Discussion:Crise de la conscription (1917-1918)

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Pour expliquer la faible implication des Canadiens francophones dans une coalition menée par la France, j'aimerais proposer une hypothèse, ( mais je me garde de trancher dans ce débat )

Lorsqu'éclate la Révolution Française, les Québécois, ( Canadiens depuis 1763 ) ne sont, bien sûr ni consultés, ni concernés....

Mais il se pourrait bien qu'ils soient restés, in petto, des partisans irréductibles de l'Ancien Régime.

Peut-être ont-ils été consternés par l'histoire française du XIX° siècle, particulièrement cahotique, ( certes avec un bilan globalement positif ). Et peut-être ont-ils, alors, évolués vers une quasi-indifférence aux difficultés de notre pays.

Ceci pourrait expliquer le nombre élevé de volontaires anglosaxons, ( traditionnellement très patriotes ) et la tiédeur de l'engagement des francophones.

Hypothèse à débattre, svp...

Il va sans dire que la Révolution française a causé une rupture permanente entre la société française et la société canadienne-française. Mais je ne crois pas que c'est par partisanerie pour la monarchie française, déchue en 1789, que les Canadiens-français ont refusé d'aller au front en 1917 ! C'est plutôt pour les raisons qui sont suggérés dans l'article : ils avaient fortement l'impression qu'on leur demandait de combattre pour un pays et une couronne qui tentait en même temps de les détruire, ce qui n'était pas très loin de la vérité. Digging.holes 14 mai 2006 à 00:26 (CEST


Pour expliquer la faible implication des Canadiens francophones dans une coalition menée par la France, j'aimerais proposer une hypothèse, ( mais je me garde de trancher dans ce débat )

Lorsqu'éclate la Révolution Française, les Québécois, ( Canadiens depuis 1763 ) ne sont, bien sûr ni consultés, ni concernés....

Mais il se pourrait bien qu'ils soient restés, in petto, des partisans irréductibles de l'Ancien Régime.

Peut-être ont-ils été consternés par l'histoire française du XIX° siècle, particulièrement cahotique, ( certes avec un bilan globalement positif ). Et peut-être ont-ils, alors, évolués vers une quasi-indifférence aux difficultés de notre pays.

Ceci pourrait expliquer le nombre élevé de volontaires anglosaxons, ( traditionnellement très patriotes ) et la tiédeur de l'engagement des francophones.

Hypothèse à débattre, svp...

Il va sans dire que la Révolution française a causé une rupture permanente entre la société française et la société canadienne-française. Mais je ne crois pas que c'est par partisanerie pour la monarchie française, déchue en 1789, que les Canadiens-français ont refusé d'aller au front en 1917 ! C'est plutôt pour les raisons qui sont suggérés dans l'article : ils avaient fortement l'impression qu'on leur demandait de combattre pour un pays et une couronne qui tentait en même temps de les détruire, ce qui n'était pas très loin de la vérité. Digging.holes 14 mai 2006 à 00:26 (CEST)[répondre]


Bonjour à tous, j'aimerai ici proposer un nouveau chapitre sur la page Crise de la conscription de 1917, qui consisterait à illustrer les conséquences politiques et sociales subbies par le Québec suite à la Première Guerre mondiale. Je crois que ce chapitre est important, car la crise de la conscription a eu des répercussions politiques, qui changeront en quelque sorte le court de l'histoire.

Voici le texte que j'aimerai ajouté. Si vous avez quelques modifications à suggérer, je suis bien évidemment ouvert.

Merci.


Les conséquences de la conscription sur le Québec

Suite à la Première Guerre mondiale, la frustration des canadiens français face à la crise de la conscription semble s’estomper. En effet, malgré quelques intervention militaires en 1919, le sujet de la conscription disparaît presque entièrement des lèvres des québécois1. La principale raison de cette réaction drastique fut la crise économique que subit le Québec suite à la guerre. En plus, du haut taux de chômage, le nombre de syndicats doubla, passant de 50 000 à 100 000[2]. Les manifestations et les grèves restèrent aussi importantes, or le sujet n’était tout simplement plus le même.


Les conséquences de la crise de la conscription apparurent plutôt lors de la Deuxième Guerre mondiale. En 1939, lors des élections provinciales, le sujet de la conscription tournait régulièrement autour des débats politique. Ce fut finalement le Parti Libéral du Québec, sous la tutelle d’Adélard Godbout, qui remporta le vote de confiance des québécois, ainsi que les élections, en leur promettant, entre autre, que la circonscription n’aurait pas lieu sous son mandat(3).

La conscription de 1917 dans la conscription de 1942

La conscription de 1942 fut à l’origine de certaines répercussions de la politique québécoise. En effet, lors des élections de 1944, Maurice Duplessis et son parti ont fréquemment utilisé comme argument la trahison du gouvernement libéral. Une bonne partie de la population québécoise revota pour Duplessis et il finit par gagner avec 38,0% des voix. Tout de même, le nombre de vote pour le Parti gagnant fut inférieur à celui des Libéraux (39,3%) (4). Ainsi, si la conscription fut vu comme une trahison, pourquoi une bonne partie de la population québécoise a-t-elle voté pour le Parti Libéral ? En fait, il ne faut pas oublier que le Bloc populaire (qui s’était formé afin d’empêcher la conscription d’être mise sur pied) a obtenu 14,4 % des voix. De plus, « en 1944, 53.2% des électeurs (Bloc + Union) préfèrent l'autonomie. En effet, ‘’ la question des droits provinciaux et de l'autonomie ressort clairement comme le thème central ‘’ (Peiletier, 1989 : 3 1) de cette élection. [5]».

Ainsi, la majorité de la population a voté contre le Parti Libéral. Par la suite de cet événement, le Parti Libéral n’a su retourner au pouvoir jusqu’à la mort de Maurice Duplessis en 1958.


1.https://www.fondationlionelgroulx.org/Le-1er-avril-1918-Emeute-a.html 2. Éric DESROSIERS, « Au Québec, le choc économique a frappé après la guerre», Le Devoir, https://www.ledevoir.com/economie/410986/au-quebec-le-choc-economique-a-frappe-apres-la-guerre, (Page consultée le 4 décembre). 3.S.A, « 25 octobre 1939 ; Dans la tourmente de la guerre », Université de Sherbrooke, http://bilan.usherbrooke.ca/bilan/pagesElections.jsp?annee=1939, (Page consultée le 4 décembre). 4. Ibid. 5.François Charbonneau, « La crise de la conscription pendant la Seconde Guerre mondiale et l'identité canadienne-française », Université d’Ottawa, http://www.collectionscanada.gc.ca/obj/s4/f2/dsk2/ftp01/MQ57096.pdf (P.95), (Page consultée le 4 décembre). — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Sammhuel Mikhailovitch (discuter), le 19 septembre 2019 à 16:09 (CEST)[répondre]