Discussion:Aton

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"Certains pensent que le culte d'Aton est à l'origine du christianisme qui lui emprunte beaucoup de ses concepts et qui verra le jour dans la population juive d'Égypte moins d'un siècle plus tard."

Dans l'histoire des religions mothéistes moyennne-orientales, chronologiquement il y a juidaisme, christianisme puis islamisme. Il me semble donc que christianisme dans cet article soit un contresens historique mais par quel mot remplacer "christianisme" ?

  1. judaisme
  2. monothéisme.

~~ (oubli de signature)

Est ce vraiment de la religion ou une doctrine religieuse ? Si c'est une religion, je penche pour judaïsme, sinon pour monothéisme teszigues jul 19:10 fév 1, 2003 (CET)
Certains pensent qu'il existe des correlations entre l'epoque amarnienne (epoque de Akhénaton) et les passages de la bible relatif a Moise et a l'exode. Ca existe aussi dans la Tora (le livre sacre juif) ?. Si oui, alors il faut remplacer christianisme par judaisme. Aoineko
De ce que je connais de l'ancien testament, Moïse a été recueilli par la famille d'un pharaon. Donc le bon terme serait judaisme. Meszigues 22:11 fév 2, 2003 (CET)

Corriger le lien sur l'image ! je n'y arrive pas, merci VIGNERON 26 mai 2004 à 09:10 (CEST)[répondre]

Dater le règne d'Akhénaton ?[modifier le code]

Pour le confort et l'intérêt du lecteur ne peut-on dater le règne d'Akhénaton ? Gvh 30 août 2005 à 17:53 (CEST)[répondre]

Sous Aménophis IV, Aton n'avait pas l'attribut d'un dieu[modifier le code]

Votre article sur Aton commence par cette présentation :

"Aton est un dieu solaire de l'Egypte antique. Il est surtout connu comme un dieu éphémère de la mythologie égyptienne du Nouvel Empire (v. -1353 à -1337). Cependant son origine est bien plus ancienne en tant que principe visible du dieu Atoum-Rê comme nous le décrivent les Textes des pyramides de la fin de l'Ancien Empire."

Et de passer ensuite à Amenhotep III (le père d'Aménophis IV qui prendra plus tard le nom d'Akhenaton).

Commentaires

Entre ~2000 et ~1500, aucune documentation ne nous est parvenue mentionnant le nom d'Aton. Pour retrouver une première fois ce nom, il nous faudra attendre le retour de l'expédition égyptienne au Pays de Pount, sous la Reine Hatshepsout (vers ~1470).

C'est un Grand du Pount (Paréhou vraisemblablement) qui dans son discours comparera la souveraine à "Aton". [ [1] Chr. DESROCHES NOBLECOURT La reine mystérieuse Hatshepsout (biographie) "J'ai lu" Ed. Pygmalion, 2002 p. 231] "Salut à toi, ô souveraine de To-méry, soleil féminin qui brille comme le globe Aton …"[ [2] A remarquer également que le nom d'Aton ne s'applique pas au "disque" solaire, mais bien plutôt au Soleil dans sa réalité physique, l'astre en forme de "globe", de "sphère"]

On peut supposer que les témoins de la scène – et la Reine en particulier – ont compris que le responsable de la délégation pountite établissait une comparaison entre la souveraine et le dieu Soleil dans sa réalité. (le terme "réalité" est ici utilisé dans son acception philosophique de "concrétisation dans une structure de matière".)

Dans le discours de Paréhou, Aton n'était pas un dieu. Il est certes l'astre solaire réel. Mais le soleil pourrait n'être que la représentation – sorte d'icône – de l'Etre-Primordial, creuset (ou matrice virtuelle) de tout objet de l'Univers. Dans cette comparaison (mal comprise sans doute sur le moment), la Reine est ainsi affirmée comme l'Etre-Primordial de l'Egypte.

C'est évidemment une reconnaissance par Paréhou, de l'autorité de la Reine. C'est son acte d'allégeance.

A partir de ce moment, qui marque sans doute l'installation à demeure en Egypte d'une communauté Pountite (d'où la caution de 790 Kg d'or accompagnant la délégation : garantie locative !), les milieux intellectuels de la cour pharaonique commencent à côtoyer un Univers ne dépendant plus des dieux (un athéisme dialectique), et où chaque objet – et donc chaque homme – participe structurellement à la réalisation du monde. Sans moi, l'Univers ne serait pas ce qu'il est ; j'y suis indispensable.

Une telle interprétation des textes (et d'Aton en particulier) repose sur la thèse que le Pount – encore appelé "Pays du dieu (un seul)" – se situe en Asie, sur les bords de l'Indus. J'ai longuement développé cette localisation. [ [3] http://users.skynet.be/Etienne.PETIT.Calligraphie/Mosaïques (chapitre III)]


Le mode de pensée dans cette contrée nous est principalement connu par des traductions en sanskrit du Rg Véda. C'est bien la conception de l'Etre-Primordial – et de son corollaire la "Cause Première" – qui n'a rien à voir avec la conception théiste de Mésopotamie ou des Nilotiques. Cet Etre-Primordial était généralement représenté comme un foyer de lumière et de chaleur. A commencer par le soleil, bien évidemment ; mais également – et plus modestement – par un simple buisson ardent, …

C'est toute la XVIIIè dynastie - depuis Hatshepsout jusqu'à Toutankhamon en tous cas - qui sera marquée par un malaise intellectuel, mouvement philosophique que Marc Gabolde qualifiera de "phénoménologique". (dans une correspondance privée).

Ce désordre, hérétique par rapport à la tradition polythéiste, trouvera son point culminant durant l'épisode amarnien, sous Akhenaton. Mais remarquons qu'Akhenaton passera les dernières années de sa vie à systématiquement effacer de la titulature d'Aton, tous les symboles pouvant rappeler, de près ou de loin, l'ancienne mythologie théiste. Aton n'est pas un dieu. Ce sera tout d'abord (dès l'an VIII de son règne), la suppression de la déesse qui titularisait Ma'at en tenant la plume. Et puis plus tard le dieu des horizons qui deviendra "présent" dans les horizons ; et puis enfin le "shou" (expression divine) de la lumière qui deviendra "maîtrise parfaite" de la lumière.

Ce type de conscience philosophique marque en fait le passage du "culte aux dieux" vers "l'engagement personnel" dans une religion. Et cet engagement personnel est sans doute un élément qui explique l'engouement de la société amarnienne.

A une époque non-datée avec précision, mais contemporaine de la XVIIIè dynastie pharaonique, (après le départ des Hyksos et avant le XIXè dynastie) Moïse entreprit de sédentariser les clans hébreux qui nomadisaient dans une péninsule arabique de plus en plus aride et inhospitalière. Et pour polariser ses gens, il reprit à son compte "l'engagement individuel", mais garda l'ancienne mythologie théiste. Cet amalgame entre un dieu et l'Etre-Primordial aboutissait inévitablement à l'unicité du divin. C'est une des contradictions que n'ont toujours pas résolues les trois grandes religions monothéistes.

Remarquons simplement que la relation s'établit en sens tout simplement inverse, selon qu'il s'agit d'un rapport entre la créature et son dieu, ou bien entre l'objet et l'Etre-Primordial. Dans le cas d'un dieu, c'est un rapport de reconnaissance et de totale soumission du sujet envers le créateur. Dans le cas de l'Etre-Primordial, c'est l'Etre Premier qui est redevable, lui dont l'identité est valorisée par l'objet qui le concrétise. Le rapport est strictement inversé.

La symbolique amarnienne représente souvent Aton sous la forme d'un globe (le disque est pointé dans la graphie, pour en souligner le relief) dont les rayons se terminent par des mains. Remarquons que ces mains sont habituellement tournées vers le dedans, sauf lorsqu'elles offrent Ankh, la Vie (la croix ansée); ce sont donc des mains qui reçoivent, ou qui prennent.


Il serait peut-être plus précis de présenter l'article sur Aton en proposant :

Aton, dieu solaire de l'Egypte. Les Textes des pyramides datant de l'Ancien Empire nous le décrivent déjà comme principe visible du dieu Atoum-Rê. Sous le Nouvel Empire – et particulièrement durant la période amarnienne (~1353 - ~1337) – il perdit son attribut divin et devint l'icône de l'Etre-Primordial. D'où les concepts de "Un" et d' "Univers" reconnus dans des religions plus récentes.

En se qualifiant, non pas "qui est utile à Aton", mais bien plutôt "Serviteur d'Aton", Aménophis IV abdiquait dans les faits de sa fonction pharaonique. Pharaon était moins un souverain d'état qu'un chef spirituel. (Plus proche d'un pape que d'un empereur.) Sa fonction principale était de garantir Ma'at, la Vérité, le Bon-Ordre indispensable à la Vie (Ankh). En se déclarant soumis à l'Etre Suprême, il renonçait à sa fonction première de contraindre le bon ordre et la paix, quoi qu'il arrive (il avait pour ça reçu les pleins pouvoirs). Pharaon n'était pas "serviteur". Il devait au contraire se montrer maître de Ma'at.

Ramsès II ne s'est pas trompé quand, au siècle suivant, il supprima des listes royales les cinq pharaons de l'époque amarnienne (Akhenaton, une Reine-Roi nommée sans doute aussi Néfertiti, Smenkhkaré, Toutankhamon et Ay). Il attribua leurs cinq règnes à Horemheb qui, au cours de cette période, avait assuré le Bon-Ordre en tant que chef de la police.

Il ne se trompa pas non plus quand, dans la même radiation des listes royales, il effaça la Reine Hatshepsout car c'est bien elle qui avait introduit le ver dans le fruit en acceptant l'installation à demeure en Egypte d'une délégation pountite.

Notons enfin que le même Ramsès II fait présider l'entrée principale de son temple à Abou Simbel, par … Aton. C'était sa réintégration dans le panthéon des dieux.

L'Histoire académique se limite à ne tenir compte que des seuls documents (éventuellement l'épigraphie des événements) pour en tirer ses conclusions ou son enseignement. Or nous ne disposons que des seuls documents que nous avons cherchés et que nous avons trouvés. Nous n'avons jusqu'à présent jamais cherché (ni jamais trouvé) de document nous relatant une présence indusienne prolongée en Egypte, durant la XVIIIè dynastie. La critique est donc facile de qualifier cette thèse de "spéculation philosophique".

Il y a encore des a priori dans la recherche. Ainsi, c'en devient presque un postulat qu'un document égyptien (par exemple) se rapportera toujours à un événement égyptien lui aussi. Un autre a priori affirme une géographie antique restreinte aux deux seules civilisations de Mésopotamie et de la vallée du Nil. Et cette vallée elle-même est souvent réduite au lit du fleuve.

Les documents égyptiens relatifs à une navigation (comme ceux du temple de Deir-el-Bahari, par exemple) ne pourront ainsi raconter qu'une aventure forcément égyptienne, localisée dans une géographie elle-même égyptienne.

Les historiens enfin ont souvent tendance à se replier sur eux-mêmes, dénigrant les apports d'autres sciences comme la botanique ou la zoologie, la géographie ou la climatologie. Ils prennent éventuellement note des avis émanant de disciplines "autres" que la seule lecture des documents historiques … mais n'en tiennent nullement compte.

Prenons l'exemple exhaustif à cet égard, de la note N°7 en page 282 de Cl Vandersleyen :[ [4] Cl. VANDERSLEYEN L'Egypte et la vallée du Nil (tome II) PUF Nouvelle Clio Paris 1995] Dixon 1969 ; Saleh a, 1972, 156 et Orientalia 42, 1973, 370-382 ; Saleh suppose que les arbres à encens livrés aux Egyptiens n'étaient pas originaires de Pount, mais venaient d'Arabie du Sud, origine soigneusement cachée aux acheteurs ;

L'Arabie du Sud se trouve bien sur l'Océan Indien. Et sur l'itinéraire entre l'Egypte et la Mer d'Oman, voire une Asie plus lointaine. Or la côte d'Arabie est ici jugée trop proche. Ne serait-il dès lors pas logique de prolonger la route et d'aller y voir un peu plus loin ?

D'autant plus qu'une faune aquatique très détaillée ponctue à Deir-el-Bahari, les illustrations d'une expédition à Pount. Ch. Desroches Noblecourt (Référence citée en 1) a identifié ces animaux marins, et certains d'entre eux ne laissent aucun doute sur leur localisation : - Le poisson-coffre et le poisson perroquet à bosse se rencontrent principalement : en Mer-Rouge et en Mer d'Oman. - La langouste, le napoléon et le poisson papillon à larme proviennent tous : de l'Océan Indien. - L'espadon signe une mer tropicale (ou éventuellement tempérée)

Mais le professeur Vandersleyen d'enchaîner malgré tout, et contre toute évidence : "c'est oublier que le véritable encens, selon les marchands des "souqs" du Caire, vient du Soudan…" "Selon les marchands des souqs du Caire": voilà une référence qui laisse rêveur.

Certains historiens d'aujourd'hui (telle Danièle Michaux-Colombot par exemple) commencent à se rendre compte des limites trop étroites du champ des recherches archéologiques. Sa thèse de doctorat affirmait en effet que le rhinocéros "unicornis" représenté à Deir-el-Bahari était d'origine asiatique. Ceux d'Afrique étant "bicornis".

Des articles dans l'Universalis (Robert Mantrant et Maxime Rodinson; Colette Dubois et J.-P. Pinot) situent Pount au-delà de Bab-el-Mandab, (tantôt sur la côte Sud d'Arabie, tantôt sur la côte orientale de l'Afrique) .


Ce quelques notes pourraient peut-être préciser votre article – par ailleurs remarquable – sur Aton en Egypte.


Je reste disposé à modifier mon point de vue. Mais je crois sincèrement avoir dépouillé une documentation sérieuse (http://users.skynet.be/Etienne.PETIT.Calligraphie/Mosaïques) "bibliographie". Et je pense par ailleurs avoir développé mon argumentation en toute rigueur.

Je vous souhaite bonne réception de la présente, et reste à votre entière disposition au fa037267@skynet.be.

Bien amicalement. Etienne PETIT

  1. 1
  2. référence, citation ou lien
  3. référence, citation ou lien
  4. référence, citation ou lien