Discussion:Réduction de Gauss

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(auto)-critique de l'article dans sa version du 15.01.2003[modifier le code]

l'existence d'une base orthogonale se fait facilement par récurrence voir forme quadratique la réduction de Gauss, c'est le point de vue dual. Ce qui est spécifique, c'est l'algorithme. (pas celui qui est plus bas sur cette page : celui là est incorrect !) Je compte modifier l'article dans ce sens.Jaclaf (d) 17 janvier 2013 à 15:08 (CET)[répondre]


A propos de l'algorithme :

il n'est pas très sérieux  : la démonstration elle -même le fournit, en tenant compte, ce qui n'est pas le cas ici, du cas où la forme quadratique ne comprend que des termes rectangles: il ne marche pas pour par ex


à moins d'une intervention argumentée d'ici une semaine, je le fais passer dans la discussion Jaclaf (d) 13 janvier 2009 à 15:24 (CET)[répondre]

Pour moi tu peux y aller. rv1729 13 janvier 2009 à 19:23 (CET)[répondre]

c'est fait ! Jaclaf (d) 22 janvier 2009 à 12:51 (CET)[répondre]

Algorithme[modifier le code]

  • En dimension deux :

Soit une forme quadratique sur de la forme :

on écrit alors :

    • On a alors la signature de q :


est égal au nombre de coefficient positifs devant les carrés
et au nombre de coefficient négatifs devant les carrés
ex : si et seulement si et

    • Ainsi que le rang de q :



  • En dimension trois :

Soit une forme quadratique sur de la forme :

On écrit d'abord :

Puis on recommence l'opération avec et afin de faire disparaitre le produit , ie :

enfin on applique le même algorithme qu'en dimension deux pour réduire ce qui donne :

  • Cet algorithme se généralise facilement par récurrence dans le cas d'un espace vectoriel à n dimensions.
  • je rappelle que cet algorithme est incorrect : il ne prend pas en compte le cas où il n'y a que des "termes rectangles"

Jaclaf (discuter) 19 avril 2014 à 11:14 (CEST)[répondre]

commentaire sur ma modif du 22 Janvier[modifier le code]

il ne faut pas confondre la diagonalisation des formes quadratiques, toujours possible, qui met en jeux des matrices congruentes, avec la diagonalisation des opérateurs linéaires, qui met en jeu des matrices semblables Jaclaf (d) 22 janvier 2009 à 12:58 (CET)[répondre]


Brouillon d'une modification[modifier le code]

(le paragraphe "liens" restant inchangé)


En algèbre, la réduction de Gauss est un algorithme qui permet d'écrire tout polynôme homogène de degré 2 comme une sommme de carré, plus précisément comme somme de carrés de combinaisons linéaires indépendantes des variables.


La méthode employée est proche de la mise sous forme canonique d'une équation du second degré. Cet algorithme est nommé ainsi en l'honneur du mathématicien Carl Friedrich Gauss.


Cas de deux variables[modifier le code]

Soit un tel polynôme. Si l'un des coefficients a est non nul, on écrit

Si a est nul et c non nul, on procède de même avec c. Si a et c sont tous deux nuls, on remarque que

Cas général[modifier le code]

Pour , on procède par récurrence sur le nombre de varibles qui figurent réellement dans cette expression de q (c'est-à-dire le nombre d'indices k pour lesquels au moins un est non nul).

Si ce nombre est 0 (c'est-à-dire si q est nulle) il n'y a rien à montrer.

Supposons donc q non nulle. On distingue deux cas.

1) L'un des coefficients est non nul.

On peut, quitte à permuter les vecteurs de base, supposer que . On écrit séparément les termes où intervient :

On applique à ces derniers la technique de résolution d'une équation du second degré :

On obtient ainsi que

est un polynôme homogène de degré deux par rapport à , autrement dit une forme quadratique sur l'espace vectoriel engendré par . L'hypothèse de récurrence nous dit que

où les sont des combinaisons linéaires de , d'où le résultat avec et

D'après l'hypothèse de récurrence, les formes qui interviennent dans la décomposition de sont indépendantes. La coordonnée n'apparaît pas dans leur écriture, et apparaît dans celle de . Il en résulte que les formes sont encore indépendantes.


2) Tous les sont nuls.

Puisque q est supposée non nulle, il existe des entiers tels que . Comme dans le premier cas, on peut supposer qu'il s'agit de . On écrit

La somme des termes en ou s'écrit aussi

On voit que est de la forme

ne dépend que de . On conclut en appliquant l'hypothèse de récurrence à , et en remarquant que . L'indépendance des formes se montre comme dans le premier cas.}}

Exemples[modifier le code]

  • Soit une forme quadratique sur l'espace vectoriel définie par

(On a désigné par un élément de )


Alors .

  • Autre exemple :

On a alors

Remarques[modifier le code]

  • Ces calculs sont valables pour tout corps de caractéristique différente de 2.
  • On a prouvé en fait que toute forme quadratique s'écrit comme somme de carrés de formes linéaires indépendantes.
  • Le nombre de carré est égal au rang de la forme quadratique étudiée

Sur le brouillon[modifier le code]

Cela me paraît très bien !!!

Suggestions (pour avoir l’air de servir à quelque chose, Émoticône sourire, mais cela ne me gêne pas si tu mets dans le texte en l’état) :

  • la réduction de Gauss est un procédé (au lieu de "algorithme", qui a peut-être l’air un peu technique, on peut aussi dire un peu plus loin que ce procédé peut être mis sous une forme algorithmique, programmé, etc.) qui…
  • polynômes homogènes (à un nombre quelconque de variables)… .
  • Dans le cas de deux variables, le procédé est proche de/analogue à la mise en forme canonique, etc.

Je crois qu'il faut intervertir y^2 et le coefficient constant (je sais, c’est bête, mais je crois que cela peut déconcerter des élèves si on a les variables avant la constante...).

  • Il manque aussi un s dans la première phrase (somme de carréS).
  • Dans le cas de deux variables : il y a un problème de codage avec le an 0 en fin de ligne. Je dirai juste "a non nul " au début, puis si a est nul et c non nul, on échange x et y et on fait la même chose. Si a et c sont tous deux nuls etc…
  • Cas général : variAbles
  • Je me demande s’il y a un moyen d’éviter les doubles indices : soit commencer par un exemple numérique, pour montrer comment le procédé marche et embrayer sur le cas général exprimé avec les indices.
  • Dans les remarques finales, faire un lien à loi d'inertie de Sylvester quand tu parles de la décomposition des formes en sommes de carrés.

Cordialement, --Cgolds (d) 19 janvier 2013 à 16:09 (CET)[répondre]

Dans la démonstration de l'existence d'une réduction de Gauss, pour quelle(s) raison(s) l'itération sur N se réduit subitement à la valeur 8 et cela à plusieurs endroits ? Merci pour les réponses. --Lvdllvdl (discuter) 11 janvier 2019 à 16 h 23

✔️ Ce n'était pas un 8 mais un (en indice c'est vrai qu'on peine à distinguer), issu de l'intention annoncée (mais inutile et incorrectement rédigée) d'effectuer la récurrence non pas sur n mais sur le « nombre de variables qui figurent réellement dans cette expression de q ». C'est réparé. Anne, 18 h