvoie une nouvelle fois à la lecture de l'échange entre Pierre Vidal-Naquet, BHL, et Castoriadis, dont vous semblez vous être fait l'économie. Vous vous demandez donc "Pourquoi cela embête-t-il Alban Gautier que je sois publié chez Autrement ? Vos collègues ont-ils peur du débat ? Ont-ils peur que leurs élèves leur posent des questions pour lesquelles ils n’ont aucune réponse ?" et bien je répondrai que c'est 1) parce qu'une bonne maison d'édition devrait publier de bons livres, pas des torchons. 2) Non, ils vous ont d'ailleurs adressé une considérable liste des graves failles méthodologiques, heuristiques et herméneutiques qui émaillent votre ouvrage, vous avez choisi de ne surtout pas en prendre acte et compte. 3) Non, et d'ailleurs, si jamais un élève me posait la question, je lui répondrais la même chose.
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Inutile de répondre à votre point 6 : vous distribuez encore des badges de qui est historien, vous vous constituez comme unique spécialiste d'un sujet qui n'existe en réalité pas parce que la substance que vous lui accordez n'existe pas. En bref, vous prétendez créer les conditions rhétoriques vous permettant d'interdire à quiconque de vous contredire, et cette stratégie était déjà observable dans vos pitoyables tweets et dans les multiples réponses faites par V. Barrière, P. Chambert Protat, C. Kikuchi, etc. etc. etc. ;
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Au plaisir de voir mon droit de réponse publié sur votre site internet, mon avocat vous donnera de mes nouvelles prochainement. - C.Salviani (discuter) 11 mai 2020 à 01:21 (CEST)[répondre]


Cher M. Salviani,


1 - Quel médiéviste reconnu considère que votre ouvrage permet de jeter un regard nouveau sur des sources méconnues ou ignorées ? Personne. Quelles perspectives de terrain et de recherche sont offerts par votre travail ? Aucune, car votre théorie est une impasse intellectuelle, exemplaire ceci dit puisque son seul horizon, sa seule perspective, c'est d'alimenter continuellement votre prose. Mes travaux pointent du doigt une période et une région qui n’ont jamais été étudiées. Alban Gautier est bien obligé de le reconnaître. « Il est vrai que les travaux sur l’histoire des invasions vikings dans le sud-ouest de la France sont assez peu nombreux et que la question mériterait d’être examinée à nouveaux frais… Il est vrai qu’on peut se demander si l’ampleur, les modalités et les conséquences réelles de la présence des pirates scandinaves en Aquitaine n’ont pas été sous-évaluées par l’historiographie… Il est légitime de se demander si la présence de Vikings en Méditerranée… était liée à leur présence contemporaine en Aquitaine… Enfin, il n’est pas interdit de s’interroger sur l’existence d’une « grande stratégie » viking, qui permettrait de rendre compte de manière cohérente de la pluralité des raids et des installations en Occident. » Régis Boyer considérait en 2005 dans les pages du Figaro qu’une stratégie européenne était absurde, la lecture de mon livre a introduit le doute dans l’esprit d’Alban Gautier. Bref, mon livre ouvre des « perspectives de terrain et de recherche » quoi que vous en pensiez.

2 – Personne d'autre que vous n'a jamais utilisé votre ouvrage, pour la simple et bonne raison que sa méthode et ses conclusions, ses prémices, son fond et ses formes le rendent incompatible avec la méthode historique, celle du XIXe siècle comme celle du XXIe siècle. Vous faites référence à la méthode de Mabillon et aux travaux de Seignobos et de son école d’Histoire méthodique. Ces méthodes très rigoureuses et exigentes sont parfaitement adaptées pour les périodes très documentées, mais lorsque celles-ci ne le sont pas, cette rigueur devient -à mon avis- contre-productive. C’est ce qu’il se passe en Aquitaine aux 9e et 10e siècles dont Charles Higounet -dans le sillage de Camille Jullian- nous dit qu’ils sont des « pages blanches » de l’histoire. C’est la raison pour laquelle je me tourne vers l’approche pragmatique de Lucien Febvre de l’Ecole des Annales, qui prônait plus de souplesse dans la collection des documents et des témoignages. « L'histoire se fait avec des documents écrits, sans doute. Quand il y en a. Mais elle peut se faire, elle doit se faire sans documents écrits s'il n'en existe point. Avec tout ce que l'ingéniosité de l'historien peut lui permettre d'utiliser pour fabriquer son miel, à défaut de es fleurs usuelles. [...] » Combat pour l’histoire, 1959. Vous pouvez dire que la méthode prônée par Lucien Febvre n’est plus « à la mode » dans l’université, mais ne me dites pas que cette méthode n’est pas valable.

3- Michel Onfray vous emboîte le pas avec veulerie, paresse, commodité Monsieur Salviani, Michel Onfray serait veule et paresseux ? Décidément, votre avis d’expert sur Michel Onfray est aussi éclairé que votre avis sur mes travaux.

4- C'est fou ce que les choses sont commodes : face, vous gagnez grâce à une position galiléenne. Pile, l'autre perd puisque sa spécialité n'est pas exactement celle que vous estimez nécessaire à un compte-rendu honnête. Je vous ai déjà expliqué comment démontrer mon erreur : dites-moi qui dominait la Gascogne aux 9e et 10e siècle et a empêché les Vikings de s’y installer. Avez-vous des « articles spécialisés » vous permettant d’en savoir plus ? Votre incapacité à répondre à cette question toute bête devrait vous inviter à la modestie. Et tous vos collègues qui partagent votre sensibilité, qu’ils se bougent la couenne et repondent à cette question ! Cela fait quinze ans que j’attends une réponse, et tout ce qu'on m'oppose, ce sont des attaques médiocres sur ma non-méthodologie. Monsieur Salviani, vous voulez que vos maîtres vous caressent la tête, rendez-leur ce service et dites-nous qui dominait la Gascogne à l’époque. Si vous n’en êtes pas plus capable qu’Alban Gautier, si la seule manière de me discréditer est de m’insulter, alors vous prouvez l’immense faiblesse de votre position, celle d’un ignorant qui étant incapable d’argumenter sur le fond attaque sur la forme. Mais je ne vous en veux pas : personne n’est capable de répondre à la question que je pose. Personne ne sait ce qu’il s’est passé en Gascogne aux 9e et 10e siècles, mais de manière remarquable, ceux-là même qui avouent ne rien savoir de la région à l’époque en savent suffisamment pour affirmer que les Vikings n‘y sont pas venus… et me traiter d’imposteur. Qui sont les imposteurs ?

5- vous avez choisi que la Gascogne serait le terrain de manifestation de ce faisceau d'hypothèses et que c'est sur cette région que vous alliez maltraiter la toponymie historique et que vous alliez tordre tout ce qu'il était possible de tordre pour formuler une pseudo-démonstration cohérente. Oui, j’ai choisi la Gascogne et comme j’ai vite vu qu’aucun historien n’avait jamais fait le boulot, j’y ai enfourné une théorie des invasions vikings les présentant comme une guerre commerciale pour un accès à la Méditerranée, j'ai bidonné la traite des esclaves entre Irlande et Espagne et inventé une principauté scandinave qui aura dominé la Gascogne pendant près d’un siècle et demi. Cette « théorie » totalement capillotractée me permettait d’expliquer de manière rationnelle à la fois l’histoire du sud de la France et des invasions vikings en Occident. Comme je savais qu’aucune archive franque, espagnole, arabe, italienne, grecques, anglaise, normande et scandinave ne viendrait jamais me contredire, j’ai inventé une Gascogne scandinave qui me permettait d’expliquer les constructions navales qui firent la puissance de l’Aquitaine d’Aliénor, l’architecture des maisons landaises et basques, le droit judiciaire et les institutions politiques gasconnes et j’ai même trouvé des descendants de Vikings, les fameux Agots de Capbreton et de Biarritz, ces Visigoths qui chassaient la baleine avec des techniques de chasse et un vocabulaire scandinave. Quant à la toponymie, c’est du pipeau. La preuve, c’est que j’arrive à lui faire dire ce que je veux. Gatebourg ? un gatborg scandinave. Tralebeau ? trelleborg. Marmande ? marsmand. Lavardac ? Lavardhaug. Espartignac ? Svartinghaug. Goutevernisse ? Gudbjörnhus. Biaudos ? bjüdhus. Hossegor ? Asgeir. Béarn ? Björn. Il est vraisemblable que je me trompe pour beaucoup d'entre eux, mais il est linguistiquement peu probable que la masse des coïncidences résultent du pur hasard. Les linguistes nous disent qu’il n’y a pas de toponymes scandinaves en Gascogne… Donc je serais un escroc… Si les linguistes n’ont jamais rien trouvé, c’est parce qu’ils n’ont jamais cherché. Grosclaude et Fénié le disent : les raids vikings ont été trop rapides pour laisser des traces toponymiques… Le seul problème, c’est que personne ne sachant ce qu'il s'est passé en Gascogne, affirmer qu'il n'y a eu que des raids est un simple postulat sans valeur historique. Lorsqu’on met en avant un postulat -directement sorti du Petit Lavisse- pour se dispenser de mener des recherches qu’on n’a pas envie de mener, forcément, ça coince à un moment donné. Mais bon, comme vous n’avez pas lu mon livre, et que la critique du Télérama vous suffit pour briller en société et avoir des avis tranchés sur tout ce que vous ne maîtrisez pas…, nous pouvons difficilement avoir un débat constructif. Si vous êtes un temps soit peu intelligent, demandez-vous pourquoi vous n’arrivez pas à répondre à la question que je vous ai déjà posée à trois reprises : qui a empêché les Vikings d’envahir la Gascogne aux 9e et 10e siècles ? Pierre Bauduin n’en sait rien. Frédéric Boutoulle non plus. Vous avez d’autres spécialistes à me proposer ? Stephen Lewis peut-être ? Il n’en sait rien non plus. Bien cordialement, --92.92.104.224 (discuter) 14 mai 2020 à 23:41 (CEST)[répondre]

Transformation des mots, transformation des intentions, transformations des faits : votre unique triple spécialité, c'est la manipulation malhonnête des paroles et des mots. Vous êtes ce qu'on peut considérer comme un pur sophiste. Aucune de vos démonstration ne tend à la vérité en tant que telle.
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Alban Gautier dit "Enfin, il n’est pas interdit de s’interroger sur l’existence d’une « grande stratégie » viking" (et c'est vrai ! Alban Gautier vise simplement à dire quelque chose de banal en histoire, à savoir que la plupart des questions ont le droit d'exister et que la question n'est pas "per se" idiote, qu'elle n'est pas intellectuellement inféconde. De même qu'il existe un débat sur la grande stratégie romaine et l'impérialisme romain, de même qu'il existait un débat entre intentionnalisme et fonctionnalisme dans le cadre de l'histoire de la Shoah, de même qu'il existe un débat entre discontinuistes et continuistes concernant la naissance de la cité grecque et son rapport aux âges palatiaux mycéniens). Or, la phrase d'Alban Gautier devient sous votre plume "la lecture de mon livre a introduit le doute dans l’esprit d’Alban Gautier". Or Alban Gautier n'a jamais dit ou écrit que "en lisant le livre de Supéry, on se met à douter". On est forcés de d'admettre que face à une phrase simple, aussi facilement détournée par vous, vous n'avez de toute évidence pas les capacités intellectuelles pour comprendre ce qui est écrit dans les livres que vous avez lus, et que vous avez sélectionné et picoré tellement de choses avec maladresse et légèreté qu'on comprend mieux comment vous pouvez aboutir à Henri IV descendant de Ragnar Lothbrok. D'ici quelques années, vous finirez pas adhérer aux théories récentistes de Fomenko que ça ne m'étonnerait même pas. J'en conclus par ailleurs que vous ne comprenez pas ce qu'est une bibliographie, un ouvrage en langue étrangère, pas plus que vous n'avez le niveau pour savoir en fait ce qu'est une citation honnête, une référence scientifique, une critique ou quoi d'autre, et je pense que ce dernier exemple que vous fournissez sur vous-même prouve qu'on peut raisonnablement dire que vous n'êtes pas apte en fait à savoir ce qui se trame dans "l'esprit d'Alban Gautier" à qui vous faites dire ce qui vous convient par mauvaise foi pure. En bref, de deux choses l'une : soit vous êtes bêtes à manger du foin, incapable de comprendre deux lignes sans la déformer, et on aura raison de considérer votre travail comme l'élucubration d'un esprit trop léger pour se rendre compte de sa bêtise ; soit vous êtes simplement menteur et malhonnête, et on aura raison de douter en bloc de toute l'échafaudage avéré douteux que vous appelez "mon ouvrage".
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Transformation des intentions, mots, et faits quand vous invoquez de nouveau Mabillon et Seignobos comme référentiels méthodologiques des autres en opposition à la vôtre, qui serait soit-disamment plus moderne, plus à jour. Mais au fond, savez vous vraiment à quelle méthode on se réfère quand on travaille en histoire ? Non, je ne le pense pas. Il ne s'agit de fait pas que vous le disiez pour que ça devienne vrai. Je n'aime pas avoir à humilier les pédants qui invoquent Seignobos ou Mabillon sans les citer, mais pour insister sur le fait que vous n'avez aucune idée de la façon dont les historiens actuels "font de l'histoire", je vais vous citer un site internet amateur, destiné aux candidats aux concours de professeur des écoles. Ce site n'est ni un manuel de méthodologie, simplement une présentation honnête et relativement bien faite de ce qui constitue la base de la méthodologie historique pour l'enseignant de premier cycle, généraliste. Sur ce site, on trouve le passage suivant : "L’histoire est un mode de connaissance par traces. Ces traces, soumises au questionnement de l’historien, deviennent des sources, dont les documents écrits sont certes les plus connues, mais ne constituent qu’une des multiples variétés. Tout est source à qui sait l’interroger. Ces sources, il faut encore les étudier, les confronter en mettant en place une procédure de vérité, la démarche critique. On peut alors énoncer des faits qui s’organisent en récit. On atteint par là la vérité, d’autres questionnements et l’invention de nouvelles sources pouvant remettre en cause les acquis qui ne sont jamais définitifs. L’histoire n’énonce donc pas des vérités intangibles, mais elle met en place une procédure scientifique qui lui permet de dire vrai en fonction des sources dont elle dispose.". (http://histoireenprimaire.free.fr/ressources/simonis1.htm). C'est bien dit et c'est clair, même si ça n'est pas sous la plume d'un grand nom, et vous ne correspondez pas à cette définition : vos traces sont indémontrables (des noms de lieux que vous seul admettez car vous avez besoin de les admettre pour servir votre théorie), elles ne sont pas constituées en sources valides, par ailleurs vous utilisez des faux, ou bien vous n'admettez pas la "variété des sources" en ne vous contentant que d'une source primaire majoritaire (les Annales de Saint Bertin) au mépris de toute une économie de sources que vous écartez de fait. Vous ne les confrontez pas et cela vous éloigne de la procédure de vérité, et en plus vous refusez qu'on doute de vos conclusions. Donc vous refusez l'examen critique.
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Le fait que vous ne soyez pas capable de citer Alban Gautier sans le déformer le démontre en fait aisément : vous n'avez pas l'intention de travailler avec méthode, vous n'avez l'intention que d'invoquer des fausses querelles de méthodes, que vous prétendez préexister par essence, indépassables pour tenter de disqualifier vos critiques, en bref, vous déplacez le débat. Vous ne comprenez pas comment fonctionne la construction des savoirs scientifiques et c'est un fait têtu quand on vous lit. Prenons la citation que vous tirez de chez Lucien Febvre et que vous tronquez : "L’histoire se fait avec des documents écrits, sans doute. Quand il y en a. Mais elle peut se faire, elle doit se faire, sans documents écrits s’il n’en existe point. Avec tout ce que l’ingéniosité de l’historien peut lui permettre d’utiliser pour fabriquer son miel, à défaut des fleurs usuelles. Donc avec des mots, des signes. Des paysages et des tuiles. Des formes de champs et de mauvaises herbes. Des éclipses de lune et des colliers d’attelage. Des expertises de pierres par des géologues et des analyses d’épées en métal par des chimistes. D’un mot, avec tout ce qui, étant à l’homme, dépend de l’homme, sert à l’homme, exprime l’homme, signifie la présence, l’activité, les goûts et les façons d’être de l’homme. Toute une part, et la plus passionnante sans doute de notre travail d’historien, ne consiste-t-elle pas dans un effort constant pour faire parler les choses muettes, leur faire dire ce qu’elles ne disent pas d’elles-mêmes sur les hommes, sur les sociétés qui les ont produites – et constituer finalement entre elles ce vaste réseau de solidarités et d’entraide qui supplée à l’absence du document écrit." - ce passage se trouve dans Combats pour l’histoire, publié chez Armand Colin en 1953, p.428. Pour ma part, je trouve ce passage étonnamment efficace pour rejeter votre travail en réalité. Ce que ce passage dit c'est que quand le texte n'existe pas ou vient à manquer, c'est le cas par exemple pour mon sujet qu'est l'Italie préromaine, l'historien doit pour autant utiliser des preuves positives, concrètes, tangibles et présentées selon un processus critique pour élaborer sur celles un raisonnement historique qui se pourra être discuté sur ses prémisses, sur ses étapes, et sur ses conclusions. Cependant. Cependant vos étymologies de comptoir ne sont pas des preuves positives, concrètes, tangibles, présentées selon un processus critique, puisqu'elles sont toutes, sans exception, fausses. Qu'il s'agisse d'Hossegor ou de Bearn, de Larzac et de Sévérac-le-Chateau, les linguistes ne sont pas d'accord avec vous. Elle ne sont ainsi que des "preuves forcées" a priori, pour servir votre point de départ. Par ailleurs, en bon febvriste par ma formation, je suis capable de vous dire qu'il y a des niveaux de valeur de preuve en histoire comme dans toutes les autres sciences. La toponymie, fut-elle réelle (la vôtre ne l'est pas), ne constitue plus depuis un paquet de temps le plus haut niveau de preuve possible : nombre de toponymes se sont avérés trompeurs une fois un coup de truelle donné là, d'autres se sont révélés absolument inopérants alors même qu'il y avait quelque chose d'énorme sous le sol, car en réalité la toponymie est le résultat d'un phénomène stratifié, souvent équivoque, pour laquelle le principe de proximité phonétique ne prévaut pas. C'est un peu comme si on considérait que tous les lieux-dits "camp de César" en France sont bel et bien des "camps de César", quand on sait qu'il s'agit en réalité pour l'immense majorité de phénomènes tantôt bien antérieurs (enceintes à fossés interrompus néolithiques ou de l'âge du bronze), tantôt modernes et civils (enclos, terrasses agricoles, etc.). Vous n'avez en réalité dans votre raisonnement sur la Gascogne viking ni paysage réel, ni tuiles vikings, ni collier d'attelage viking, ni expertise de pierres vikings par des géologues. Seulement des raisonnements de proximité de faible valeur probante. Vous n'avez en réalité rien qui "signifie la présence" scandinave en Gascogne, vous élaborez sur une spectaculaire absence, sur un vide absolu que vous cherchez à tout prix à combler (la nature a horreur du vide, et je mets 10 balles que si vous aviez été corse, vous auriez écrit la même chose sur la Corse), vous fabriquez, forgez un puissant raisonnement cyclique "ex silentio" dont le but est d'expliquer à tout prix le silence par une "principauté" alors que ce silence a bien d'autres causes, d'une part potentielles et d'autre part probables, et ultimement admises. En bref, votre "approche pragmatique" c'est avant tout de caviarder et de triturer le propos de Lucien Febvre pour vous en servir comme d'une caution, alors même que vous n'êtes ni historien, ni linguiste, ni géologue, ni archéologue. D'ailleurs, l'absence de compétence dans ces domaines n'a jamais interdit à quelqu'un de poser de bonnes questions, pour paraphraser Alban Gautier, mais on est bien obligé de constater que là encore les réponses que vous proposez sont historiquement nulles.
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Oui, Michel Onfray est veule et paresseux, c'est en général comme ça qu'on peut qualifier quelqu'un qui parle de "vikingnologie" (sic) et qui se permet, en l'absence de toute connaissance du champ scientifique qu'est l'histoire médiévale, d'écrire dans la préface de votre ouvrage ces mots par exemple : "En vikingnologie, il existe un savoir constitué parles spécialistes qui s’entreglosent. Le premier qui écrit donne le ton ; il sera repris, un peu corrigé à la marge, amendé sur les bords, bricolé sur les côtés ;cette reprise sera reprise, comme on parle d’une reprise dans une chaussette, on ravaude, on raccommode,on rapièce ; cette reprise de reprise de reprise est reprise elle-même à son tour. Mais, au bout du compte, ce savoir est un même savoir, comme une vieille chaussette cent fois reprise reste la même vieille chaussette." Si l'on devait se forcer à filer la métaphore, Michel Onfray omet cependant le fait que pour l'historien ou l'archéologue, l'essentiel du travail consiste d'abord en fait à partir de la trame dégradée de cette chaussette, sa matière essentielle, les sources en somme, et il s'est formé à ce qu'est la tonte de la laine (l'élaboration des sources), à la fouler (les processus de transformation des sources, les biais idéologiques qui les traversent), la carder (ce qui a constitué les sources comme un appareil narratif pour tel ou tel pouvoir, dans tel ou tel cadre historiographique), la filer (mettre les sources ensemble pour qu'elles forment un matériau prêt à lui même former un tissu), en perdre une partie en chemin, à en restituer à la fin, par le biais de l'hypothèse sur pièce (d'autres chaussettes, des fragments épars de la même couleur, trame, laine, etc.). La paresse d'Onfray, c'est donc de se limiter à l'apparence lointaine, méprisante, défiante, de ce qu'est le champ scientifique en histoire, car l'objet de son discours c'est d'attaquer l'université en tant qu'objet social, de se constituer dans le champ du "contre-savoir" comme si les innovations étaient "un but en elles-mêmes", une forme d'objectif à tout prix, au mépris cependant de ce qui constitue l'esprit rationnel et la recherche des formes de vérité. On retrouvera cette paresse d'Onfray dans la façon dont il parle des enseignants-chercheurs comme de "patrons" comme de "chefs dans la mafia". Quelques lignes plus tard, on le retrouve dans une autre métaphore, celle, plus féodale, de l'adoubement : "S’il y a adoubement, c’est qu’auparavant il y a eu allégeance, autrement dit soumission, vassalisation et suzeraineté. Convenons que c’est la meilleure façon d’obtenir la reproduction mais nullement l’innovation." - Michel Onfray aura suffisamment lu d'histoire médiévale pour savoir par ailleurs que l'adoubement et l'hommage de vassalité sont deux choses distinctes, que l'adoubement reconnaît avant tout la relation entre un nutritus, un nourri, et son formateur, qu'il consacre la remise des armes et l'entrée en chevalerie, plus que l'entrée dans une relation de pouvoir et de clientélisme. En bref, Michel Onfray est aussi paresseux en histoire médiévale qu'en métaphores, et il n'est pas nécessaire de multiplier plus avant les exemples : son but est clair, faire feu de tout bois contre "l'intelligentsia universitaire", contre une forme de pseudo-dogme écrasant, dans le but de broder sur vous la cape de l'outsider indépendant, donc forcément plus intelligent, figure que l'on retrouve plus loin, lorsque Michel Onfray compare cette mafia universitaire à l'occupation allemande en parlant de délivrance d'un Ausweis (p. 9 de votre livre), comme si au fond les historiens n'étaient que des fonctionnaires de la Kommandantur. Il faut donc le dire fermement, le discours de Michel Onfray est une pitoyable et paresseuse insulte, utilisant la figure maintes fois éculée du David contre Goliath, d'une outrecuidance rare, et le fait qu'il vous utilise pour servir un tel discours est à la fois insultant pour vous et pour le prétendu noble but qu'il se fixe à lui-même.
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Je le répète donc : on peine à trouver un quelconque auteur, médiéviste, formé aux sources, qui considère que votre ouvrage permet de jeter un regard nouveau sur des sources méconnues ou ignorées. On trouvera au mieux un médiéviste qui dit, avec bonne foi, que la question de base n'est pas idiote, mais qu'elle est maltraitée avec véhémence et jusqu'auboutisme. On peine de même à trouver dans votre travail des perspectives de terrain et de recherche, puisque vos étymologies de comptoir sont fausses, qu'elles sont parfois parfaitement disjointes des lieux dont vous parlez (une motte dans un port totalement plat par exemple). Je perroquette encore donc : vous n'êtes en réalité pas spécialiste de la Gascogne ou de l'Aquitaine médiévale. Qui vous reconnaît ce titre à part vous même ? Personne. Qui recense votre ouvrage parmi les lectures incontournables sur ce sujet ? Personne. Quel universitaire, chercheur, érudit confirmé, spécialiste d'histoire médiévale fait un compte-rendu élogieux de votre ouvrage sur le plan de sa méthode, des sources employées, de la nature inédite et démontrées des interprétations soulevées ? Personne. Votre dernier paragraphe est donc à lire au tout premier degré : vous avez "enfourné une théorie des invasions vikings les présentant comme une guerre commerciale pour un accès à la Méditerranée", vous enfournez des proximités phonétiques en guise d'étymologies savantes au mépris de tout ce que les linguistes ont déjà écrit et dit sur la toponymie de l'Aquitaine, vous enfournez des proximités économiques et architecturales sur la navigation et vous faites absolument toutes les déformations sophistiques possibles pour les expliquer par cette principauté viking plutôt que par d'autres phénomènes bien mieux documentés par ailleurs (les structures familiales et fiscales, la proximité avec le grand commerce atlantique et l'inversion des pôles commerciaux vers le nord de l'Europe, etc.). Pour vous montrer à quel point votre théorie est absurde : qui a empêché les Massaï / Toltèques / Tang / Liao / Song / Omeyyades / Byzantins / n'importe qui d’envahir la Gascogne aux IXe et Xe s. ap. J.-C. ? Après tout, on a quelques monnaies dans la région, vous pouvez lire : PARVÉRIE (M.), «La circulation des monnaies arabes en Aquitaine et Septimanie, VIIIe-Ixe siècles » , Aquitania, tome 23, Bordeaux, 2007, p. 233-246 (http://snl87.fr/documents/Monnaiesarabes.pdf), ou François Clément, « Les monnaies arabes et à légende arabe trouvées dans le Grand Ouest », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, 115-2 | 2008, 159-187 (https://journals.openedition.org/abpo/344?lang=). Vous pourrez aussi lire sur le fait qu'on trouve en Aquitaine des monnaies arabes calibrées sur des poids carolingiens (Parvérie, M., “Deux dirhams d’al-Andalus ramenés au module et au poids des deniers carolingiens trouvés en Aquitaine”, Objetos y monedas no identificados, nº 1, 08 (2009), pp. 65-69. ; Parvérie, M., “La circulation des dirhams d’al-Andalus entre Gascogne et Aquitaine au IXe siècle”, Bulletin de la Société Française de Numismatique,(2010), pp. 144-149 ; Parvérie, M., “Questionssur l’importation de dirhams d’al-Andalus dansl’Empire carolingien”, Bulletin du Cercle d’Etudes Numismatiques, 49, 1 (2012), pp. 14-23), cela sera l'occasion de vous former à ce qu'est un espace monétaire, un espace de circulation économique, la notion d'autorité émettrice. Alban Gautier le disait déjà dans son compte-rendu, et après avoir relu une deuxième fois vos 270 pages, il faut bien le répéter : "quand on accuse les gens d’être volontairement obtus et de s’entendre pour vous faire taire par les tous les moyens, on ne peut pas s’attendre à un débat serein ; et puis, nous avons tous du travail, et lire attentivement 270 pages d’inepties prend du temps." ; j'ajouterai qu'accepter de discuter avec vous permet de soulever un autre phénomène, qui lui aussi prend du temps, celui qui consisterait à devoir vous produire, vous fournir, toute une bibliographie critique pour que vous acceptiez, consentiez enfin à reconnaître que vous racontez n'importe quoi. Sauf que c'est sans fin, quand on vous lit, on comprend en réalité que le sophisme est loi chez vous, et que tout travail de bibliographie aussi exhaustif et sérieux qu'il soit, fait par un historien, serait de la confiture donné à un cochon qui s'est vaguement fendu de 117 notes incomplètes dans un ouvrage de presque 300 pages. En bref, si l'on souhaitait appliquer la méthode historique que vous défendez, on expliquerait tout par n'importe quoi, et on affaiblirait considérablement la réalité critique des sources dont nous disposons, et si on souhaitait appliquer votre stratégie rhétorique, nous sommes coupables en réalité de la faiblesse de vos preuves. Ca ne peut pas tenir, et ça ne fera que coûter un temps précieux à des travailleurs sérieux. Votre travail est nul et non avenu, il le restera tant que vous n'aurez pas compris ça. - C.Salviani (discuter) 17 mai 2020 à 18:51 (CEST)[répondre]


Cher M. Salviani,

Vous ne répondez pas à ma question : qui dominait la Gascogne aux 9e et 10e siècles et a empêché les Vikings de s'y installer ? Pour le reste, je connais les travaux de Marc Parverie et de Jens Moesgaard. Si je n'en parle pas dans mon livre, c'est parce que ces quelques dirhams, découverts en Aquitaine, sur la Loire, en Languedoc et dans les Pyrénées, certains "hachés à la manière scandinave", ne permettent pas de prouvez quoi que ce soit, ni dans un sens, ni dans l'autre. Des Vikings ont sillonné l'Aquitaine, ils ont attaqué l'Espagne, et trouver des dirhams n'a rien d'étonnant. Ils ne prouvent ni que les Vikings soient passés par là, ni qu'ils soient restés, ni qu'ils ne soient jamais venus. Le jour où on trouvera un trésor comportant des dizaines de pièces, peut-être arrivera-t-on à tirer des conclusions, mais des découvertes fortuites de pièces isolées -ce qui est le cas aujourd'hui en Aquitaine- ne permet de tirer aucune conclusion (si ce n'est que ces pièces ont franchi les Pyrénées). Si Alban Gautier avait étudié la question, il aurait su que les découvertes numismatiques n'apportent rien pour l'instant. Demandez à Marc Parverie son avis, il ne vous dira pas autre chose. Bien cordialement,

<--Jarnsida (discuter) 19 mai 2020 à 16:18 (CEST)[répondre]
Cher M. Supéry,
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Le fait que vous pensiez pouvoir poser la question en guise d'argument démontre qu'en réalité vous ignorez absolument TOUT de ce qui a été écrit sur l'éclatement du pouvoir impérial carolingien et la naissance des principautés et pouvoirs féodaux dans le Midi et le Sud-Ouest. Le fait que vous posiez cette question démontre 1) votre méconnaissance des pouvoirs locaux 2) votre méconnaissance des réalités dynastiques 3) votre méconnaissance du réseau pagano-vicinal mérovingien dans la région 4) votre méconnaissance de la bibliographie scientifique, ancienne et récente, s'étant déjà penchée sur la question à partir des sources primaires. En bref, vous n'avez absolument aucune idée de ce que les historiens, linguistes, numismates et archéologues ont déjà écrit sur la question, et vous vous accrochez à vos deux lectures et demi, à savoir ceux que vous appelez "les historiens normands" et Lucien Musset.
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Voici donc, pour vous, une liste de souverains locaux et seigneurs, ducs et comtes, attestés par des sources latines, ayant eu autorité sur l'Aquitaine, la Vasconie / Gascogne, au cours du haut Moyen Âge. On la trouve notamment dans l'ouvrage central sur la question que vous espérez traiter depuis 20 ans, mais qui existe déjà depuis 2004 : Christian Settipani, La Noblesse du Midi carolingien : Études sur quelques grandes familles d’Aquitaine et de Languedoc du IXe au XIe siècle (Toulousain, Perigord, Limousin, Poitou, Auvergne), UPR, 2004, 398 p. (lire en ligne ici : https://books.google.fr/books?id=1tho6B1mUGMC&pg=PP6&dq=#v=onepage&q&f=false), mettant profondément à jour le travail plus ancien de Jean de Jaurgain, intitulé "La Vasconie : étude historique et critique sur les origines du royaume de Navarre, du duché de Gascogne, des comtés de Comminges, d'Aragon, de Foix, de Bigorre, d'Alava & de Biscaye, de la vicomté de Béarn et des grands fiefs du duché de Gascogne", t. 1, PyréMonde (Ed.Régionalismes), 1898, 447 p. (lire en ligne ici : https://archive.org/stream/lavasconietude01jauruoft#page/n11/mode/2up). On peut aussi citer l'ancien Monlezun, J. J. (1846) Histoire de la Gascogne Tome I (Auch), p. 294., on pourra aussi citer Michel Dillange, Les comtes de Poitou, ducs d'Aquitaine : 778-1204, Mougon, Geste éd., coll. « Histoire », 1995, 303 p. ; ou encore Auzias, L. (1937) L'Aquitaine carolingienne (778-987) (Toulouse-Paris), p. 93, et Werner (1967) 'Die Nachkommen Karls des Großen bis um Jahr 1000 (1.-8. Generation)', Karl der Große, IV, p. 447, tous deux sont bien sûrs cités par Settipani dès 1993 (Settipani, C. and Kerrebrouck, P. van (1993) La préhistoire des Capétiens 481-987, 1ère partie, Mérovingiens, Carolingiens et Robertiens (Villeneuve d'Ascq)), p. 279, et dans Settipani 2004. ; je vous renvoie aussi à ce site très utile, et extrêmement sourcé, avec toute une série de dynasties présentées en détail avec une quantité écrasante de sources, en comparaison de vos 117 notes de bas de page bien pauvrettes : http://fmg.ac/Projects/MedLands/AQUITAINE.htm ; https://fmg.ac/Projects/MedLands/GASCONY.htm ; https://fmg.ac/Projects/MedLands/gascintro.htm ; https://fmg.ac/Projects/MedLands/gascbebig.htm ; https://fmg.ac/Projects/MedLands/toulintro.htm ; enfin, pour un travail central et récent vous pourrez consulter la thèse "Pouvoirs et territoires en Aquitaine du VIIe au Xe siècle : enquête sur l'administration locale", par Jean-François Boyer. Le fait est que tous ces auteurs, français comme étrangers, se sont en réalité penchés bien avant vous et après vous sur la région et ils n'y ont pas trouvé de principauté viking, mais plutôt une zone de marche, un royaume-duché éclaté entre structures mérovingiennes et wisigothiques, expansion omeyyade et morcellement carolingien. Ils y ont vu une réalité économique locale, difficile à contrôler, ayant nécessité la lente mise en place d'une pyramide de vassalités pour entrer dans une période de croissance démographique, urbaine, et politique nouvelle au début du XIe siècle.
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Ainsi, pour la Gascogne, voici une liste de ducs :
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801-812 : Sanche Loup, « princeps » des Vascons.
812-816 : Semen Ier Loup, duc de Vasconie. Père du futur roi de Pampelune Eneko Arista.
816-818 : Garcia Ier Semen, duc de Vasconie.
818-819 : Loup III Centulle et Garcia (Ier) Semen († 819), dernier représentant de la lignée des Eudes de Vasconie, vassaux des Francs et du Royaume d'Aquitaine des Pépins.
820-836 : Aznar Sanche († 836), comte de Vasconie citérieure, Jaca et de Fezensac, fils de Sanche Loup.
836-855 : Sanche II Sanche de Vasconie Menditarra comte puis duc (en 851) de Gascogne, frère du précédent.
855-864 : Arnaud de Vasconie († 864), duc de Vasconie, fils d’Emenon, comte de Poitiers, et d’une sœur d’Aznar Sanche et de Sanche Sanche.
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Le duché devient comté par la suite, donc voici les comtes :
886-920 : Garcie Sanche, dit le Courbé , comte de Gascogne, fils d’un Sanche, peut être fils de Sanche II Sanche de Vasconie (le précédent).
920-955 : Sanche Garcie († 955), comte de Gascogne, fils du précédent.
955-961 : Sanche († 961), comte de Gascogne, fils du précédent.
961-996 : Guillaume Sanche († 996), comte de Gascogne, frère du précédent.
996-1009 : Bernard Guillaume († 1009), comte de Gascogne, fils du précédent.
1009-1032 : Sanche Guillaume († 1032), comte de Gascogne, frère du précédent.
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Par ailleurs, il faut mentionner les rois carolingiens d'Aquitaine aux temps de l'unification avec la Francie sous une même couronne :
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781-814 : Louis le Pieux ou le Débonnaire (778 † 840), fils de Charlemagne, devient roi des Francs et empereur d'Occident de 814 à 840.
814-832 : Pépin Ier (797 † 838), fils de Louis le Pieux, destitué de son titre après une révolte contre son père.
832-834 : Charles le Chauve (823 † 877) dernier fils de Louis le Pieux.
834-838 : Pépin Ier, de nouveau, après une révolte victorieuse avec Lothaire Ier contre leur père, il récupère l'Aquitaine.
838-845 : Charles le Chauve, de nouveau. Il récupère le royaume à la mort de Pépin Ier d'Aquitaine.
843/5-848 : Pépin II le Jeune (823 † ap.864) fils de Pépin Ier. Roi titulaire d'Aquitaine à la mort de son père en 838, avec le soutien d'une partie de la noblesse aquitaine. Il s'empare de Toulouse en 843 et est reconnu roi par son oncle Charles le Chauve en 845. Il est déposé en 848 par ses sujets qui se rallient à Charles le Chauve.
848-854 : pas de rois d'Aquitaine particuliers, le royaume est rattaché au royaume de Francie Occidentale.
854 : Pépin II le Jeune, de nouveau.
855-863 : Charles l'Enfant (847 † 866) fils de Charles le Chauve, couronné et sacré à Limoges en octobre 855, déchu de ses titres en 863 pour s'être marié sans le consentement de son père.
863-865 : pas de rois d'Aquitaine particuliers, le royaume est alors simplement rattaché au royaume de Francie Occidentale.
865-866 : Charles l'Enfant, de nouveau.
867-877 : Louis II le Bègue (846 † 879) frère du précédent.
877-880 : pas de rois d'Aquitaine particuliers, le royaume est alors simplement rattaché au royaume de Francie Occidentale.
880-884 Carloman II (867 † 884), roi des Francs et des Aquitains en 882 fils du précédent.
882-982 : pas de rois d'Aquitaine particuliers mais des rois francs qui se titraient parfois rois des Francs et des Aquitains.
982-987 : Louis V (v.967 † 987) futur roi de France sous le nom de Louis V, fils du roi des Francs Lothaire.
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On mentionnera aussi donc les ducs d'Aquitaine et des Marches toulousaines, issus des dynasties des Ramnulfides, des Guilhelmides, des Raimondins et autres dynasties locales, qui se succèdent dans la région au gré des jeux politiques avec le monde carolingien et ibérique :
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778-787 : Corson, en fait duc de la Marka Tolosana, nommé par Charlemagne.
790-806 : Guillaume de Gellone.
800 : Warin (Guérin) d'Auvergne, de la maison de Vergy, duc d'Aquitaine, de Toulouse, de Septimanie, comte de Mâcon, de Provence.
843 : Begon.
854-866 : Ramnulf (ou Renoul) Ier († 866) dynastie des Ramnulfides, comte de Poitiers, fils de Géraud Ier comte d'Auvergne.
888-890 : Ramnulf (ou Renoul) II († 890) dynastie des Ramnulfides, comte de Poitiers, fils de Ramnulf Ier. Il s'intitule duc d'Aquitaine après la mort de Charles III le Gros et rejette la suzeraineté du roi Eudes.
893/909-918 : Guillaume Ier le Pieux († 918), dynastie des Guilhelmides, parent (cousin supposé) de Ramnulf II, marquis de Gothie, comte d'Auvergne, de Berry, de Macon, du Limousin et de Lyon. Qualifié de dux en 893, et de dux Aquitanorum en 909.
918-926 : Guillaume II le Jeune († 926) dynastie des Guilhelmides, neveu du précédent.
926-927 : Acfred († 927) dynastie des Guilhelmides, frère du précédent. Désigne Ebles Manzer pour lui succéder.
927-932 : Ebles Manzer (dit "le Bâtard") († 934) dynastie des Ramnulfides, comte de Poitiers, fils de Ramnulf II. En 932, Raoul de Bourgogne, roi de France, lui retire cependant l'Aquitaine pour la confier à Raymond Pons.
932-942 : Raymond Pons († 942) dynastie des Raimondins, comte de Toulouse.
942-961 : Raymond II († 961) dynastie des Raimondins, fils du précédent.
962-963 : Guillaume III Tête d'étoupe († 963) dynastie des Ramnulfides, fils d'Ebles Manzer. Comte de Poitiers du Limousin et d'Auvergne.
Qualifié en 959 de « comte du duché d'Aquitaine » ou de « comte palatin d'Aquitaine », mais pas de « duc d'Aquitaine ».
963-995 : Guillaume IV Fièrebrace († 995) dynastie des Ramnulfides, comte de Poitiers, fils du précédent.
995-1030 : Guillaume V le Grand († 1030) dynastie des Ramnulfides, comte de Poitiers, fils du précédent.
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Chaudes bises, je vous laisse retourner dans vos délires et remettre une pièce dans la machine en nous soumettant un énième sophisme, qui servira de témoignage de première main lorsqu'il faudra prouver à vos lecteurs potentiels que vous racontez n'importe quoi. C.Salviani (discuter) 19 mai 2020 à 16:58 (CEST)[répondre]


Cher M. Salviani Vous ne répondez pas à ma question. Vous produisez des listes qui ne prouvent pas grand chose. Si je vous cite le gouvernement polonais en exil à Londres, je prouve qu'il y a une continuité de la Pologne et que donc la Pologe n'a pas été envahie... Arnaud de Vasconie est tué par les Scandinaves en 864. Qui le roi de France, Charles le Chauve, nomme-t-il pour le remplacer ? Car jusqu'à preuve du contraire, c'est le roi de FRance qui nomme les comtes. Pourquoi le comté gascon est-il vacant jusqu'en 886 ? En 22 ans, le roi n'a pas trouvé le moyen de nommer un comte ? Comment expliquer la démission du roi de Francie occidentale face à la vacance du pouvoir en Gascogne. Puisque les Vikings sont hors de cause, qui sème la pagaille en Gascogne ? Pourquoi en 876, Frothaire évêque de Bordeaux abandonne-t-il son siège et pourquoi en 886 refuse-t-il toujours d'y revenir ? A priori, c'est à cause de "l'infestation des païens". Qui sont ces païens ? Des Basques ?

J'ai lu les auteurs que vous citez en référence... et ils restent tous muets sur le sort de la Gascogne à cette époque... Pourquoi en 867, Charles le Chauve nomme-t-il Vulgrin, le comte d'Agen, à la tête des comtés de Périgueux et d'Angoulême. Léonce Auzias nous dit qu'il constitue une marche militaire. Contre qui ? Qui occupe Saintes prise par les hommes du Nord en 845 et Bordeaux prise en 855 par les mêmes ? Des Gascons ? des Basques ? Pourquoi Charles le Chauve ne reprend pas le contrôle de Saintes et de Bordeaux ? Qui l'en empêche ?

Je sais que vous n'êtes pas capable de répondre à ces questions. C'est normal, vous ne connaissez pas plus la période qu'Alban Gautier et comme lui, vous gesticulez. Bien cordialement, --92.92.104.224 (discuter) 20 mai 2020 à 20:13 (CEST)[répondre]