Discussion:Rue de Tournon

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Regrettable que vous ayez indiqué que la comtesse d'Houdetot ( Sophie-Elizabeth) ait possédé le 12 rue de Tournon et y soit décédée. C'est une erreur grotesque commise par tous les historiens de Paris qui ont confondu Sophie Eliabeth épouse de Constant César d'Houdetot avec ma parente Madeleine Masseron épouse de Frédéric d'Houdetot, pair de France qui en 1820 acheta cet immeuble à la famille Lesage.

Bien à vous

Jean Hesbert

Je reviens encore vers vous pour cette regrettable mention qui veut que la comtesse d'Houdetot, Sophie Elizabeth La Live de Bellegarde ait habité, possédé et soit décédée au 12 rue de Tournon. C'est là le résultat de la recopie servile d'écrits du XIXe et notamment de ceux de Saint-Fargeau peu scrupuleux sur la qualité de leurs sources.


10 fevrier 2013 Jean Hesbert : Une fois de plus les Houdetot ont habité au faubourg Saint-Honoré. J'ai récemment relevé cette mention dans Annonces Affiches et Avis page 2399 du 6 septembre 1785  : 5 septembre 1785 avis de décès, J.Ody, suisse de M.le comte d'Houdetot, rue Saint-Honoré, Saint-Roch. Vous pourrez utilement vous reporter à deux ouvrages que j'ai récemment publiés aux éditions Guénégaud: Frédéric d'Houdetot et Madeleine Masseron 1778-1870 et La découpe des hôtels d'Entragues.


Bonsoir,

De retour demain pour terminer cet article, bien cordialement--Alain valtat 25 août 2010 à 19:00 (CEST)

Erreur probable[modifier le code]

Je note que le "cheval d'airain" est décrit à la fois au n°27 et au n°30. C'est à dire des deux côtés de la rue. La faute se trouve aussi dans la source, le "Dictionnaire des rues et monuments de Paris en 1855". Clément Marot avait sa propriété au n°27. On peut voir que près de 10 ans après l'attribution de cette propriété, sur les plans d'époque de Paris (Le plan dit de St Victor, 1550 ou le plan Truschet, 1552) il semble y avoir bien moins de bâtiments que l'on ne compte de numéros aujourd'hui. On peut donc supposer que la propriété s'étendait un peu d'un côté ou de l'autre du n°27 du côté des numéros impairs, mais sûrement pas au numéro 30.

Il est toutefois possible qu'il s'agisse d'une ancienne numérotation (Dans cet article, le n°19 est décrit comme ancien n°42). En ce cas ne doit-on pas choisir de ne signaler que les numéros actuels ? Actualiser les infos ? Cette fausse adresse met en doute toutes les autres.

10 février 2013. Jean Hesbert, 12 rue de Tournon, (jean.hesbert@gmail.com) Non, il ne s'agit pas d'une erreur. Dans l'avant dernière décennie du XVIIIe siècle contrairement à ce qu'avancent beaucoup d'historiens précisant que la première numérotation des rues ne se fit qu'à la Révolution, on constate que les immeubles de certaines rues portaient déjà des numéros. Un bel exemple est tiré du Minutier central des Archives nationales : " Procuration donnée le 24 mai 1784 pardevant Me Trutat : Jean-François Galaup de La Pérouse, demeurant ordinairement à Albi étant présent à Paris logé rue Montorgueil n° 108 constitue procurataire dame Eléonore Broudou son épouse , lequel est sur le point d’entreprendre un voyage au long cours ... " . Les immeubles de la rue de Tournon situés à ce jour aux numéros impairs pouvaient être dotés dans cette décennie de numéros pairs et inversement, ce qui ne laisse pas de surprendre aujourd'hui.Je n'ai pas encore réussi à en trouver les critères d'attribution. L'origine de cette mesure pourrait être due à Lesclapart {Almanach de Paris, contenant la demeure, les noms et qualités des personnes de condition [ je ne l'ai pas encore consulté] qui attribua un numéro à chaque maison ou immeuble pour bien le différencier. La police n'y vit pas d'inconvénients. S'agit-il de la même réalisation que celle de Martin Kreefelt éditeur de l'Almanach de la Poste en 1779 ( je n'ai pas trouvé trace de cet almanach à la BNF) .

S'agissant des numéros de la rue de Tournon, voici quelques éléments intéressants. En ce qui concerne le futur 12 rue de Tournon, il correspondait à la "numérotation royale" du n° 6 : 1788 Annonces Affiches et Avis Divers BN Arsenal 8 H 26195 5 février 1788 page 362, Jolie boutique de limonadier propre pour d’autres états avec laboratoire entresol alcôve balcon et cave, rue de la Comédie-Française, s’adresser au portier hôtel de La Fautrière & à M. Lesage propriétaire rue de Tournon n° 6 [ Jean-Baptiste Lesage a acquis de Michel Neveu et de son épouse le futur 12 rue de Tournon, le 16 février 1787]. Autre exemple : Louis Pierre Lemonnier démolit l'hôtel de Chatillon situé à l'angle de le rue de Tournon et du Petit-Bourbon (partie ouest de l'actuelle rue Saint-Sulpice)( Vente chez Gueret le 30 décembre 1777 du fait de la succession du chevalier de Vaudetard]. Ceci correspond aux actuels numéros 2 et 4 rue de Tournon et à la numérotation révolutionnaire n° 1136 et n° 1135. Mais avant la révolution c'est un autre numéro qui apparaît : 1785 Annonces Affiches et Avis Divers BN Arsenal 8 H 26195 page 170, 9 février 1785, "plusieurs terrains en face du Palais de Bourbon et qui doivent en faire la place, s’adresser à M. Le Monnier rue de Tournon n° 14. "

Je complète mon propos par la citation de trois autres sources sachant que le nombre des numéros de la rue de Tournon n'excèdera jamais 33, le dernier numéro étant celui de Diguet, Foyot etc.  : 1°/ 1785 Annonces Affiches et Avis Divers BN Arsenal 8 H 26195 page 3234, 4 décembre 1785, "Appartement de garçon au 2ème sur le devant propre pour un jeune avocat, rue de Tournon n°34, s’adresser au rez-de-chaussée ou au 1er". 2° /1785 Annonces Affiches et Avis Divers BN Arsenal 8 H 26195 page 1786, 3 juillet 1785, appartement cinq pièces et dépendances avec glaces, parquets et verre de Bohême, rue de Tournon n° 17. sachant que ce n° 17 est la correspondance du futur n° révolutionnaire 1139 lequel correspond au n° 5 actuel. 3°/ Journal annonces et affiches divers janvier 1793, page 279 : Vente aux enchères le 27 janvier 1793 de fonds de limonadier vinaigrier en face la maison Nivernois s’adresser à la veuve Lefèvre rue de Tournon n° 42.

A la révolution une nouvelle série de numéros est mise en place : le 14 rue de Tournon était le 1125, le 12 était le 1126 etc.. {"La numérotation de la Révolution date du décret du 23 novembre et du 1er décembre 1790 qui instituent la contribution  foncière qui prescrit le numérotage des maisons"]. Pour la correspondance des n°s actuels avec les n°s révolutionnaires de la rue, cf.mon ouvrage "La découpe des hôtels d'Entragues "éd. Guenégaud page 421. 

Pierre Bourdelot[modifier le code]

Ou demeurait Pierre Michon Bourdelot?TacoTichelaar (d) 29 janvier 2012 à 10:05 (CET)[répondre]