Centre d'art Neuchâtel

Informations générales
Type	Centre d'art contemporain
Ouverture	11 mars 1995
Site web	can.ch
Pays	Suisse
Commune	Neuchâtel
Adresse	Rue des Moulins 37, CH-2000 Neuchâtel
Coordonnées	46° 59′ 34,392″ N, 6° 55′ 40,308″ E

Le Centre d’art Neuchâtel (CAN) est un centre d’art contemporain situé à Neuchâtel.

Histoire et description[modifier | modifier le code]

Le Centre d'art Neuchâtel ouvre le vendredi 11 mars 1995^[1]. Il se situe au centre-ville, rue des Moulins^[2]. Il est organisé sous forme d'association à but non lucratif^[3].

Son premier directeur artistique est Marc-Olivier Wahler^[4]. Annemarie Reichen lui succède en 2001^[5]. Fonctionnant largement grâce à du bénévolat à ses débuts^[6], le CAN traverse des difficultés dans les années 2000. À partir de 2002, les comptes ne sont plus tenus et le centre ferme pendant plusieurs mois en 2003. Le centre est repris en 2007 par l'association Kunstart, créée un an plus tôt, après le décès du président et cofondateur Jean-Pierre Huguet mi-novembre 2006^[7]. Arthur de Pury, issu de l'association Kunstart, dirige l'institution de 2008 à 2018^[8]^,^[9]^,^[10]. À la suite de son départ, une nouvelle équipe est nommée pour reprendre collectivement la gestion du centre d'art^[11]^,^[12].

Expositions[modifier | modifier le code]

2018 : Sympathie, exposition inaugurale de la nouvelle équipe^[12]
2014 : Ideographic Insulation de Mariechen Danz^[13]
2012 : Formal Pleasure de Tom Dale^[14]
2011 : Jérôme Leuba et collectif Daar^[15]
2010 : I am afraid of red, yellow and blue^[16]
2009 : Here comes the sun de Martin Widmer^[17]
2008 : Masse critique^[18]
2006 : Kit-o-parts^[19]
2005 : Girls, girls, girls^[20]
2002 : Void : architecture^[21]
1997 - 1998 : S. de Noritoshi Hirakawa^[22]
1997 : NB : New-York- Berlin atelier d'artistes^[23]
1995 : Is it Nice?^[2]

Publications[modifier | modifier le code]

CAN team – Martin Jakob, Sylvie Linder, Magali Pexa, Nicolas Raufaste, Julian Thompson, Liza Trottet, Sebastian Verdon, Sympathie, Neuchâtel, Centre d’art Neuchâtel, 2020, 90 p. (ISBN 978-2-9701371-0-8, présentation en ligne)

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ Agence télégraphique suisse, « Beaux-arts », Journal de Genève et Gazette de Lausanne,‎ 13 mars 1995, p. 11 (lire en ligne)
↑ ^{a et b} Hélène Tauvel-Dorsaz, « L'art contemporain s'est trouvé un nouveau centre », Journal de Genève et Gazette de Lausanne,‎ 14 mars 1995, p. 23 (lire en ligne)
↑ « Centre d'Art Neuchâtel | Loterie Romande », sur www.loro.ch (consulté le 21 août 2022)
↑ Hélène Tauvel-Dorsaz, « Le rôle de l'art est de mettre le spectateur en face de lui-même », Journal de Genève et Gazette de Lausanne,‎ 23 avril 1996, p. 27 (lire en ligne)
↑ Françoise Jaunin, « Effets secondaires, stups et dérision », 24 heures,‎ 27 février 2001, p. 32 (lire en ligne)
↑ « A Neuchâtel, la scène indépendante s'essouffle », sur Le Courrier, 27 février 2004 (consulté le 18 juillet 2023)
↑ Alexandre Caldara, « Les artistes enfin unis pour défendre le CAN, audacieux emblème essoufflé », L'Express,‎ 20 février 2007, p. 3 (lire en ligne)
↑ « Yes we CAN! L'équipe du Centre d'art Neuchâtel s'en va - Canal Alpha », sur canalalpha.ch, 5 juillet 2018 (consulté le 21 août 2022)
↑ « Le Centre d'art Neuchâtel tient son héritier » , sur Le Courrier, 16 mai 2008 (consulté le 21 août 2022)
↑ Étienne Dumont, « Le CAN a ouvert L'"Hospice de Mille Cuisses" », sur Bilan, 24 août 2015 (consulté le 21 août 2022)
↑ « Une nouvelle équipeaux commandes du CAN », sur Une nouvelle équipeaux commandes du CAN (consulté le 18 juillet 2023)
↑ ^{a et b} « NEUCHÂTEL/La nouvelle équipe du CAN propose "Sympathie". C'est réussi », sur Bilan, 11 octobre 2018 (consulté le 18 juillet 2023)
↑ Elisabeth Chardon, « Le théâtre baroque de Mariechen Danz exposé à Neuchâtel », Le Temps,‎ 7 octobre 2014 (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le 21 août 2022)
↑ Dominique Bosshard, « Le pouvoir en similicuir », L'Impartial,‎ 10 février 2012, p. 17 (lire en ligne)
↑ Catherine Favre, « Un collectif d'artistes réinvente un parlement palestinien », L'Impartial,‎ 17 septembre 2011, p. 15 (lire en ligne)
↑ Yann Hulmann, « Je crains le rouge, le jaune et le bleu », L'Impartial,‎ 12 février 2010, p. 19 (lire en ligne)
↑ Yann Hulmann, « Apparition aux confins du visible », L'Express,‎ 6 novembre 2009, p. 15 (lire en ligne)
↑ Ana Cardoso, « Jeu de matières et de volumes à la limite de l'équilibre », L'Express,‎ 15 septembre 2008, p. 15 (lire en ligne)
↑ Sophie Bourquin, « Imaginaire en expansion », L'Express,‎ 25 février 2006, p. 16 (lire en ligne)
↑ Alexandre Caldara, « La tête dans le sexe », L'Express,‎ 7 mai 2005, p. 17 (lire en ligne)
↑ Anna Hohler, « Le Centre d'art Neuchâtel ouvre ses portes à l'architecture », Le Temps,‎ 20 février 2002 (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le 21 août 2022)
↑ Philippe Mathonnet, « Le mythe de la dernière vision », Journal de Genève et Gazette de Lausanne,‎ 27 novembre 1997, p. 9 (lire en ligne)
↑ lc, « Exposition », Journal de Genève et Gazette de Lausanne,‎ 13 mars 1997, p. 6 (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]

Site officiel

[1] Agence télégraphique suisse, « Beaux-arts », Journal de Genève et Gazette de Lausanne,‎ 13 mars 1995, p. 11 (lire en ligne)

[:0-2] {a et b} Hélène Tauvel-Dorsaz, « L'art contemporain s'est trouvé un nouveau centre », Journal de Genève et Gazette de Lausanne,‎ 14 mars 1995, p. 23 (lire en ligne)

[3] « Centre d'Art Neuchâtel | Loterie Romande », sur www.loro.ch (consulté le 21 août 2022)

[4] Hélène Tauvel-Dorsaz, « Le rôle de l'art est de mettre le spectateur en face de lui-même », Journal de Genève et Gazette de Lausanne,‎ 23 avril 1996, p. 27 (lire en ligne)

[5] Françoise Jaunin, « Effets secondaires, stups et dérision », 24 heures,‎ 27 février 2001, p. 32 (lire en ligne)

[6] « A Neuchâtel, la scène indépendante s'essouffle », sur Le Courrier, 27 février 2004 (consulté le 18 juillet 2023)

[7] Alexandre Caldara, « Les artistes enfin unis pour défendre le CAN, audacieux emblème essoufflé », L'Express,‎ 20 février 2007, p. 3 (lire en ligne)

[8] « Yes we CAN! L'équipe du Centre d'art Neuchâtel s'en va - Canal Alpha », sur canalalpha.ch, 5 juillet 2018 (consulté le 21 août 2022)

[9] « Le Centre d'art Neuchâtel tient son héritier » , sur Le Courrier, 16 mai 2008 (consulté le 21 août 2022)

[10] Étienne Dumont, « Le CAN a ouvert L'"Hospice de Mille Cuisses" », sur Bilan, 24 août 2015 (consulté le 21 août 2022)

[11] « Une nouvelle équipeaux commandes du CAN », sur Une nouvelle équipeaux commandes du CAN (consulté le 18 juillet 2023)

[:1-12] {a et b} « NEUCHÂTEL/La nouvelle équipe du CAN propose "Sympathie". C'est réussi », sur Bilan, 11 octobre 2018 (consulté le 18 juillet 2023)

[13] Elisabeth Chardon, « Le théâtre baroque de Mariechen Danz exposé à Neuchâtel », Le Temps,‎ 7 octobre 2014 (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le 21 août 2022)

[14] Dominique Bosshard, « Le pouvoir en similicuir », L'Impartial,‎ 10 février 2012, p. 17 (lire en ligne)

[15] Catherine Favre, « Un collectif d'artistes réinvente un parlement palestinien », L'Impartial,‎ 17 septembre 2011, p. 15 (lire en ligne)

[16] Yann Hulmann, « Je crains le rouge, le jaune et le bleu », L'Impartial,‎ 12 février 2010, p. 19 (lire en ligne)

[17] Yann Hulmann, « Apparition aux confins du visible », L'Express,‎ 6 novembre 2009, p. 15 (lire en ligne)

[18] Ana Cardoso, « Jeu de matières et de volumes à la limite de l'équilibre », L'Express,‎ 15 septembre 2008, p. 15 (lire en ligne)

[19] Sophie Bourquin, « Imaginaire en expansion », L'Express,‎ 25 février 2006, p. 16 (lire en ligne)

[20] Alexandre Caldara, « La tête dans le sexe », L'Express,‎ 7 mai 2005, p. 17 (lire en ligne)

[21] Anna Hohler, « Le Centre d'art Neuchâtel ouvre ses portes à l'architecture », Le Temps,‎ 20 février 2002 (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le 21 août 2022)

[22] Philippe Mathonnet, « Le mythe de la dernière vision », Journal de Genève et Gazette de Lausanne,‎ 27 novembre 1997, p. 9 (lire en ligne)

[23] , « Exposition », Journal de Genève et Gazette de Lausanne,‎ 13 mars 1997, p. 6 (lire en ligne)

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