Discussion:Marcel Artelesa

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Bonjour, J'avais eu le sentiment de créer une page pour Marcel Artelesa puisque cette requête ne me renvoyait vers aucune page. En fait la page existait déjà mais sous Marcel Artélésa avec des accents sur les e. C'est une erreur, car Artelesa, d'origine italienne (ou niçoise), ne prend sûrement pas d'accents. Peut-on corriger ? Or je ne figure pas sur la liste des contributeurs (je suis nouveau dans Wikipedia et ne sais peut-être pas chercher au bon endroit...). Et je retrouve ce soir une page consacrée à ce sujet dont mes contributions sont encore visibles et qui comporte au moins une erreur : Artelesa ne peut pas avoir joué au TAF entre 1957 et 1961 puisque le TAF est créé en 1970. Il s'agit plutôt du club que j'avais indiqué (ASTS (Association sportive troyenne et savinienne)). Peut-on corriger là aussi ? Mais je veux bien discuter pour montrer que je suis assoiffé de savoir. Et d'informations exactes. Beudilyon 13 novembre 2006 à 21:27 (CET)[répondre]

Bonjour. J'ai modifié pour le club. En ce qui concerne les accents je ne connais pas l'orthographe exacte, dans le doute je laisse comme ça. Efilguht 17 novembre 2006 à 16:09 (CET)[répondre]
Artélésa avec accent merci 2A02:842A:195:5C01:1894:4BD7:112:3AB9 (discuter) 21 février 2023 à 15:03 (CET)[répondre]

Transfert de contenu[modifier le code]

Je copie colle ici un bout de l'article ajouté par une IP il y a quelques années, vraiment trop loin des canons de Wikipedia. A voir si on peut en recuperer du contenu:

Avant d'être le fantastique footballeur qu’il est devenu, Artelesa se destinait à une carrière de maçon (loin, très loin des fastes du football et de l’argent, même si à l’époque, on en était encore loin des canons d’aujourd’hui). Dommage pour le bâtiment, mais Artelesa a alors choisi de «bétonner» les défenses de toutes les équipes auxquelles il a appartenues.

Marcel Artelesa: le maçon

De plus, il savait colmater les nombreuses brèches grâce à ses deux «truelles» (pieds). La France a peut être perdu un grand maçon mais elle a récupéré un artiste du ballon rond. Cet arrière (grand défenseur dans l’âme), né le à Pont-Sainte-Marie dans l’Aube, a entamé sa carrière de professionnel en 1954 dans le club de Troyes Sainte-Savine. Il n’était alors âgé que de 16 ans (à l’époque, c’était monnaie courante). Il fera ses débuts dans l’antichambre de la Division 1. Il connaîtra son heure de gloire, non pas dans la formation de son cœur, mais dans le club de la Principauté, nous y reviendrons par la suite. A la fin de sa très riche carrière, Marcel bouclera la boucle en terminant aussi dans le club de ses débuts, Troyes. Dans ce club, il restera dans l’histoire comme étant: «le plus grand footballeur troyen de tous les temps». Pour ce faire une idée, Artelesa donnera son nom au salon central de la tribune Vitoux. Lors de son second passage, il permettra la relance du foot de haut niveau à Troyes, non plus au Troyes Sainte-Savine mais au Troyes-Aube-Football (TAS). Dans sa dernière année, il mènera même le club jusqu’en 1ère Division.Un seigneur.

Artelesa, footballeur né avant guerre (autre temps, autres mœurs) en 1938 à Pont-Sainte-Marie dans l’Aube, n’était pas obnubilé par faire du ballon rond une profession; le football n’étant pas une obsession comme pour les jeunes de maintenant. On avait plus de chance de faire carrière dans le bâtiment que de devenir une star du foot.Il débuta donc comme simple amateur mais il tapa très rapidement dans l’œil du club troyen qui parvint, tant bien que mal, à le faire signer pro. Tous les clubs dans lesquels il a exercé ne pouvaient que s’en réjouir.Pourtant, d’un point de vue purement physique, Artelesa n’était pas un «monstre» mais un gabarit moyen: 1,73 m pour 70 kg seulement. Il n’entrait donc pas dans les poncifs de l’époque pour jouer en tant que défenseur. Mais il savait compenser ce manque relatif de taille et de poids par une agressivité de tous les instants, un placement hors pair, une vision panoramique du jeu. En outre, le joueur savait faire montre d’une abnégation sans faille et sans limite. Il était considéré comme la tour de contrôle de toutes les défenses qu’il a eues sous son commandement. C’était un patron même s’il n’en avait pas la taille. Il était la pierre angulaire et les autres défenseurs le suivaient sans mot dire. Il s’occupait le plus souvent du meilleur avant adverse et ne le laissait, qu’en de rares moments, atteindre son but. Le joueur Artelesa aurait aujourd’hui sa place dans n’importe quelle équipe de Ligue 1; surtout qu’à l’époque du WM, les défenseurs avaient un énorme travail à faire. Mais il en fallait plus pour faire peur au maçon.

Artelesa et l'ASM

Après sept saisons passées dans l’Aube, le maçon doit s’exiler s’il veut continuer de progresser et passer à la vitesse supérieure. Sa carrière prend donc son envol quand il décide de rejoindre le club princier qui, lui, cherche des bons joueurs pour participer à la Coupe des Champions. Le club princier aura eu du flair: Artelesa y restera cinq saisons et il sera à la base de l’une des plus hermétiques défenses et des plus belles équipes de la Principauté de l’histoire, celle de la saison 1963. Elle restera dans les annales, celle du premier doublé et d’une équipe taillée pour tout remporter. La victoire finale dans ces deux compétitions ne souffrira d’aucune contestation tant l’équipe asémiste aura dominé de la tête et des épaules.

Un petit rappel s’impose: l’équipe du rocher termine le championnat avec trois points d’avance sur Reims et remporte la coupe de France face à la formation de Lyon. Mais ce dont on est pas prêt d’oublier, c’est la fin de saison épatante (et plus particulièrement la phase retour) de l’équipe: en 19 parties, les rouges et blancs prirent pas moins de 28 points dans leur besace avec une incroyable série de six victoires consécutives (entre le et le ) le tout en marquant 16 buts contre seulement 6 d’encaissés. Mais tout aurait pu être gâché à deux journées de la fin: l’ASM reçoit Nancy (alors 19ème et bien mal en point) et chute devant son public… «Battus mais non pas abattus» déclara Leduc. L’ASM termina le boulot le trois jours après sa victoire en Coupe de France (le …et les joueurs se plaignent aujourd’hui des cadences infernales). «[Mon] équipe était tout de même un peu au bout du rouleau» témoignera encore Leduc. L’ASM terminera par une victoire contre Angers et un dernier nul salvateur. Artelesa y apportera son obole mais pas seulement. Il fut la clé de voûte de l’équipe, le leader de défense. Et dire qu’au départ, il ne devait être qu’un joueur d’appoint. Mais il sut vite s’attirer les bonnes grâces du talentueux coach, Lucien Leduc. Ces deux-là ne pouvaient que bien s’entendre.

L’année suivante, Artelesa connaîtra, avec l’ASM, une année moins faste mais avec quand même une seconde place en championnat. Les saisons se suivent mais ne se ressemblent pas. Seule satisfaction au tableau: il sera élu joueur de l’année 1964 par le magazine France Football. Les suivantes furent un peu sans saveur: le plus beau était déjà venu et Artelesa comme l’ASM furent moins en vue. H4stings d 26 septembre 2021 à 04:01 (CEST)[répondre]