Discussion:Compétence

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Cet article est pour Wikipédia, pas pour le Wiktionnaire. Yann 2 fev 2005 à 12:59 (CET)

Cet article me paraît également être intéressant pour wikipédia, mais il n'est qu'une ébauche. Il serait intéressant d'y faire figuré les compétences des collectivités territoriales. --Charlot-1 2 août 2005 à 10:07 (CEST)[répondre]

J'ai fait les modif proposées par Charlot-1 --Xavier Combelle 22 août 2005 à 23:49 (CEST)[répondre]


--ygparis 7 avril 2007 à 20:54 (CEST)[répondre]

Attention, certaines affirmations contenues dans les deux premières parties de cet article sont discutables, voire manque d'objectivité et de plus sont rédigées dans un français approximatif,incompréhensible sur un ton belliqueux qui n'est pas en accord avec les principes de Wikipédia. Ainsi par exemple :

"La notion de "savoir-être" est une imposture philosophique. Nous pouvons être sans savoir. Nous pouvons nous savoir-être. Nous pouvons également savoir vivre, mais le savoir-être est indéfinissable. Il ignore l'inconscient qui est un savoir inconscient de lui-même, il renvoie à l'arbitraire des évaluateurs."

Par ailleurs, il y a une inflation de mots pseudo-savants qui ne sont pas définis et surtout pas utilisés dans le sens original voulu par leurs auteurs. Il est aussi regrettable que les sources et les auteurs majeurs ne soient pas cités. Ainsi, par exemple, plusieurs passages du début de cet article sont quasiment de petits extraits d'écrits de Guy le Boterf (célèbre spécialiste français de "l'approche compétences" dans le domaine professionnel). Pourquoi ne pas le citer ?

De tels articles contribuent à disqualifier Wikipédia aux yeux des professionnels de ces domaines. --ygparis 7 avril 2007 à 20:54 (CEST)[répondre]



--ygparis 13 avril 2007 à 02:38 (CEST)[répondre]

Voici les remarques que je viens d'adresser à des administrateurs de Wikipedia avec qui je dialogue (contexte : mes modestes apports initiaux sur les notions de "compétences" et "compétences professionnelles" ayant été supprimés du fait de l'existence antérieur de cet article intitulé "compétence"). Voici donc mon point de vue :

Bonsoir, A propos de la suppression de ma contribution aux articles "compétences" et "compétences professionnelles" voici ce que je viens d'écrire à TiChou qui dialogue avec moi. Bonsoir TiChou, C'est bien dommage d'avoir supprimé (et perdu ?) ce que j'avais commencé à écrire sur "compétences professionnelles" et "compétences". C'était certes une ébauche mais chaque terme était bien pesé et travaillant avec les experts nationaux (Y. Minvielle, G. Le Boterf entre autres) en la matière et ayant réalisé plusieurs publications sur ces sujets, je peux vous certifier que mes ébauches d'apports ne comportaient pas d'erreur. J'ai choisi "Compétences..." au pluriel car aujourd'hui ces termes sont presque toujours utilisés au pluriel dans les domaines où leur fréquence d'apparition est la plus forte à savoir : Gestion des Entreprises, Ressources Humaines, Formation des adultes. Ainsi, par exemple, si vous postulez pour un emploi, on va évaluer vos compétences pour vérifier si elles correspondent à celles requises pour réaliser les diverses activités principales (4 ou 5 en général) constitutives d'un emploi. Pour cela on utilise, pour chaque emploi identifié, un référentiel listant et décrivant les compétences et les activités concernées. Comme vous le constatez, ce terme est, dans la pratique, presque toujours utilisé au pluriel. Pour preuve supplémentaire, il suffit de se reporter aux titres des ouvrages des experts francophones, par exemple Guy Le Boterf qui reste la référence théorique dans ce domaine. Par ailleurs, l'article présent dans Wikipédia intitulé "Compétence" (au singulier) n'est pas satisfaisant à mon avis et je l'ai dit dans la page de discussion. Comme vous le constaterez, il est écrit (les premières parties) dans un langage parfois difficilement compréhensible, comme si le rédacteur s'était fait plaisir en alignant des termes se voulant "savants" sans se préoccuper de la lisibilité et sans citer les références dont il voudrait s'inspirer. Exemple d'un passage pour le moins incompréhensible : "Nous pouvons être sans savoir. Nous pouvons nous savoir-être. Nous pouvons également savoir vivre, mais le savoir-être est indéfinissable. Il ignore l'inconscient qui est un savoir inconscient de lui-même, il renvoie à l'arbitraire des évaluateurs". Un peu plus bas, on peut également lire cette paradoxale définition de la compétence : "La compétence est une action réussie potentielle" ... Habituellemnt on attend plutôt (et tout employeur sera d'accord avec moi) grâce à la mise en oeuvre de compétences une action réellement réussie... Certes l'"auteur" a voulu se faire plaisir en faisant un de ces exercices de style ésotérique très en vogue chez les intellectuels et étudiants dans les années 60-70... De plus, il y a dans l'article "Compétence" des opinions personnelles et abruptes de l'auteur qui sont présentées comme des vérités scientifiques et cela, à mon avis, ce n'est pas bien du tout pour la réputation de Wikipédia. Par exemple : "La notion de "savoir-être" est une imposture philosophique". Certes on évite aujourd'hui, dans les milieux "savants", à utiliser la notion de "savoir-être" et on lui préfère la notion de "compétences relationnelles" mais de là à clore le débat en déclamant net et haut qu'il s'agit d'une "imposture philosophique" c'est trancher bien rapidement une question qui fait encore débat et qui suscite même de longs ouvrages et des thèses universitaires (Cf. le livre référence sur ce sujet de 202 pages de Sandra Bellier intitulé "le savoir-être dans l'entreprise" (Vuibert, 1998)).--ygparis 13 avril 2007 à 02:30 (CEST)

--ygparis 13 avril 2007 à 02:38 (CEST)[répondre]

Précision sur le mot compétence et distinction des interprétations[modifier le code]

Dans l'entreprise et la formation professionnelle un lexique fournit une définition du mot compétence. C'est la norme AFNOR X50-750.

Des auteurs de la formation professionnelle comme Yves Palazzeschi (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) dans son ouvrage "Manuel du formateur Vol. 1. Ingénierie de formation" en page 69-72 explicite le terme. Des experts internationaux comme Philippe Jonneart précise l'articulation entre l'approche par compétence RH (APC) et la pédagogie par objectifs (PPO) issue de la division du travail.

Avec l'expérience, je me rend compte que nous exprimons des mots suivant un sens qui n'est pas forcément celui référencé réglementairement parlant. Exemple de la sûreté et de la sécurité qui ont des sémantiques inversées entre le monde de l'informatique et le monde de la sécurité civile (les pompiers).

En formation c'est la même chose. Actuellement on exprime les capacités comme des compétences. Pour bien comprendre où se situe la compétence, et surtout son périmètre, je vous conseille de vous instruire avec un expert de la qualité de vie au travail Christophe DEJOURS.

Le périmètre de la compétence se situe entre le travail prescrit et le travail réel. Dans la qualité de la spécialisation de l'activité demandée.

La capacité se situe dans la réalisation effective des activités (On sait, ou on ne sait pas, répondre ou faire).

Ces capacités regroupent trois familles d'éléments. Malheureusement, là aussi, le vocabulaire et sa sémantique est un grand foutoir (introduit par l'incompétence RH et par les stratégies financières des organisations mécanistes et divisionnalisées)...

  • Informations/Connaissances,
  • Connaissances/Savoirs
  • et savoir-faire.

Le seul mot qui est plutôt communément compris c'est savoir-faire.

L'information/connaissance fait référence à la culture cérébrale sur laquelle on s'appui. C'est du périmètre de la mémoire. La science sur la mémoire nous apprend que l'utilisation de la mémoire est électrique, et sa conservation est topologique et est organisée. Cette construction et sa structure c'est l'information/connaissance, notre culture.

La/le connaissance/savoir fait référence à la compréhension logique et expérimentale (logique statistique) de l’expression de la culture cérébrale (inintelligence). Cela met en œuvre des méthodes et des expérimentations sur l'environnement qui a pour conséquence de modifier la structure de connexions cérébrale. Notre culture cérébrale. Ceci ne peut-être mesurer avant par les RH. Mais constaté après la réalisation. Donc la pratique et la diversité des situations sur un poste de travail donné renforce la compétence. Mais nous ne pouvons pas l'évaluer de façon SMART et en amont de l'expérimentation.

Le savoir-faire fait référence à l'habileté manuelle. C'est la spécialisation (répétition) qui permet une bonne exécution. C'est à dire la stabilisation de la structure cérébrale des souvenirs procéduraux.

Donc pourquoi les RH, et le monde de la finance pervertissent notre compréhension des compétences et de la capacité ? Vous pouvez voir avec la quantité de liens fournis que nous avons maintenant une bonne visibilité de ce que sont la compétence et la capacité. Ces visibilités sont physiologiques, psychologiques et pédagogiques.

Je pense que le but de cette perversion sémantique, c'est de conditionner les masses à accepter la flexibilité professionnelle en nous inculquant une croyance du développement de la compétence par la mobilité professionnelle.

La réalité sur la mobilité professionnelle, c'est que nous nous spécialisons sur la diversité des situations, sur des capacités transverses généralistes (gestion logistique, gestion des moyens, gestion des planifications, gestion relationnelle). Ce n'est pas se spécialiser sur un environnement de travail et développer son artisanat métier. Nous augmentons la superficie du terrain, mais nous n'élevons pas forcément l'édifice du terrain.

Le très bon exemple de Yves Palazzeschi c'est celle du boulanger. Nous allons chez un boulanger parce que son pain est le meilleur de la région. C'est qu'il est très compétant. Pour augmenter sa production et répondre à la demande, le boulanger modernise son entreprise en investissant dans de nouveaux locaux et dans un four à pain plus moderne. Il ne produit plus alors la même qualité de pain. Est-il incompétent maintenant ?


La finalité de tout cela pour les financiers c'est de faire augmenter le financement de la formation professionnelle par la collectivité. Les employeurs sont déchargés de leurs responsabilités financières de la formation professionnelle sur les contribuables.

C'est ce qui s'est produit en 2014 lorsque le droit a changé le dogme sur la formation. Il est passé de «l'obligation de l'employeur de former les salariés pour qu'ils soient en capacités de tenir leur poste de travail» à «l'obligation des salariés de se former pour pouvoir garder leur emploi». Et maintenant on peut constater que ce financement de la formation se fait de plus en plus sur le CPF des moyens personnel du salarié, et par un financement/investissement personnel ou de la collectivité.

--Sefran (discuter) 25 octobre 2017 à 14:17 (CEST)[répondre]