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David Kinjah

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David Kinjah
David Kinjah (en tête du groupe) en 2016.
Informations
Naissance
(52 ans)
Nationalité

David Kinjah, né le , est un coureur cycliste kényan. Figure emblématique du cyclisme kényan, il est surtout connu pour avoir découvert Christopher Froome.

Biographie

David Kinjah naît à Eldoret au Kenya, d'un père directeur d'une entreprise de textile. Il est le quatrième né des sept enfants de la famille. À l'âge de six ans, sa famille déménage dans la ville portuaire de Mombasa. Durant sa jeunesse, il joue au football de plage et au volley-ball. En 1994, il achète son premier vélo, un BMX, pour effectuer les kilomètres qui séparent le domicile de la plage[1]. Rapidement, il prend goût à ce sport et commence la compétition[1]. Seulement un an plus tard, il participe aux Jeux africains de 1995 au Zimbabwe, sa première compétition internationale[1],[2]. Il devient ensuite entraîneur de jeunes cyclistes kényans.

En 1998, il crée le Safari Simbaz, une association visant à aider les jeunes cyclistes kényans. Après une course caritative au Kenya, il rencontre Christopher Froome par l'intermédiaire de sa mère, Jane. Kinjah devient alors son mentor et son partenaire d'entraînement[1],[3],[4]. Leurs chemins se séparent lorsque Froome part poursuivre sa scolarité en Afrique du Sud. Toutefois, ils restent en contact et continuent à rouler ensemble au Kenya pendant les vacances scolaires.

En 2000, il est découvert par le grand public lorsqu'il participe au championnat du monde du contre-la-montre, à Plouay. Pour se rendre au départ, il bénéficie du soutien de plusieurs bénévoles, dont la Croix-Rouge[5],[6]. Premier coureur à s'élancer, il se classe 41e et dernier, à plus de huit minutes du vainqueur Serhiy Honchar[7]. En 2001, il se cinquième du championnat d'Afrique du contre-la-montre. Pendant six mois, il s'entraîne au Australie et participe au Crocodile Trophy (en), une course par étapes en VTT disputée sur quatorze jours[2].

Fin 2002, il devient le premier coureur noir africain à signer un contrat professionnel en Europe avec l'équipe Alexia Alluminio, vainqueur du Tour d'Italie avec Paolo Savoldelli. Cependant, elle disparaît en 2003, laissant David Kinjah poursuivre en amateur[8]. En Afrique du Sud, il termine à deux reprises dixième du Cape Epic (en), en 2004 et 2005[9].

En 2006, il prend la quatrième du Tour du Rwanda, remporté par son compatriote Peter Kamau[9]. Peu avant le départ des Jeux du Commonwealth, il mène une fronde avec ses coéquipiers contre la Fédération kényane qui n'a pas souhaité sélectionné Christopher Froome. Après avoir menacé de faire grève, ils obtiennent finalement gain de cause[8]. À Melbourne, il se classe 22e du VTT cross-country, 26e de la course en ligne et 31e du contre-la-montre.

Notes et références

  1. a b c et d (en) « The Kenyan Who Powered A Shy Boy To Glory », sur forbesafrica.com,
  2. a et b (en) Grace Wachira, « Father of Kenyan cycling », sur mediamaxnetwork.co.ke,
  3. Ian Chadband, « Tour de France 2013: the incredible rise of Chris Froome - and how he was almost killed by a hippo », sur telegraph.co.uk,
  4. (en) Tom Fordyce, « Chris Froome: The making of a Tour de France champion », sur bbc.com,
  5. Samuel Gardaz, « De Monbassa à Plouay, la rocambolesque odyssée cycliste de David Kinjah », sur letemps.ch,
  6. Dominique Tregzeguet, « L'étonnant parcours de David le Kenyan », sur la-croix.com,
  7. (en) (en) Tim Maloney, « Hontchar Honch against the watch; Olano bombs again », sur cyclingnews.com,
  8. a et b (en) « Interview: David Kinjah – the man who made Froome », sur cyclist.co.uk
  9. a et b (en) « Kamau conquers Tour de Rwanda », sur safarisimbaz.com,

Liens externes