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Charte de transparence relative au statut du conjoint du chef de l'État

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La charte de transparence du conjoint du chef de l'État est une charte publiée par l'Élysée relative à la transparence du statut du conjoint du président de la République française, qu'il soit marié ou concubin[1]. Bien que son statut soit considéré comme officiel[2], elle n'a aucune valeur législative ou réglementaire, mais est une simple « déclaration », publiée le 21 août 2017 à la suite de la promesse d'Emmanuel Macron de donner un statut à son épouse Brigitte Macron, qui avait été censuré par le Conseil constitutionnel.

Contenu

Missions

Le premier titre est relatif aux missions du conjoint du président de la République française, à savoir :

  • la représentation de la France, aux côtés du président de la République, lors des sommets et réunions internationales ;
  • la réponse aux sollicitations des Français et des personnalités françaises et étrangères qui souhaitent la rencontrer ;
  • la supervision de la tenue des manifestations et réceptions officielles au sein du Palais de l'Élysée ;
  • le soutien, par son parrainage ou sa présence, des manifestations à caractère caritatif, culturel ou social ou qui participent au rayonnement international de la France.

Le président de la République pourra à cet égard lui confier certaines missions qui seront détaillées sur le site internet de la présidence[3].

Moyens alloués

Le second titre correspond aux moyens qui lui sont alloués pour accomplir ses missions, à savoir :

Le troisième titre correspond à la communication et indique que l'agenda personnel de Brigitte Macron sera publié à la fin de chaque mois.

Cela n'impose aucun engagement à de futurs conjoints, même si, en réalité, aucun article n'est contraignant, s'agissant juste d'une déclaration de transparence.

L'Élysée assure d'ailleurs que cette charte « n'a pas vocation à être pérenne », ce qui peut sous-entendre qu'elle ne s'appliquerait qu'à Brigitte Macron.

Polémiques

La publication de cette charte suscite immédiatement une polémique au sein notamment de l'Assemblée nationale, alors en plein débat sur la suppression des emplois familiaux.

Une pétition en ligne avait même été dressée contre la formulation du statut de Première dame de France, recueillant près de 200 000 signatures, dénonçant notamment son sexisme[4].

Références