Cecilia Bouzat
.jpg)
| Naissance | |
|---|---|
| Nationalité | |
| Formation |
Universidad Nacional del Sur (en) Institut de recherches biochimiques de Bahía Blanca (d) Conseil national de la recherche scientifique et technique |
| Activités |
| A travaillé pour |
Universidad Nacional del Sur (en) |
|---|---|
| Distinctions |
Cecilia Bouzat, née le 10 décembre 1961 à Bahía Blanca, est une biochimiste argentine, distinguée pour son travail en neurosciences.
Biographie[modifier | modifier le code]
Cecilia Bouzat est née à Bahía Blanca, où elle habite toujours. Fille et petite-fille de médecins, Bouzat est la troisième d'une fratrie de six enfants. Professeure à l’université, elle dirige l’institut de recherche en biochimie de Bahia Blanca (INIBBIB) et elle est aussi membre du Conseil national de la recherche scientifique et technique à Buenos Aires[1]. À l'INIBBIB, où elle est revenue après avoir fait son post-doctorat à la Mayo Clinic, à Rochester (Minnesota), aux États-Unis, elle étudie le fonctionnement des récepteurs de neurotransmetteurs, des protéines intervenant dans la communication des neurones[2]. Elle a deux enfants, Camila et Mateo[3].
Travail[modifier | modifier le code]
Ses travaux permettent notamment de mieux connaître la façon dont les cellules cérébrales communiquent entre elles ou avec les muscles. Cette connaissance est par exemple utile pour lutter contre les démences séniles comme l’Alzheimer.
La scientifique travaille depuis l'année 1997 dans l'institut de recherche en biochimie de Bahia Blanca (INIBBIB, CONICET-UNS), dans l'étude des récepteurs appelés Cys-loop qui se trouvent dans le système nerveux, les muscles, et les cellules neuronales. Les Cys-loop sont des protéines de membrane qui ont des rôles clés dans le système nerveux, particulièrement parce qu'ils participent dans la synapse, et permettent les communications rapides entre les neurones, ou entre les neurones et les muscles[4]. Sa recherche est très utile pour lutter contre les démences séniles comme l'Alzheimer, la schizophrénie ou encore la maladie de Parkinson[5].
Récompenses[modifier | modifier le code]
- Août 2004 : la revue scientifique Nature publie son étude, qui porte sur le fonctionnement d'une classe de protéines impliquées dans la transmission nerveuse, qui permet de mettre en pratique des thérapies plus efficaces pour le traitement de diverses pathologies, comme l'épilepsie et la schizophrénie[6].
- Juin 2005 : Fondation John-Simon Guggenheim, Concours Amérique Latine et Caraïbes, Sciences Naturelles - Neurosciences[7].
- 2007 : bourse de Recherche Nationale (Argentine), L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science[8].
Références[modifier | modifier le code]
- « L’excellence scientifique récompensée par la Fondation L’Oréal et l’Unesco », sur Allez les Filles ! Osez les sciences !, (consulté le )
- (es) Nora Bär, « Distinguen a una investigadora que estudia el sistema nervioso », sur Journal 'La Nación', (consulté le )
- (es) « Una Científica Argentina, Premiada en Francia », sur Journal 'El Federal' (consulté le )
- (es) « La Presidenta recibió a la científica Cecilia Bouzat », sur CONICET, (consulté le )
- « Ils changent le monde : Cecilia Bouzat, chercheuse en Neuro-Sciences », sur France Inter, (consulté le )
- (en) Cecilia Bouzat, Fernanda Gumilar, Guillermo Spitzmaul, Hai-Long Wang, Diego Rayes, Scott B. Hansen, Palmer Taylor & Steven M. Sine, « Coupling of agonist binding to channel gating in an ACh-binding protein linked to an ion channel », Nature, no 430, (lire en ligne)
- (en) « Bourses », sur John Simon Guggenheim Memorial Foundation
- « LA DR. CECILIA BOUZAT RÉCOMPENSÉE DU PRIX INTERNATIONAL L'OREAL-UNESCO »
- (es) « Cecilia Bouzat, investigación científica de Bahia Blanca para el mundo »
