Benjamin Hart

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Benjamin Hart
Biographie
Naissance

Montréal, Québec
Décès
(à 75 ans)
New York
Sépulture
Beth Olom Cemetary, Queens
Nationalité
Canadienne
Activités
Père
Mère
Dorothea Judah
Fratrie
Conjoint
Harriot Judith Hart
Enfant
Theodore Hart
Autres informations
Religion
Juive

Benjamin Hart est né le 10 août 1779 et décédé le 27 février 1855. Il était un homme d'affaires canadien, un officier de milice et un juge de paix.

Biographie

Jeunesse

Benjamin Hart est né à Montréal. Il est le 3e fils d'Aaron Hart, important marchand de Trois-Rivières, et de Dorothea Judah[1],[2].

Benjamin a fait ses études à New York et à Philadelphie. En 1798, il est retourné à Trois-Rivières pour prendre part aux imposantes affaires de la famille. À la mort de son père, en 1800, Benjamin hérite du principal magasin de la famille à Trois-Rivières et de leur maison de Montréal.

En 1806, il épouse Harriot Judith Hart, fille d'Ephraim Hart, agent de change et marchand américain. Ils eurent de nombreux enfants.

Il a soutenu la cause des libertés civiles juives et il a soutenu son frère Ezéchiel Hart dans sa carrière politique, élu à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada. Il a apporté son aide pour faire pression afin de faire passer une loi, adoptée en 1831, qui accordait l'égalité des libertés civiles aux Juifs[3].

Benjamin Hart était un membre actif de la congrégation juive de Montréal.

Il a pu devenir juge de paix en 1837, après que la loi accordant l'égalité des libertés civiles aux Juifs fut mise en vigueur.

Benjamin Hart a participé à la guerre de 1812 en tant que soldat sous le capitaine John Ogilvy. Il poursuit ensuite une carrière dans la milice pendant de nombreuses années. Il fait partie du 3e bataillon de milice à Montréal en 1846 avec le grade de lieutenant-colonel.

Il dirige la société d'importation « Benjamin Hart and Company ». En 1844, son fils Théodore Hart le rejoint comme associé dans la compagnie. Cependant, il déclare faillite en 1848.

Il s'oppose au projet de loi sur les « pertes de la rébellion » de 1849. Il signe le manifeste annexionniste de Montréal, prônant l'union économique et politique avec les États-Unis.

Par la suite, il s'installe à New York où il décédera.

Son fils Henry N. Hart s'est installé dans le Mid West tandis que sa fille Frances Hart Schoyer est restée à New York.

Références

  1. « Biography – HART, BENJAMIN – Volume VIII (1851-1860) – Dictionary of Canadian Biography », sur www.biographi.ca (consulté le )
  2. « Benjamin Hart - The Canadian Encyclopedia », sur archive.ph, (consulté le )
  3. Rabbi Julius J. Price, « UNPUBLISHED CANADIAN STATE PAPERS RELATING TO BENJAMIN HART », Publications of the American Jewish Historical Society, no 23,‎ , p. 137–140 (ISSN 0146-5511, lire en ligne, consulté le )