Discussion:Histoire de l'Italie

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Section Préhistoire et Protohistoire[modifier le code]

Refonte de toute la partie Préhistoire et Protohistoire qui était constellée d'erreurs factuelles graves, d'assertions non démontrées ou qui témoignaient d'un état de la recherche très largement dépassé. Partie très largement réduite. Les très longs paragraphes consacrés à la seule Sardaigne n'étaient pas pertinents pour un article aussi général. En outre, leur contenu était particulièrement incohérent et inexact. Les nouveaux paragraphes sont largement perfectibles et pourraient être complétés, notamment les sous-sections sur l'Âge du Bronze et l'Âge du Fer.

Les erreurs dans la section Préhistoire et Protohistoire jettent un doute sur la qualité scientifique des sections consacrées aux périodes plus récentes et que personnellement je connais beaucoup moins bien. --Sapiens92 (discuter) 30 novembre 2014 à 18:43 (CET)[répondre]

celtes ≠ gaulois[modifier le code]

J'ai supprimé cette affirmation inexacte. Zoorin (d) 29 mars 2009 à 17:14 (CEST)[répondre]

Texte tranféré de l'article[modifier le code]

en attendant de lui trouver une autre place... Spedona 5 nov 2004 à 21:41 (CET) Tour à tour colonie phénicienne, comptoir carthaginois, municipe romain, avant-poste de la reconquête byzantine, Palerme n’est longtemps, en Sicile, qu’une cité de second plan, après Syracuse et Lilybée. Choisie en 948 comme résidence du nouvel émir, elle doit à la conquête arabe son rang de capitale de l’île. Elle le conservera sous les rois normands et sous Frédéric II, avant de devenir, après l’intermède angevin et aragonais, le principal centre politique et la résidence préférée, puis unique, des vice-rois envoyés d’Espagne ou de Naples.

On a souvent exagéré l’influence des occupations — et des civilisations — successives sur le visage actuel de la ville, néanmoins il est logique qu’après des occupations normandes, musulmanes et germaniques, la cité de Palerme bénéficie d’une grande ouverture culturelle, favorisant le cosmopolitisme.

Palerme au douzième siècle fut un espace très fertile d’échanges entre les trois civilisations méditerranéennes.

Pour le montrer, dans un premier temps, nous parlerons des contacts violents en Sicile, et plus particulièrement à Palerme, entre les trois civilisations en présence ; nous définirons ensuite les fructueux échanges culturels nés de leur proximité à Palerme.

Choisie en 948 comme résidence du nouvel émir, Palerme fut conquise par les Arabo-musulmans de façon violente. La civilisation arabe, après des troubles entre musulmans et chrétiens, et entre arabes de Palerme et berbères de Girgenti entrera par la suite en contact avec la civilisation occidentale chrétienne lors de l’invasion par les troupes de Robert Guiscard de Normandie. Les Normands apportent avec eux un régime féodal, qui respecte plus ou moins selon les rois les traditions byzantines et arabes. Roger I, qui combattit les Musulmans, néglige leur culture. Par la suite, Roger II (1130 – 1154 ) et Guillaume I (1154 – 1166) font cesser les affrontements et s’inspirent des organisations byzantine et arabe. Cette administration comprend des officiers tels que les émirs et les stratèges.

Un échange culturel méditerranéen se met en place, avec pour centre Palerme, capitale de la Sicile. Al Idrisi et Ibn Djubayr, géographes et écrivains, décrivent Palerme en mettant en évidence les influences des déférentes cultures sur la ville.

Ils remarquent le raffinement oriental des palais et des jardins et l’influence de la mosaïque dans leur décoration, d’origine byzantine.

La forteresse médiévale les églises gothiques et les monnaies seigneuriales dénotent une influence occidentale et catholique.

Les maisons basses et les marchés de la basse ville, les bâtiments en brique recouverts de chaux côtoient les mosquées aux riches décors géométriques musulmans et la monnaie tari, dont s’inspire la monnaie normande. De culte libre, les Musulmans influent fortement sur Palerme.

Palerme peut donc être considérée comme le carrefour des trois civilisations méditerranéennes.

== Auteurs ayant écrit sur Palerme Au XXIIe et figures marquantes : ==


IDRISI AL- (1100-env. 1165) Sans doute le géographe le plus connu de la tradition occidentale, al-Idrisi est le type parfait de ces savants et écrivains qui maintinrent vivace la tradition culturelle arabe dans la Sicile des rois normands. Né peut-être à Ceuta, il est sans doute passé par l’Espagne avant de rejoindre la Sicile ; il a connu également l’Asie Mineure. Issu d’une famille marocaine remontant à Idris (d’où son nom d’Idrisi que complète parfois l’épithète de Sharif, réservée aux descendants du Prophète par ‘Ali, Idrisi est connu comme l’auteur d’un traité sur les drogues et, surtout, d’un ouvrage de géographie qui lui a valu une renommée considérable

Roger II (1130-1154) 1101 Mort de Roger Ier de Sicile, dit le grand comte. 1130 Roger II se fait couronner roi de Sicile avec l’accord de l’antipape Anaclet II. 1140 Assemblée d’Ariano : premières assises de l’île et premières lois générales du royaume. L’émir melkite Georges d’Antioche conquiert les côtes d’Ifriqya (Tunisie actuelle) pour le roi Roger. 1154 Le géographe musulman al-Idrisi achève pour le roi Roger II de Sicile son Livre de Roger, qui accompagnait un planisphère en argent qu’il avait lui-même conçu. Mort de Roger II.

IBN Jubayr ( - ) Né en Espagne, le jeune Arabe Ibn Djubayr (1145 - 1217) fait de brillantes études de droit et de littérature. Il devient, à Grenade, secrétaire d'un prince berbère. Celui-ci, grand buveur, l'oblige un JOUR à boire 7 coupes de vin ce qui, pour un musulman, est un grave péché. Pour se faire pardonner, le prince offre à Ibn Djubayr autant de pièces d'or que peuvent en contenir les 7 coupes qu'il a vidées. Le jeune homme n'ose refuser, mais se sent coupable d'un second péché. Pour se purifier, il décide de faire le pèlerinage de La Mecque. Il gagne Le Caire, où il admire mosquées et pyramides. De là, en bateau puis à dos de CHAMEAU à travers le DÉSERT, il se rend à Aïdhab où il s'embarque pour la traversée de la MER Rouge. Arrivé à La Mecque, la ville sainte, il se prosterne devant la Pierre noire sacrée scellée dans la Kaaba, cet édifice cubique recouvert d'un voile de soie noire, qui trône au centre de la mosquée. Son pèlerinage achevé, il visite l'Arabie et la Syrie avant de rentrer à Grenade, 2 ANS et 3 MOIS après son départ. Il écrit alors de son voyage un récit vivant, qui fourmille de détails précieux sur ces pays à cette époque. Guillaume Ier de Hauteville, dit "le Mauvais", roi de Sicile Il succède en 1154 à son père Roger II. Après une série d'affrontements, le pape Hadrien IV traite avec lui en 1156 : par le traité de Bénévent il lui accorde l'investiture du royaume, y compris Capoue et Naples et lui concède la légation apostolique sur la Sicile. Le profond désaccord avec les barons normands porte en 1160 à l'élimination de son plus fidèle collaborateur, Maion de Bari. En 1161 il est capturé par les nobles coalisés ; il sera ensuite libéré, mais au cours des soulèvements son fils Roger III trouve la mort. Guillaume Ier meurt en 1166, laissant la régence de son fils mineur Guillaume II à sa femme, Marguerite de Navarre.

Question 4 : Les attitudes des rois sont multiples : tandis que des rois comme Roger II ou Guillaume I entretiennent des relation tendues avec les sarrasins et les byzantins, qui sont plus proches de la Sicile et combattent parfois, les rois comme guillaume II sont très tolérant envers toutes les religions et toutes les civilisations selon la progression des échanges du combat vers une connaissance mutuelle amenant la tolérance, en passant par des échanges commerciaux comme en témoigne le texte de Ibn Jubayr : « L'attitude du roi est vraiment extraordinaire. Il a une conduite parfaite envers les musulmans ; il leur confie des emplois, il choisit parmi eux ses officiers et tous, ou presque tous, gardent secrète leur foi et restent attachés à la foi de l'islam. Le roi a pleine confiance dans les musulmans et se repose sur eux dans ses affaires et de l'essentiel de ses préoccupations, à tel point que l'intendant de sa cuisine est un musulman »

DOCUMENTS : doc. 1 « De tous côtés, la ville est traversée par des cours d'eau et des sources pérennes ; les fruits y poussent en abondance ; ses édifices et ses promenades sont tellement beaux qu'il est impossible à la plume de les décrire et à l'intelligence de les concevoir ; le tout est une vraie séduction pour l'œil. Le Cassaro dont il vient d'être fait mention est parmi les villes fortifiées les mieux défendues et les plus élevées ; il peut résister aux attaques et est tout à fait imprenable. À son sommet est un fort, bâti récemment pour le grand roi Roger et constitué d'énormes blocs de pierre de taille recouverts de mosaïques. Les murs du "Palais" sont bien alignés et élevés, ses tours de guet et ses postes de garde sont d'une construction fort solide, de même que les différents palais et salles qu'il abrite. Ces derniers sont ornés des motifs calligraphiques les plus merveilleux et couverts de peintures remarquables. Tous les voyageurs attestent la splendeur de Palerme et en font une description hyperbolique. Ils affirment clairement qu'il n'y a point hors de Palerme d'édifices plus magnifiques que les siens, de demeures plus nobles, de palais plus imposants et de maisons plus agréables. Le "Faubourg" qui environne l'ancienne ville forte dont il vient d'être fait mention est très vaste, il contient un grand nombre de maisons, d'hôtelleries, de bains, de boutiques et de marchés. Il est entouré d'une enceinte, d'un fossé et d'un espace vide » Al-Idrîsî, Nuzhat al-mushtaq fî ikhtirâq al-âfâq, encore appelé Livre de Roger. Sicile, 1154

doc.2 Description de Palerme : « En cette cité, les musulmans conservent quelques restes de leur foi ; ils fréquentent la plupart de leurs mosquées et ils y célèbrent la prière rituelle sur un appel clairement entendu. Ils ont des faubourgs qu'ils habitent seuls, à l'exclusion des chrétiens. Les souks en sont fréquentés par eux, et ils en sont les marchands. Ils ont un cadi devant lequel ils élèvent leurs procès ; ils ont une mosquée principale où ils s'assemblent pour faire la prière et qu'ils ont grand soin d'illuminer en ce mois béni [ramadan]. Les mosquées ordinaires sont fort nombreuses, innombrables. Pour la plupart, elles servent de classes pour les professeurs de Coran. En somme, ces gens sont des isolés, séparés de leurs frères les musulmans, sous tutelle des infidèles, et ils n'ont aucune sécurité, ni pour leurs biens, ni pour leurs femmes, ni pour leurs fils. Dieu veuille les rétablir en leur état, grâce à une intervention favorable. » Ibn Djubayr, voyages.

Je croit avoir déjà vu ces extraits dans un livre de géographie pour Seconde . D'ailleurs , la forme (Documents , questions) s'y prête . Ne l'insérez nulle part avant d'avoir éclairci ce point . Alexander Doria 18 janvier 2007 à 22:25 (CET)[répondre]

Moyen Âge[modifier le code]

Bonjour, je ne partage pas votre point de vue, compte tenu du niveau de détail de l'article Italie médiéviale, il me parait suffisant de faire une rapide présentation ce qui évite par la suite des doublons inutiles avec tous les risques de mise à niveau des modifications que cela comporte. Il me par ailleurs inutile de mettre à plusieurs reprises la balise "à sourcer", si elle figure en entête, tout le monde l'aura compris (cf article Italie médiévale). Cordialement Émoticône Pramzan (discuter) 20 janvier 2008 à 11:05 (CET)[répondre]

je viens de faire quelques modifs, regrouper dans le paragraphe moyen-âge le descriptif qui va jusqu'au XI siècle alors qu'il se trouvait auparavant dans la renaissance, mis sous la renaissance l'ancien paragraphe domination étrangère (qui ne correspond pas une période historique). Qu'en pensez vous, on en discute Pramzan (discuter) 20 janvier 2008 à 11:36 (CET)[répondre]