Discussion:Traînée

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Il y a un accent circonflexe à traînée.

Je ne sais pas comment on modifie le titre de l'article.

Il suffit de renommer l'article (je ne sais pas si les IP le peuvent), Mea culpa je n'avais pas vu cette faute. Merci de le dire.--David 14 jan 2005 à 21:14 (CET).

En modifiant cet article j'ai conservé les liens existants (trois vides et un très complet). Je pense néanmoin s qu'ils seraient plus à leur place dans un article d'homonymie. Jct 11 juillet 2006 à 18:30 (CEST)[répondre]

Formulation de la traînée : "on montre (voir Nombre sans dimension) que la traînée doit nécessairement s'exprimer de la manière suivante, au coefficient ½ près qui est évidemment arbitraire".
Ce facteur 1/2 doit avoir une raison mathématique ou physique autre que "évidemment arbitraire", non ? c'est le résultat d'une intégration, idem 1/2 m V² (formule physiquement très proche). Plxdesi 23 avril 2007 à 16:31 (CEST)
Je ne vois pas de raison mathématique ou physique autre que l'analogie avec la formule de l'énergie cinétique. Il me paraît important de noter qu'ici le terme V2 n'a pas pour origine une intégration mais l'analyse dimensionnelle qui permet d'obtenir les formules les plus efficaces dans l'exploitation des expériences. Ceci dit, si le mot arbitraire doit entraîner des incompréhensions et des polémiques, je ne vois aucun inconvénient à ce qu'il soit supprimé. Jct 1 mai 2007 à 15:52 (CEST)[répondre]
Le terme 1/2 provient bien d'une intégration. Voir le site de la NASA : [1] et [2]. L'analyse dimensionnelle, bien qu'elle soit pratique, passe à coté de ce type d'information. Par ailleurs, je suis d'avis qu'il vaut mieux laisser Cx sous forme de constante et non de fonction car cette fonction ne possède pas d'expression analytique. Il me semble préférable d'expliquer dans le texte que Cx dépendent entre autre de théta et de Re. M LA 11 mai 2007 à 10:42 (CEST)[répondre]
Je n'ai jamais nié (heureusement !) que la pression dynamique résultait d'une intégration. Au début, la référence drageq.html définit l'équation de la traînée par la formule classique. A la fin, il est constaté que la combinaison des termes "densité multipliée par le carré de la vitesse divisée par deux" s'appelle la pression dynamique et apparaît dans l'équation de Bernoulli. En quoi cette définition sans justification et cette remarque tout-à-fait justifiée (on retrouve à la fin ce qu'on a mis au début) peuvent-elles apporter plus d'information que la justification classique par l'analyse dimensionnelle (justification qui a été supprimée brutalement, ce fut le début de la controverse) ? Portance#Origine de la portance d'une aile montre sommairement qu'en incompressible la portance est proportionnelle au produit de la vitesse par la circulation, c'est-à-dire au carré de la vitesse, sans référence à la pression dynamique donc sans que l'introduction du coefficient ½ soit nécessaire.
Avant de lire les remarques qui précèdent, j'ai modifié la formule incriminée en la présentant comme il y est suggéré : cela me paraît plus clair et moins contestable. Néanmoins, l'argument selon lequel on n'a pas le droit d'exprimer une loi physique sous la forme d'une fonction au prétexte qu'on ne connaît pas d'expression analytique me paraît très surprenant. D'ailleurs, il existe occasionnellement des formulations analytiques : pour un très faible Reynolds, le Cx est inversement proportionnel à celui-ci et la traînée est donc proportionnelle à la vitesse. Jct 12 mai 2007 à 11:17 (CEST)[répondre]

Même remarque que pour la portance : Dans la traînée il y a la pression dynamique et la surface de référence affectée d'un coefficient. Il me semble plus logique (et plus conventionnel également) d'écrire la formule de portance en séparant la pression dynamique de la surface et de son coefficient : le groupe q = 1/2 rau V² d'abord, et le groupe S Cx à la fin.

D'autre part Re et théta ne font pas (et ne font jamais) partie de la formulation, ils ont inclus dans le terme Cx qui dépend de Re et théta et de beaucoup d'autres paramètres. Plxdesi 4 mai 2007 à 09:55 (CEST)

plus logique, plus conventionnel, ne font jamais sont des expressions à employer avec prudence. Il y a en présence deux approches du problème. Dans l'une, on décide de construire la formule en multipliant deux termes choisis a priori (cette méthode nécessiterait en particulier de définir la pression dynamique qui n'est pas une notion physique tout à fait élémentaire). Dans l'autre, on utilise l'analyse dimensionnelle pour faire apparaître la forme que doit prendre cette formule, indépendamment des connaissances que l'on a ou n'a pas en théorie de la mécanique des fluides. Il suffit de lister au départ les paramètres qui interviennent dans le phénomène.

Le caractère universel de cette dernière méthode la fait utiliser systématiquement dans toute la mécanique des fluides et au delà. Pour s'en tenir au problème actuel, elle montre comment la viscosité ou la compressibilité doivent intervenir dans la formule, ce que ne permet pas la première méthode. J'ai utilisé cette possibilité pour montrer que

  • contrairement à une croyance populaire issue de la formule présentée sous sa forme classique, la traînée n'a aucune raison d'être proportionnelle au carré de la vitesse ;
  • sauf à montrer expérimentalement le contraire, elle dépend du nombre de Reynolds ;
  • en compliquant légèrement le problème, on montrerait que, dans le cas où la compressibilité n'est pas négligeable, elle dépend aussi du nombre de Mach.

J'ai la faiblesse de croire que ces informations ont plus leur place dans une encyclopédie que la construction de la formule à partir de la pression dynamique. Jct 5 mai 2007 à 11:05 (CEST)[répondre]


Bonjour Jct. Depuis le temps que j'utilise des ouvrages (non théoriques) pour des applications aéro et hydro, je n'ai encore jamais rencontré l'expression de la traînée écrite sous cette forme. Le Re et le théta interviennent évidemment dans le Cx mais ils ne sont pas les seuls, il y a également la traînée induite par la portance. Il faudrait inclure dans la parenthèse qui concerne Cx :

tout ce qui touche à l'allongement effectif (allongement géométrique, oswald factor, effets de plaque d'extrémité),
l'effet du nombre de Mach, si la compressibilité "doit intervenir dans la formule",
la turbulence du milieu, la rugosité de surface,
l'effet de la distribution d'épaisseur, etc... On s'arrête où ?

Cela ferait plus que "compliquer légèrement" l'énoncé du problème.

On utilise généralement alpha ou "i" pour l'incidence (ou béta pour le lacet), mais pas théta. Le A qui désigne l'aire est sans doute le terme exact, mais on utilise en fait S parce que le Cx se rapporte à une Surface de référence, surface de l'aile, surface mouillée, surface frontale. Ce sont ces appellations là qui sont utilisées.

"Contrairement à une croyance populaire issue de la formule présentée sous sa forme classique, la traînée n'a aucune raison d'être proportionnelle au carré de la vitesse". Ce serait le cas si la formule classique était 1/2 rho S V², mais ce n'est pas le cas : avec l'effet des diverses composantes incluses dans le Cx, la traînée ne varie généralement pas en V². (je n'ose pas dire "jamais").

Au niveau de l'article, je pense qu'il serait souhaitable de proposer deux niveaux de lecture :

un niveau basique ou "populaire", en veillant à la simplicité et en développant (avec de valeurs) les nombreux paramètres qui composent le Cx,
un deuxième niveau plus satisfaisant sur le plan théorique. Cordialement, Plxdesi 8 mai 2007 à 11:21 (CEST)

Il me faut d'abord préciser que j'ai réagi assez vivement lorsque j'ai découvert qu'une formule et quelques phrases auxquelles j'avais réfléchi avaient été censurées sans donner de justification. A l'opposé, les formules de politesse n'ont rien à faire dans la discussion d'un article : elle doit proposer ou justifier des améliorations de celui-ci sans tenir compte des individus.

L'exemple donné ne prétendait pas à l'exhaustivité mais il décrivait simplement la formule qui apparaît dans un cas général, l'incidence et la viscosité étant les deux grandeurs physiques qui interviennent le plus fréquemment. Mon erreur a été de copier sans précaution le résultat donné dans l'article Nombre sans dimension. Cette partie de l'article doit donc être précisée sans introduire une multitude de détails qui pourraient apparaître dans un paragraphe plus technique. En effet, une présentation structurée au sens de l'informatique, idée générale/détails me paraît la plus compréhensible.

En quoi la traînée induite par la portance, évoquée de manière peut-être trop sommaire dans l'article, invalide-t-elle la formule incriminée qui est la plus générale dans la mesure où l'incidence et la viscosité sont seules en cause, cette proposition contenant à la fois la puissance et les limites de l'analyse dimensionnelle ?

Je ne me battrai sûrement pas sur les notations qui varient d'un domaine d'application à l'autre et d'un ouvrage à l'autre.

Reste le fond du problème, l'origine de la formule classique. Je viens de faire une petite modification dans Portance (sans détruire les développements précédents !) qui montre que, sous certaines hypothèses, on peut obtenir la même formule sans que la pression dynamique soit en cause. Tant que l'on ne me fournira pas d'argument physique en faveur de l'apparition de cette pression dynamique, je considérerai que la multiplication de celle-ci par une aire n'est qu'une manière de faire de l'analyse dimensionnelle sans le dire. Dans ces conditions, pourquoi refuser la référence à cette technique sous prétexte qu'elle serait "théorique" alors qu'elle n'existe que pour traiter le plus efficacement possible les résultats expérimentaux ? Elle seule permet de prendre correctement en compte les effets de la viscosité, de la compressibilité et de tout autre paramètre apparaissant dans un cas particulier. Je maintiens par ailleurs que, d'un point de vue pédagogique, la définition de la traînée comme le produit de deux termes sans donner aucune justification renforce la croyance populaire sur le caractère quadratique de celle-ci. Commandons un sondage ! Jct 9 mai 2007 à 12:15 (CEST)[répondre]


"...l'incidence et la viscosité étant les deux grandeurs physiques qui interviennent le plus fréquemment." D'accord pour l'incidence, surtout s'il s'agit d'un corps profilé, mais la viscosité (la variation de Re) me paraît secondaire voire négligeable dans des applications courantes où les décollement sont importants et les écarts de vitesse réduits. Par contre la composante de traînée induite peut être très forte (faibles allongements) et dominer largement les autres (cf. Concorde). Cette composante est représentée en partie par l'incidence, mais tout ce qui concerne l'allongement effectif ne peut et ne doit évidemment pas figurer dans la formule. Si le lecteur retient (c'est ce qui risque d'arriver puisque c'est écrit en gros) que le Cx est influencé par (Re, alpha) et rien d'autre, l'effet pédagogique est discutable. Il y a dans l'article une vingtaine de lignes sur le théorique (profilé/non profilé) et une ligne et demi pour la traînée induite...

Si vous ne voulez pas vous battre pour les notations, pourquoi ne pas reprendre simplement celles qui existent?

Sur le fond, si l'on veut faire pédagogique, c'est à dire (à mon avis) si l'on souhaite qu'un lecteur moyen de WP arrive à lire, comprenne et retienne quelque chose concernant la ou les traînées, il vaut mieux faire simple que compliqué. C'est une piste d'amélioration évidente pour cet article. Plxdesi 9 mai 2007 à 19:23 (CEST)


La traînée varie en fonction du nombre de Reynolds depuis les valeurs les plus faibles jusqu'à des valeurs très élevées, sauf à montrer expérimentalement qu'elle n'en dépend pas ou peu dans certains cas particuliers (prépondérance de la traînée induite, gamme de Reynolds particulière pour les corps moyennement profilés comme un cylindre circulaire ou une sphère pour lesquels l'incidence n'intervient pas plus, gamme beaucoup plus importante pour un corps très peu profilé). Ce genre de discussion devrait pouvoir trouver sa place dans l'article sans détruire le paragraphe Généralités qui ne doit pas entrer dans les détails.

La formule fait appel à qui est naturellement un nombre sans dimensions, sinon elle n'aurait aucun sens. Le fait que, dans des cas compliqués, il soit corrigé par un facteur analogue à celui qui corrige le résultat de l'aile elliptique ne change pas fondamentalement le problème (on pourrait associer un ou plusieurs nombres sans dimensions à chaque appendice, les gens qui étudient le problème le font probablement, mais il me semble sans intérêt de descendre ici à ce niveau de détail).

A ce propos, l'article Traînée induite rappelle, une fois de plus, que la traînée doit se calculer en multipliant la pression dynamique par une aire, sans plus de justifications. J'ai tendance à croire que cette affirmation se retrouve dans de nombreux articles, je ne vois donc pas de raison de la répéter une nouvelle fois , sauf à montrer pourquoi la pression dynamique intervient, dans un article qui tente de faire comprendre ce qu'est la traînée.

Si vous voulez bien relire mon message précédent, vous constaterez qu'il contient le mot erreur et que le paragraphe Généralités doit donc être précisé pour que le lecteur ne retienne pas que le Cx est influencé par (Re, alpha) et rien d'autre. Je suis en train de réfléchir à une formulation plus claire et plus générale que celle qui existe, à savoir Lorsqu'on ne peut négliger l'influence de la compressibilité, il est également fonction du nombre de Mach, mais il me semble inutile de l'introduire actuellement car elle susciterait automatiquement de nouvelles polémiques. Je répète donc qu'en l'état je suis d'accord : cette partie n'est satisfaisante pour personne. Accessoirement, ce qui est écrit en gros est simplement le résultat de l'écriture TeX souhaitable pour la lisibilité des formules ; je ne connais pas de moyen de réduire la taille des caractères qui me choque parfois, moi aussi.

En relisant mon message précédent vous apprendrez également que, compte tenu de la variété des domaines où intervient la traînée et de la variété des auteurs, il n'existe pas de norme pour les notations et que je n'ai donc aucune raison de m'opposer à vos choix. J'étais trop optimiste : je pensais que cela mettrait fin au moins à cette partie de la controverse mais il faut apparemment avoir le dernier mot sur tous les points, même les plus mineurs, au lieu d'essayer de comprendre la position de l'interlocuteur et de justifier sa propre position.

J'apprécierai les notions pédagogiques que vous introduirez à propos de la traînée induite que je n'ai pas trouvées dans l'article spécifique. Je suis évidemment moins d'accord pour la destruction systématique de toutes les notions que vous découvrez (démolition des paragraphes Généralités et Traînée de forme). Accessoirement, je ne comprends pas pourquoi la traînée induite serait moins théorique que la traînée de forme. Pour cette dernière, je croyais que des schémas aideraient plus à comprendre le phénomène physique que des manipulations de formules. Je peux me tromper mais il me semble que vous qualifiez de théorique, donc à éliminer, tout ce dont vous n'avez pas entendu parler.

Pour revenir au problème de fond, je maintiens que la pédagogie consiste à expliquer, même sommairement comme c'est actuellement le cas, que la formule de base n'est pas tirée d'un chapeau. J'attends donc qu'on m'explique pédagogiquement que le terme proportionnel à la pression dynamique, notion moyennement élémentaire, a une justification physique autre que la justification dimensionnelle. En effet, pour moi, cette affirmation est un acte de foi qui n'a rien de simple et, si une justification en est donnée, j'aurai appris quelque chose. Jct 10 mai 2007 à 16:20 (CEST)[répondre]

Bonjour, la suite d'explication partant de la conservation de l'énergie, passant par la pression dynamique et terminant par l'expression de le trainée peut peut-être vous intéresser : [3], [4] et [5]. Bien à vous M LA 11 mai 2007 à 10:50 (CEST)[répondre]
Sauf erreur de ma part, lorsqu'il y a conservation de l'énergie, la traînée est nulle. Jct 12 mai 2007 à 11:17 (CEST)[répondre]

La formulation q S Cx n'est pas un acte de foi de quoi que ce soit, c'est l'écriture la plus simple pour calculer une traînée. Je n'ai pas dit que la traînée ne dépend pas du Re; si l'on va du tout petit Re aux plus grands, cela change tout bien sûr, mais dans un cas appliqué la variation (limitée) du Re a des effets suffisamment secondaires pour qu'il ne paraîsse pas utile de faire figurer Re aux premières loges dans la formule; ça complique trop le premier niveau de lecture. Plxdesi 10 mai 2007 à 17:52 (CEST)

Cette défense obstinée de la formule qui doit apparaître systématiquement dans tous les articles concernant la traînée ou la portance n'est qu'une réponse très partielle à mes différents commentaires sur la physique de la traînée, la prise en compte de l'allongement, les améliorations à apporter au paragraphe Généralités, les notions pédagogiques sur la traînée induite, le fait que celle-ci serait moins théorique que la traînée de forme (!), etc.

Il me semble voir enfin l'origine du conflit (j'ai l'esprit lent). L'article Traînée induite est un article d'aérodynamique technique qui présente des données pratiques sans s'appesantir sur les explications. J'imagine qu'il y a ou qu'il y aura de nombreux articles de ce type sur lesquels je n'ai, en principe, pas de commentaires à faire. A l'inverse, je pense qu'un article nommé Traînée ou Portance doit donner quelques explications à caractère général au lieu de répéter les recettes, développées avec des valeurs, contenues dans ces articles spécialisés auxquels l'article général doit renvoyer. Jct 11 mai 2007 à 10:07 (CEST)[répondre]

Bonjour Jct. Le choix qui a été fait de cette formule T = q S Cx (T étant la Traînée) a été un choix pragmatique des Mécaniciens des Fluides. L'historique de ce choix est précisé dans l'article (c'est Richard Knoller qui a proposé l'indexation de toutes les coefficients de pression -et donc du Cx- sur la pression dynamique)(on en reparle plus bas dans le sujet "Couche Limite et le fameux coefficient 1/2 de la définition du Cx")). Avant cette convention, les textes relatant des essais en soufflerie commençaient souvent par "les efforts mesuré sur le corps se sont montrés proportionnels au carré de la vitesse" (voir les rapports d’Eiffel). On n'était donc pas loin de la formule T = q S Cx (puisque q est, par définition, proportionnel au carré de la vitesse). Pour la Masse Volumique intervenant dans q, Eiffel, dans ses textes, faisait une correction rapportant ses efforts à une Masse Volumique de l'air standard (en gros 1,225 Kg/mcube).
En fait, cher Jct tu te fais l’interprète de beaucoup de gens qui cherchent à comprendre ce choix T = q S Cx et qui, naturellement, se demandent si cette formule est une révélation divine ou, pour le moins, si elle a une signification physique. Une première réponse qu'on peut faire à ces deux questions est que les Mécaniciens des Fluides se moquent bien de justifier cette formulation : elle fonctionne et ils construisent leurs avions avec.
Une deuxième réponse est que, pour les Reynolds aéronautiques, cette formule a une vraie signification physique (voir par exemple le Cx "quadratique" de la sphère en fonction du Reynolds qui se maintient peu ou prou constant dans la "plage de Newton", juste avant sa crise de traînée, image ci-contre)
Dans cette plage de Newton, le Cx "quadratique" de la sphère peut donc bien être tiré de T = q S Cx et ceci pour une grande plage de Reynolds, avec un Cx à peu près constant.
La complication, c'est qu'il existe aussi une autre formulation du Cx (en fait il en existe un certain nombre d'autres, disons cinq ou six), le Cx linéaire ou Cx de Lamb (Cx = T/[Mu V D], par exemple pour la sphère de diamètre D dans un fluide de viscosité dynamique Mu), Cx linéaire qui, lui, a une signification physique pour les très faibles Reynolds (ce qui correspond à l'écoulement autour des corps en décantation). Or cette formulation du Cx linéaire peut également être utilisée en dehors de la zone où elle a une signification physique (le régime de Stokes) : en dehors de cette zone, elle n'a plus de signification physique, mais elle reste numériquement exacte.
De la même façon que la formulation du "Cx quadratique" n'a plus de signification physique pour les faibles Reynolds mais qu'elle est numériquement exacte (c'est pourquoi cette courbe rouge est valide).
Comparaison du Cx quadratique et du Cx linéaire selon le Reynolds
Résultat des courses, on peut afficher, en fonction du Reynolds, ces deux formulations du Cx sur un même graphe.
C'est le graphe ci-contre (où l'on retrouve la forme particulière du Cx quadratique, en rouge): Chacune des deux courbes est numériquement exacte. On note que, pour les faibles Reynolds, la courbe bleue présente une ordonnée constante (la traînée de la sphère valant 3 pi Mu V D, le Cx linéaire, en référence au diamètre D, vaut 3 Pi).
La conclusion qu'on peut tirer de tout cela c'est que la formulation du Cx quadratique est une formulation d'ingénieurs et que les ingénieurs s'y tiennent parce que ça marche !
Amicalement, Bernard de Go Mars (discuter) 8 mars 2022 à 11:55 (CET)[répondre]

Épaisseur de la Couche Limite turbulente[modifier le code]

Bonjour à tous. Je note, à propos de la transition de la Couche Limite : "Elle est alors plus fine et dissipe plus d'énergie que la couche laminaire." Il convient d'expliciter le sens de "Elle" (sans aucun doute la Couche Limite). Mais il faut aussi corriger "plus fine" car la Couche Limite turbulente est plus épaisse que la Couche Limite laminaire. Amicalement, Bernard de Go Mars (discuter) 9 mai 2016 à 12:06 (CEST)[répondre]

En l'absence de toute réaction, je corrige par moi-même cette erreur gênante... Bernard de Go Mars (discuter) 24 juin 2016 à 14:58 (CEST)[répondre]

Couche Limite et le fameux coefficient 1/2 de la définition du Cx[modifier le code]

Chers vous-autres, j'ai effectué quelques modifications accentuant la dichotomie Couche Limite/Écoulement : il est en effet essentiel d'aider les impétrants à bien séparer ces deux notions. Parler d'un écoulement laminaire ne veut trop rien dire (parle-t-on de l'état de la Couche Limite ou de l'état des filets fluides au-dessus de la Couche Limite ? Dans les faits, on peut avoir un écoulement sans décollement (notable)(donc assez laminaire) avec une Couche Limite turbulente.


Oui le coefficient 1/2 présent dans l'actuelle formule unifiée du Cx est arbitraire. Il a été proposé en mars 1923 à l'issue d'une concertation de tous les grands aérodynamiciens de l'époque (dont Eiffel, Crocco et surtout Prandtl qui relaya la proposition simplissime de Richard Knoller, proposition du fameux coefficient 1/2 qui indexe de fait le Cx sur la Pression Dynamique). Je note dans un de mes textes :

Il est dit dans la Note Technique NACA N° 134 : « Dans l’hebdomadaire Aerial Age du 3octobre [1921], le Professeur Prandtl commentait les avantages de réduire la vitesse de l’air à l'expression 1/2 ρV² comme proposé en premier en 1914 par le Professeur [Richard] Knoller et adopté par tous les laboratoires allemands [et Autrichiens] depuis 1917. Il a également préconisé l'introduction générale de coefficients absolus. » [On disait plus facilement, à l'époque, « coefficients absolus » que « coefficients adimensionnels ». STANDARDIZATION AND AERODYNAMICS, NACA Technical Note N° 134, by : William Knight, Prof. L. Prandtl, Göttingen, Prof. von Karman, Aachen, Col. Ing, G. Costanzi, Rome, W. Margoulis, Paris, Lieut. Col. Ing. R. Verduzio, Rome, Dr. Ing. Richard Katzmayr, Vienna, E. B. Wolff, Amsterdam, Dr. A. F. Zahm. http://authors.library.caltech.edu/47897/1/KNInacatn134.pdf

Avant cette unification, chaque chercheur (dont Eiffel) y allait de sa propre définition. Amicalement, Bernard de Go Mars (discuter) 5 janvier 2019 à 12:43 (CET)[répondre]

Traînée induite[modifier le code]

Il est dit dans l'article :"À l'aval d'une aile d'envergure finie apparaissent des lignes de tourbillons consommateurs d'énergie qui sont à l'origine d'une traînée induite par la portance." N'est-ce pas plutôt à l'extrémité (bords marginaux) des ailes ? Amicalement, Bernard de Go Mars (discuter) 7 janvier 2019 à 11:40 (CET)[répondre]

Le fameux "frottement de l'air"[modifier le code]

La première phrase de l'article indique que la traînée est "la force qui s'oppose au mouvement d'un corps dans un liquide ou un gaz et agit comme un frottement". Le sourçage est un dictionnaire de Physique. Instinctivement, c'est justement le genre de sourçage que je ne proposerais pas car les profs de physiques sont (en général) de piètres mécaniciens de fluides. Disons qu'ils courent après d'autres lièvres que les mécaniciens des fluides. Dire que la traînée agit comme un frottement est exactement ce qu'il ne faut pas dire puisque le frottement (d'une pièce sur une autre) se fait selon des lois particulières (le frottement est en général indépendant de la vitesse et des surfaces de contact, par exemple), ces lois particulières n'étant pas celles de la traînée aérodynamique (ou hydraulique), loin s'en faut.
Pour simplifier, on pourrait dire que les physiciens, en Mécanique des Fluides, ont quelques siècles de retard (ils en sont souvent restés à la Mécanique des Fluides collisionnelle de Newton) : il y a une bonne raison à cela : cette Mécanique des Fluides collisionnelle leur permet de faire quelques beaux calculs et cela leur suffit. Mais ladite Mécaniques des Fluides collisionnelle n'existe pas sur Terre, même si elle existe en atmosphère raréfiée lors de la rentrée atmosphérique des vaisseaux spatiaux (ce qui d'ailleurs est à porter au crédit de Newton). Amicalement, Bernard de Go Mars (discuter) 4 avril 2022 à 12:01 (CEST)[répondre]