Discussion:Famille de Muyser Lantwyck

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Admissibilité[modifier le code]

Cet article est-il admissible ?

Cette famille pourrait se résumer à ceci :

- Fermier(s) au XVème.

- Echevins de Vaelbeek entre les XVème et XVIIIème siècles.

- 2 alliances avec la famille Lantwyck au XIVème.

- 1 échevin de Neervelp au XVIIIème.

- 1 Maître sellier et 1 loueur de voitures à chevaux au XVIIIème.

- 1 Maître de poste à Bruxelles au XIXème.

- Famille descendant des lignages bruxellois en lignes indirectes comme des milliers d'autres familles actuelles.

- Possession d'armoiries "patriciennes" comme n'importe qui pourrait en enregistrer.

Si l'on déplace la majorité des informations interessantes de l'article dans les articles où elles devraient apparaître : Lantwyck et lignages bruxellois, alors cet article n'est malheureusement pas très conséquent …

Le texte ci-dessus non signé est écrit par IP:81.240.86.184 (etc...81.240.81.153)

Remarques sur le texte ci-dessus[modifier le code]

L'IP:81.240.86.184, a le droit de proposer cet article comme tout autre à la suppression, toutefois il doit le faire d'une manière impartiale en ne déformant pas la réalité historique, ce qui implique une bonne connaissance des institutions médiévales et d'Ancien Régime ainsi que des archives concernant cette famille.

Cette famille de feudataires brabançons ("mannen van leenen") ayant des biens importants, liée aux Lantwyck (nobiles), et évoluant dans le milieu seigneurial brabançon comme l’attestent les livres des fiefs jusqu’à la fin du XVIIIème, est intéressante pour l'histoire du duché de Brabant et a un caractère encyclopédique évident. À conserver donc.--Brux (d) 24 juin 2013 à 18:28 (CEST)[répondre]

Réponse aux objections d'un interlocuteur anonyme...[modifier le code]

... qui s'inspire sans nul doute de la rubrique de Muyser Lantwyck figurant dans l'ouvrage Anciennes familles de Belgique, publié sous la plume de Jean-François Houtart.

1. L'appellation de "manses" pour les fiefs féodaux de ten Rode et de Cockelberg est erronée :

  • Hof ten Rode : achetée par Gilles Ier de Muyser en 1472 à Hughes d'Udekem, son proche parent. Le fief reste dans la famille de Muyser pendant 5 générations. Il s'agit bien d'un manoir et non d'une manse, dépendant de la cour féodale de Bierbeek et constituant une seigneurie foncière (grond heerlijkheid, repris comme tel dans le Registre aux reliefs de la cour féodale de Bierbeek sous le titre "Heerlijkheden ..., kanton Leuven, AGR , 41, fol.253, r° et v°).
  • Hof Cockelberg : occcupé par "Jan de Moysere de Blanden et son épouse Aleyde Crabbé" par deux baux successifs de 12 ans contractés avec le monastère de Groenendael.

Ce château avait été la résidence de dominus Gerardus de Cockelberg, chevalier, qui lui donna son nom. Il y demeurait avec sa femme (morte vers 1353), dame héritière d'Héverlé et de Vaelbeek (voir notice du baron Max de Troostembergh sur "Les Sires d'Heverlé", parue dans l'ANB de 1910. L'auteur nous dit " Gérard donna son nom à un château sous Vaelbeek qui est encore nommé l'Hof van Cockelberg dans un dénombrement de 1530. Ledit dénombrement figure aux AGR dans le Leenboek van Bierbeek sous le numéro 3364 et 28. Il décrit " une maison ou château dite l'Hof van Cockelberg avec ses dépendances, ses étangs, terres et bois, le tout d'une étendue de 78 bonniers, des rentes, une dîme qui se percevait dans toute la paroisse de Vieux Heverlé ainsi qu'une cour censale et de justice inférieure".

L'article en préparation qui fera suite à celui de 1987[1] montrera sur pièces la proche parenté des Moysere et des Cockelberg, ce qui justifie l'appellation de Jan de Moysere alias de Cockelberg.

2. L'appellation de "fermiers" :

Les Muyser et les Lantwyck apparaissent cités ensemble dans des chartes et des actes comme "mannen van lenen" . Ils le sont tant à la cour d'Héverlé que celle de Bierbeek. Avoir sur ses propres terres une activité agricole, soit qu'on l'exerce soi-même ou qu'on la confie à des journaliers est une pratique courante dans le monde féodal, source de revenus pour une caste qui ne pratique pas le commerce urbain. Le statut des Muyser reste celui d'homme de fief, que l'on retrouve dans les textes de 1363 (date liminaire actuelle) jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, échevin sans doute du 15ème au 18ème, mais aussi "borgmeester", collecteur d'ordonnances, seigneur foncier, etc...

Le dernier représentant sous l'Ancien Régime, Pierre de Muyser, échevin de Neervelp, demande dans son testament d'être enterré dans l'église de Neervelp "selon son état et condition".

3. Les alliances Muyser/Lantwyck :

Celles-ci ont été contractées dans les deux sens Muyser/Lantwyck et Lantwyck/Muyser. Il faut savoir qu'en ces temps anciens les alliances se pratiquaient entre individus du même milieu ayant une origine ou des liens antérieurs communs. Cela est universellement reconnu dans le monde des généalogistes . La mutiplication des alliances entre les deux familles corrobore cette réflexion et les conclusions auxquelles nos recherches actuelles aboutissent vont tout-à-fait dans ce sens.

Nous demandons donc à notre interlocuteur voilé d'avoir la courtoisie de mettre fin à une polémique stérile et d'attendre notre publication[2].

--GdML (d) 24 juin 2013 à 18:26 (CEST)[répondre]

Le mot "manse"[modifier le code]

Il est souvent très difficile de rendre en français moderne des termes du Moyen Âge. Ainsi le terme "manse" n'est pas tout à fait inapproprié dans son sens réel, qui n'a strictement rien à voir avec une "ferme", il rend très bien le mot "mansio" que l'on trouve dans les chartes et peut aussi se traduire par "maison" (dans le sens "château") ou "manoir", le mot "mansio", tout comme "manoir" venant de "manere" = demeurer, ce mot désigne en outre une portion de territoire. Je vous donne ici une phrase d'Augustin Thierry où vous verrez que "manse" est synonyme de manoir et désigne en fait un domaine : "L'évaluation des propriétés du Temple montait à dix-neuf mille manoirs ou manses". Comme l'écrit P.C. Timbal, Histoire des institutions et des faits sociaux, p. 102 :"le fait nouveau qui transforme la vie du grand domaine à l'époque franque, c'est son morcellement ... : formation des manses.".--Brux (d) 24 juin 2013 à 20:44 (CEST)[répondre]

Notes et références[modifier le code]

  1. Michel de Muyser, Crayon généalogique de la famille de Muyser, article paru dans Le Parchemin, no 250, juillet - août 1987, 52e année, pp. 703-721
  2. Michel de Muyser Lantwyck, Autour du manoir Coeckelberghe à Vaalbeek, article paru dans Le Parchemin, no 430, juillet - août 2017, 82e année, pp. 309-365