Discussion:La Mort de Marat

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Kirtap 3 mars 2006 à 15:12 (CET)[répondre]

Remplacement d'image[modifier le code]

La peinture qui figurait dans l'infobox n'était pas l'oeuvre originale mais une copie de Serangeli un élève de David, elle est identifiée par l'inscription sur le billot qui est différente N'ayant pu me corrompre ils m'ont assassiné au lieu de A Marat ,David. Je viens de mettre la bonne illustration. Kirtap 1 mars 2007 à 15:24 (CET)[répondre]

Le Marat de David : entre portrait et tableau historique à modèles romains multiples[modifier le code]

Je recommande à tout lecteur intéressé par ce célèbre tableau de lire sur le site www.art-chitecture.net (section publications) un article titré : Nouvelles perspectives sur la Mort de Marat : entre modèle jésuite et références mythologiques. De la lecture de ce texte et de ses notes infrapaginales (très détaillées), se dégage un aspect trop peu souvent encore souligné de cette oeuvre de David : le fait qu'il s'agit non seulement d'un portrait, donc en tant que tel d'une oeuvre qui devait être reconnaissable (par ceux qui avaient connu Marat), autrement dit d'une peinture qui s'inscrit dans une actualité précise (la Terreur), mais qu'il s'agit aussi d'un tableau où David digère plusieurs modèles anciens, fruits de ses années de formation romaine comme pensionnaire de l'Académie de France. Parmi ces modèles, un relief conservé au Palazzo Mattei, un détail d'un groupe sculpté sur la façade du Gesù, des sarcophages portant des reliefs dédiés au thème d'Endymion. Ceci ouvre une nouvelle dimension à la perception de ce tableau si souvent envisagé exclusivement à travers le seul prisme de l'actualité politique de juillet-novembre 1793. Il s'agit désormais de regarder aussi ce tableau comme un accomplissement virtuose de cette fertilisation que des générations d'artistes européens ont reçue de Rome où ils se sont formés. La modernité de cette oeuvre que David considérait, lui, moins comme un portrait qu'un tableau historique, est dès lors non seulement dans sa réponse à son contexte circonstancié, mais aussi dans une capacité exceptionnelle qu'a eue le peintre de cumuler les références qu'il y a glissées. Celles-ci, autant qu'elles révèlent l'impressionnante complexité de pensée de l'artiste, et sa vaste culture classique et religieuse, accroissent considérablement la fascination qu'exerce son oeuvre, où tout paraît clair, mais où rien jamais pourtant ne se réduit à une lecture unique.

David dessinateur[modifier le code]

Chaudement conseillée pour tout amateur de néoclassicisme : la consultation du livre paru en 2002 sur l'oeuvre de dessinateur de David (cité en référence de l'article général sur Jacques-Louis David). Ce très gros ouvrages (2 volumes) permet de mesurer l'importance accrue du dessin dans la démarche du peintre : dessins faits à Rome, ce que les auteurs (Pierre Rosenberg et Louis-Antoine Prat) appellent son "garde-manger", parce que le peintre va en effet y puiser beaucoup d'inspiration pour nombre de ses oeuvres futures. Dessins préparatoires aussi. La consultation de cet ouvrage que toute bonne bibliothèque devrait posséder change à jamais le regard que l'on peut porter sur les tableaux de David, et par réverbération, sur son époque. Dans ce livre, on peut voir, entre autres, un dessin étonnant du Marat (les auteurs nous apprennent que David faisait de ses propres oeuvres, bien après les avoir peintes, des dessins qu'il pouvait offrir). Ceci est intéressant, parce que le Marat, tableau aujourd'hui célèbre, après que David l'ait récupéré en 1795, fut un tableau caché, que plus personne donc ne pouvait voir, et dont jusqu'à Baudelaire et son fameux commentaire, pratiquement personne ne se souciait plus.

Ne pas hésiter à apporter ces précisions dans l'article avec mention des références Kirtap 14 mars 2007 à 23:59 (CET)[répondre]

Information erronée dans l'historique du tableau[modifier le code]

J'ai retiré l'affirmation suivante: En 1794, après la chute de Robespierre, le tableau suscite une désaffection qui fait écho à la disgrâce du peintre, dont je ne vois aucune justification documentaire. Je rappelle que le tableau ne fut retiré qu'en 1795 de la Convention , et si effectivement David entre en disgrâce après la chute de Robespierre , Marat est panthéonisé en septembre 1794 donc la désaffection n'est pas démontrée. Autre point David ne conserve pas le tableau jusqu'à sa mort , il le confie pendant son exil à son élève Gros qui le cache à Paris (sous une couche de céruse). Kirtap mémé sage 14 décembre 2008 à 13:12 (CET)[répondre]

n'est-il pas actuellement au Musée Georges Pompidou de Metz ??? --Bobmo (d) 1 juillet 2010 à 00:13 (CEST)[répondre]

Non il est toujours au musée de bruxelles, la version qui est à Metz est la copie du musée de Versailles attribué soit à Jérome-Martin Langlois, ou à François Gérard contrairement à ce que dit Aillagon sur son blog la version de Versailles n'est pas un David (si c'était le cas il serait au Louvre pas à Versailles) et son attribution n'est plus discutée . Kirtapmémé sage 1 juillet 2010 à 01:34 (CEST)[répondre]
Je l'ai pourtant vu au Louvre Samedi 13 Novembre 2010. Il était exposé au dernier étage dans l'aile sully ou le pavillon de l'horloge il me semble. Je me souvient bien l'avoir eu devant moi pendant deux minutes. Par contre je n'ai pas regardé le nom du peintre, connaissant déjà la toile. Zutroy Le 15 Novembre 2010 à 23:17
Pardon.Je viens de m'apercevoir que c'était une copie de Gioacchino Serangeli. Zutroy Le 15 Novembre 2010 à 23:21 CEST
Exact c'est la copie de Serangeli. Il existe au moins cinq copies différentes à Versailles, à Reims, à Dijon à Paris et ce qui passe pour une étude préparatoire dans une collection particulière. Kirtapmémé sage 16 novembre 2010 à 23:34 (CET)[répondre]