Daniel Preissler

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Daniel Preissler
Portrait par Johann Alexander Böner (de) (1665).
Biographie
Naissance
Décès
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NurembergVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Famille
Preissler (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Maître
Christian Schiebling (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique

Daniel Preissler (né le à Prague et mort le à Nuremberg) est un peintre allemand, originaire de Bohême.

Biographie[modifier | modifier le code]

Preisler est le fils du serrurier Georg Preisler et descend d'une ancienne famille de maîtres verriers de Bohême.

En 1642, il commence son apprentissage auprès du peintre de la Cour de Dresde Christian Schiebling (de). Il erre ensuite à travers l'Allemagne et l'Autriche et s'installe définitivement à Nuremberg en 1652. En 1658, il réalise les deux ailes du grand orgue de l'église Saint-Sébald (détruite pendant la seconde Guerre mondiale) sur lesquelles il représente des portraits des principaux musiciens, académiques et ecclésiastiques de la ville.

En 1660, il peint la Mission du Saint-Esprit pour l’Hôpital du Saint-Esprit (Heilig-Geist-Spital) de Nuremberg. Daniel Preisler a laissé quelques beaux portraits, notamment de Justina Katharina Kirchmayr (ca. 1660), ainsi qu'un autoportrait jouant du luth, avec sa femme et ses trois enfants, daté de 1665 — l'année de sa mort prématurée.

Son fils Johann Daniel Preisler, né après la mort de son père, a poursuivi la tradition familiale et est devenu peintre à Nuremberg, de même d'ailleurs que ses cinq petits-enfants.

Notes et références[modifier | modifier le code]

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Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Franz Friedrich Leitschuh (de), « Preisler, Daniel », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 26, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 550
  • (de) Bosl, Karl, Bayerische Biographie, Ratisbonne, 1983 (ISBN 3-7917-0792-2) (lire en ligne), p. 600.
  • (de) Sturm, « Originalaufzeichnungen zur Geschichte der Preisler'schen Künstlerfamilie », in: Archiv für die zeichnenden Künste, vol. 9, 1863, p. 363-391.
  • (de) Lutze, Eberhard, « Zwei unbekannte Bildnisse von Daniel Preisler ». In: Kunst- und Antiquitätenrundschau, vol. 42, 1934, p. 336-339.
  • (de) Röttgen, Herwarth, « Ein barockes Bild von Vergänglichkeit und Hoffnung. Zum Selbstbildnis Daniel Preislers mit seiner Familie », In: Das Münster, vol. 15, 1962, p. 48-49.
  • (de) Schuster, Peter-Klaus, Theodor Fontane, Effi Briest - Ein Leben nach christlichen Bildern, Tübingen 1978, p. 53.
  • (de) Tacke, Andreas, Die Gemälde des 17. Jahrhundreds im Germanischen Nationalmuseum.
  • (de) Bestandskatalog, Mainz, 1995, p. 181-182, N°87.
  • (de) G. Ulrich Grossman (dir.), « Von teutscher Not zu höfischer Pracht 1648-1701 », Ausst. Germanisches Nationalmuseum, Nuremberg, 1998, N° 80, p. 128-130.
  • (de) Hess, Daniel, Eitelkeit und Selbsterkenntnis. Selbstbildnisse des 17. und 18. Jahrhunderts aus dem Germanischen Nationalmuseum, Nuremberg, 1999, N° 13.
  • (de) Daniel Hess et Dagmar Hirschfelder (dir.), « Renaissance, Barock, Aufklärung, Kunst und Kultur vom 16. bis zum 18. Jahrhundert », Die Schausammlungen des Germanischen Nationalmuseums, vol. 3, Nuremberg, 2010, p. 209-210, 408.
  • (de) Will, Georg Andreas, Nürnbergisches Gelehrten-Lexikon, As supplemented by Christian Conrad Nopitsch (8 volumes), published 1755-1802.

Liens externes[modifier | modifier le code]