Boaventura de Sousa Santos
Naissance | |
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Faculté de droit de l’université de Coimbra (d) |
Activités |
Sociologue, conférencier, philosophe, enseignant, écrivain, avocat |
Conjoint |
Maria Irene Ramalho (en) |
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Distinctions | Liste détaillée Ordre du Mérite culturel (en) () Prix du Mexique pour la science et la technologie (en) () Docteur honoris causa de l'université de La Corogne () Doctorat honoris causa de l'université Paris-VIII () Prix Adam Podgórecki Grand officier de l'ordre de Sant'Iago de l'Épée |
Boaventura de Sousa Santos, né à Coimbra (Portugal) le 15 novembre 1940, est docteur en sociologie du droit de l'université Yale et professeur d'université à la Faculté d'économie de l'université de Coimbra.
Il est directeur du Centre d'études sociales (« Centro de Estudos Sociais)[1] de cette université.
Actuellement, il est l'un des principaux intellectuels du secteur de sciences sociales, reconnu internationalement. Il bénéficie d'une grande popularité au Brésil, principalement parce qu'il a participé à trois éditions du Forum social mondial à Porto Alegre.
Ses écrits sont consacrés au développement d'une sociologie des émergences, laquelle, selon lui, chercherait à valoriser une gamme d'expériences humaines aussi variée que possible, ceci en s'opposant à une « sociologie des absences », responsable d'un « gaspillage de l'expérience ». L'héritage contractuel est bien marqué dans leurs œuvres et leurs textes renvoient à l'organisation de contrats sociaux qui soient vraiment capables de représenter des valeurs universelles.
Sousa Santos est aussi un poète, auteur du livre Escrita INKZ.
Une de ses préoccupations est de s'approcher d'une science du « sens commun » en vue d'élargir l'accès à la connaissance [réf?]. Défenseur de l'idée selon laquelle des mouvements sociaux et civiques forts sont essentiels au contrôle démocratique de la société et à l'établissement de formes de démocratie participative, il a fondé en 1996 l'Associação Cívica Pro Urbe à Coimbra.
Sa trajectoire récente (2007) est marquée par la proximité avec les mouvements altermondialistes et par la participation et la coordination d'une œuvre collective de recherche nommée Reinventar a Emancipação Social: Para Novos Manifestos (« Réinventer l'émancipation sociale : Pour de nouveaux manifestes »).
Pour Sousa Santos[2], « l'époque dans laquelle nous vivons, dont le passé récent fut dominé par l'idée d'une théorie générale, est peut-être une époque de transition qui devrait être définie de la façon suivante : nous n'avons pas besoin d'une théorie générale, mais nous avons encore besoin d'une théorie générale de l'impossibilité d'une théorie générale ».
Publications avec traduction
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Notes et références
- (pt) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en portugais intitulé « Boaventura de Sousa Santos » (voir la liste des auteurs).
- Site du « Centro de Estudos Sociais e do Centro de Documentação 25 de Abril »(www.uc.pt)
- Dans "L'avenir du FSM : le travail de traduction"
- Revista Confraria
Liens externes
- « Pourquoi Cuba est-elle devenue un problème difficile pour la gauche ? » par Boaventura de Sousa Santos, 31 mai 2009