Château de Putdael

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Château de Putdael
Nom local Manoir d'Anjou
Période ou style néo-classique
Début construction 1884
Destination initiale Privé
Coordonnées 50° 49′ 42,6″ nord, 4° 26′ 54,3″ est
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région de Bruxelles-Capitale Région de Bruxelles-Capitale
Commune Woluwe-Saint-Pierre
Géolocalisation sur la carte : Bruxelles
(Voir situation sur carte : Bruxelles)
Château de Putdael

Le château de Putdael, dit manoir d'Anjou, est un château classé de style néo-classique situé à Woluwe-Saint-Pierre (Bruxelles).

Histoire patrimoniale[modifier | modifier le code]

1845 - 1913[modifier | modifier le code]

Au début du XIXe siècle, la propriété faisait partie intégrante de la forêt de Soignes. Le site est aménagé en 1845 et nommé « château de Putdael », en raison de la proximité avec la vallée du même nom[1]. Le domaine est ensuite acquis par le patron de presse Alfred Madoux en 1884. À la place des constructions existantes, il y fait ériger une bâtisse de facture néo-classique, coiffée d'une coupole, place des statues dans le parc et crée une grotte artificielle[2].

1913 - 1940[modifier | modifier le code]

En 1913, neuf ans après le décès d'Alfred Madoux, sa veuve loue le bien au duc d’Orléans Philippe VIII[3]. Jusqu'à sa mort en 1926, le duc d'Orléans valorise les douze hectares de sa propriété en réaménageant le parc et en agrémentant les sous-bois de plantes adaptées aux ombrages. Ensuite, le bien est légué à son neveu Jean duc de Guise, chef de la maison d'Orléans. En 1940, après la mort de son père, le duc de Guise, Henri comte de Paris, dont les cinq premiers enfants sont nés au manoir d'Anjou de 1932 à 1938, la propriété est vendue par le comte de Paris et ses sœurs cohéritières, dans le cadre de la succession paternelle[3].

Depuis 1940[modifier | modifier le code]

Durant la Seconde Guerre mondiale, le domaine est occupé par les Allemands[3]. En 1948, la propriété est achetée par les « Religieuses du Bon Pasteur ».

En 1987, le domaine est repris par les « Fraternités du Bon Pasteur » et est donc privé, à l’exception des locaux occupés par l'Institut catholique des hautes études commerciales (ICHEC).

La maison est classée depuis le [4],[3].

Aujourd’hui, une septantaine de personnes d’âges et de statuts variés vivent sur le site : jeunes et moins jeunes, familles, célibataires, prêtre et religieuse, jeunes adultes, étudiants[5].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Alain Gérard, Histoires du Manoir d'Anjou, Le Soir, , en ligne.
  • Parc du manoir d'Anjou. In : Région de Bruxelles-Capitale, Inventaire du patrimoine naturel, en ligne.
  • Woluwe-Saint-Pierre, Manoir d’Anjou – Rue au Bois 365. In : site web officiel de la commune de Woluwe-Saint-Pierre, en ligne.
  • Les Fraternités du Bon Pasteur, Le Manoir d’Anjou à travers les temps, en ligne.

Références et notes[modifier | modifier le code]

  1. « Parc du Manoir d'Anjou », sur sites.heritage.brussels.fr, (consulté le ).
  2. Alain Gérard, « Histoires du manoir d'Anjou », sur Lesoir.be, (consulté le ).
  3. a b c et d Solange Berger, « Brève », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Manoir d'Anjou - Rue au Bois 365 », sur Woluwe Saint Pierre (consulté le ).
  5. https://fbp.be/

Articles connexes[modifier | modifier le code]