Discussion:Pierre Clastres

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Pouvoir / Etat[modifier le code]

Je me suis permis de remplacer :

"On retiendra sa thèse principale : les sociétés dites "primitives" ne sont pas des sociétés qui n'auraient pas encore découvert le pouvoir et l'État, mais au contraire des sociétés construites pour éviter que le pouvoir se matérialise."

par :

"On retiendra sa thèse principale : les sociétés dites "primitives" ne sont pas des sociétés qui n'auraient pas encore découvert le pouvoir et l'État, mais au contraire des sociétés construites pour éviter que l'État n'apparaisse."

Parce que Clastres reconnaît aux sociétés l'existence d'un pouvoir, pas celui dont nous avons l'habitude en Europe, héritière d'une longue tradition inégalitaire, mais d'un pouvoir quand même, non coercitif.

--2NiD 14 décembre 2005 à 22:28 (CET)[répondre]

Citation inexacte[modifier le code]

Ainsi modifiée, elle est plus fidèle et surtout plus compréhensible.-Rodrigues- 9 janvier 2007 à 15:33 (CET)[répondre]

Mise à jour Février 2022[modifier le code]

Bonjour à toutes et tous,


Tout d'abord, je dis un grand « Merci ! » à toutes celles et à tous ceux qui ont alimenté cette page au fil des années, notamment la bibliographie (couplée à celle présente sur la page « La Société contre l'État », j'ai pris connaissance d'articles et de livres que je ne connaissais pas et qui m'ont aidé à concocter cette mise-à-jour).

Pour cette mise-à-jour de l'article consacré à Pierre Clastres, j'ai fait en sorte qu'il puisse être lu avec celui consacré à l'ouvrage La Société contre l'État sans trop de redites. (Voir en fin de post le point “Renvois“.)

Après une biographie plus étoffée de Clastres [1], une présentation synthétique de ses recherches est proposée [2] ainsi qu'un large aperçu des différents milieux et niveaux de réception de son œuvre jusqu'à aujourd'hui (fin 2021) [3] ; enfin, en annexe [4], j'ai estimé qu'il serait utile d'insérer un court résumé de chacun des livres de l'anthropologue :

  • [1] Concernant la « Biographie » : mis à part une présentation plus détaillée de la vie de Clastres (sa formation, ses différents terrains et son parcours intellectuel), rien de particulier à signaler.
  • [2] Pour la synthèse de ses recherches et de ses travaux : une présentation (tout à fait arbitraire) exposant d'un côté son travail ethnologique et, de l'autre, son travail d'anthropologie politique m'a semblé être un bon compromis afin de montrer l'éventail des recherches de Clastres et, aussi, afin de marquer le fait que ses travaux dépassent (parfois) le cadre des disciplines ethnologiques et anthropologiques. Sinon, concernant la présentation « thématique » de son travail d'ethnologue et celle « chronologique » de son travail d'anthropologue du/de la politique, cela m'a paru être un autre compromis satisfaisant pour aborder une œuvre inachevée :
    • [2.1] Proposer une vue thématique du travail ethnologique de Clastres permet d'indiquer les objets d'études récurrents et les continuités théoriques. Par exemple, son intérêt pour la mythologie : Clastres adjoint à l'un de ses derniers articles daté de 1977, « Malheur du guerrier sauvage », deux mythes Chulupi recueillis en 1966 ; autre exemple, ses questionnements répétés et renouvelés sur le prophétisme tupi-guarani ; dernier exemple, ses réflexions continues sur le statut du savoir ethnographique : le recueil d'informations et la place de l'ethnologue, la traduction des paroles et des mythes, enfin, la singularité, l'intérêt et les limites de l'ethnologie comme discipline.
    • [2.2] Proposer une vue chronologique du travail d'anthropologie politique de Clastres permet de souligner certains changements dans ses recherches, ceci afin d'éviter une vue trop systématique du versant politique de son œuvre. Bien que la question séminale d'un pouvoir politique non coercitif soit restée au centre de ses recherches[*], après Mai 1968 ses réflexions tournent autour de l'apparition de la « division sociale » (l'« État ») et des moyens de la prévenir : les Ch. 4, 7 et 11 de La Société contre l'État (écrits entre 1970 et 1974) ainsi que le texte sur Étienne de La Boétie (le « malencontre » : ce « passage de la liberté à la servitude ») ; puis, passé 1974-75, il oriente ses recherches vers un nouveau champ d'études : la place de la guerre et le statut du guerrier dans la société primitive (si cet intérêt pour la guerre apparaît déjà au Ch. 11 de La Société contre l'État, il se développe véritablement dans les deux articles parus en 1977 : « Archéologie de la violence : la guerre dans les sociétés primitives » et « Malheur du guerrier sauvage »). Enfin, les vues, les idées et les thèses du travail d'anthropologie politique de Clastres sont présentées et synthétisées ici à un niveau plutôt théorique (c'est-à-dire : un niveau où ce travail acquiert une portée générale et trans-historique), ceci permet de faire apparaître l'intérêt de ce travail pour des auteurs provenant d'autres disciplines (sciences politiques, philosophie, etc.) et de divers horizons (anarchisme, courants libertaires, etc.).
  • [3] Concernant la « Vie d'une œuvre inachevée » : dans cette partie il fallait rendre compte des différentes réceptions et critiques de l'œuvre de Clastres (d'où la variété des auteurs convoqués) ; aussi, il m'a semblé qu'il fallait offrir un large panorama des usages et des réappropriations de cette œuvre qui inspire de nombreux auteurs et qui, encore aujourd'hui (en ce début de XXIe siècle), occasionne beaucoup de malentendus et d'avis tranchés.
  • [4] Concernant l'annexe « Publications » : il m'a semblé qu'une présentation chronologique des publications de Clastres accompagnées de courts résumés permettrait de (re)situer les écrits de l'anthropologue. C'est-à-dire : avoir un bref aperçu du contenu de chaque livre, connaître les sommaires des recueils de textes, proposer des liens vers les articles actuellement accessibles sur internet, proposer enfin des liens vers des recensions disponibles.


[*]Voir dans l'Entretien avec l'Anti-mythes (1975, p.20 ; 2012, p. 49) ce qu'il dit de son tout premier article « Échange et pouvoir : philosophie de la chefferie indienne » : « je l'ai écrit en 1962, ça fait un moment ; ceci dit, je n'ai pas grand chose à y changer. On ne peut pas m'accuser de changer d'idées comme de chemises ! »

Pour finir, une version allégée de la page Wikipedia consacrée au livre de Clastres « La Société contre l'État » fut réalisée au mois février 2022. Sur cette page sont présentées des critiques complémentaires, par exemple : celles de J.-W. Lapierre, P. Descola, M. Abélès, P. Bouretz ou encore G. Deleuze & F. Guattari.

      • “Renvois“ : de nombreux renvois entre les deux articles sont proposés soit pour compléter ou éclairer un point, soit pour renvoyer à d'autres critiques ou influences, etc. Afin d'équilibrer les deux articles, certains points sont développés dans l'un et évoqués dans l'autre. Par exemple : la description du pouvoir du chef indien est plus détaillée sur la page consacrée à « Pierre Clastres », ceci permet de faire ressortir la conception générale de l'institution politique de la « société primitive » dans la page consacrée à « La Société contre l'État ».

Des fautes d'orthographes et d'expressions doivent subsister, je vous remercie par avance pour vos corrections et vos reformulations. (Je remercie aussi les bots.)

Je vous laisse juges de la neutralité de l'article et la liberté de l'établir.

Prenez soin de vous,


K. Kefaire (discuter) 9 février 2022 à 12:24 (CET)[répondre]

Merci @Kefaire pour tout le travail que tu as effectué sur cet article ! Vraiment bravo ! J'ai commencé une relecture, je mettrais mes commentaires ici au fur et à mesure. Skimel (discuter) 25 février 2022 à 17:55 (CET)[répondre]
Bonjour Skimel, je te remercie pour ta relecture, tes retouches et tes corrections. Ja vais essayer de reformuler les propos "Pas clair", sans trahir la pensée de Clastres. Kefaire (discuter) 25 février 2022 à 20:58 (CET)[répondre]