Constantin A. Crețulescu
Constantin A. Crețulescu | |
Constantin A. Crețulescu | |
Fonctions | |
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Président du Conseil des ministres des Principautés unies de Moldavie et de Valachie | |
– (5 mois et 3 jours) |
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Monarque | Carol Ier |
Prédécesseur | Ion Ghica |
Successeur | Ștefan Golescu |
Biographie | |
Nom de naissance | Constantin Alexandru Crețulescu |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bucarest |
Date de décès | (à 74 ans) |
Lieu de décès | Bucarest (Royaume de Roumanie) |
Nationalité | roumaine |
Parti politique | Libéral radical |
Religion | Orthodoxe |
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Constantin Alexandru Crețulescu (Bucarest - Bucarest ) est un homme politique roumain qui a été Président du Conseil des ministres des Principautés unies de Moldavie et de Valachie du au .
Biographie
Jeunesse
Il a fait ses études à l'école grecque puis s'est enrôlé en 1831 dans l'armée avec le grade de sous-lieutenant, servant jusqu'en 1840, date à laquelle il a quitté l'armée avec le grade de major. Il est nommé préfet du comté de Braila ; puis procureur à la Haute Cour. En 1842, il démissionne et passe plusieurs années en France, en Angleterre, en Italie, à étudier la littérature, la philosophie, l'histoire. Il est retourné dans le pays et a pris sa retraite jusqu'en 1857[1].
Politique
Crețulescu a occupé deux fois le poste de Premier ministre en 1859 et en 1867, son frère Nicolae Crețulescu a également occupé ces fonctions à trois reprises[2].
Il a également été ministre des Cultes en 1859. Durant son second mandat de Premier ministre, en 1867, il a également occupé le poste de ministre de la Justice. C'est sous son gouvernement que la première séance de l'Académie roumaine s'est tenue le . En mars 1867, une circulaire très controversée a été publiée par le ministre de l'Intérieur Ion C. Brătianu : elle demandait aux préfets de prendre des mesures drastiques à l'encontre des étrangers (interdiction de louer des propriétés, des bâtiments ou des auberges). Il a également inquiété la minorité juive qui ne disposait pas de documents officiels austro-hongrois[3].
Afin de mettre un terme à l'immigration illégale, Crețulescu a fait voter une loi en faveur du rétablissement des bureaux délivrant des passeports, provoquant de vives protestations internes et externes[4].
Œuvres
- Sumariu al istoriei universale a culturei (1863)
- Trecutul și era nouă. Despre mărirea națiunelor (1863)
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Constantin A. Crețulescu » (voir la liste des auteurs).
- (ro) Dimitrie R. Rosetti, Dicționarul contimporanilor : Gheorghe Manu, Bucarest, Lito-Tipografiei Populara, , 210 p., p. 109-110.
- (ro) Nicolae C. Nicolescu, Enciclopedia șefilor de guvern ai României (1862-2006), Bucarest, Editura Meronia, , 373 p. (ISBN 9789737839091), p. 214.
- (ro) Nicolae C. Nicolescu, Enciclopedia șefilor de guvern ai României (1862-2006), Bucarest, Editura Meronia, , 373 p. (ISBN 9789737839091), p. 215.
- (ro) Nicolae C. Nicolescu, Enciclopedia șefilor de guvern ai României (1862-2006), Bucarest, Editura Meronia, , 373 p. (ISBN 9789737839091), p. 216.
Bibliographie
- (ro) Dimitrie R. Rosetti, Dicționarul contimporanilor : Gheorghe Manu, Bucarest, Lito-Tipografiei Populara, , 210 p..
- (ro) Nicolae C. Nicolescu, Enciclopedia șefilor de guvern ai României (1862-2006), Bucarest, Editura Meronia, , 373 p. (ISBN 9789737839091), p. 214-216.