Bally (entreprise)

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Bally
logo de Bally (entreprise)
illustration de Bally (entreprise)
Un magasin à Hong Kong

Création 1851
Fondateurs Carl Franz Bally et Fritz Bally
Personnages clés Frédéric de Narp (CEO)[1]
Forme juridique Société anonyme de droit suisseVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Caslano (Drapeau de la Suisse Suisse)
Activité Mode
Produits Soulier (en), vêtement et accessoire de modeVoir et modifier les données sur Wikidata
Société mère JAB Holdings
Filiales Bally Wiener Schuhfabrik (d)[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web http://www.bally.com
Un magasin à Hong Kong

Bally est une entreprise fondée en tant que Bally & Co en 1851 par Carl Franz Bally (1821-1899) et son frère Fritz dans le sous-sol de la maison familiale à Schönenwerd en Suisse. Bally est connu principalement comme une marque de chaussures bien que disposant également d'une gamme de prêt-à-porter et accessoires.

Historique

Bally a été fondée par Carl Franz Bally dans le canton de Soleure. À l'origine, l'entreprise familiale fabrique des rubans élastiques mais un voyage à Paris et un cadeau à son épouse vont changer le destin de Bally.

Lors d'un voyage d'affaires à Paris en 1849, Carl Franz a voulu offrir à sa femme des boots à lacets, chaussures à la mode à l'époque. Incapable de se souvenir sa taille exacte, il décide d'acheter douze paires, en douze tailles différentes, imaginant que l'une d'entre elles lui conviendrait forcément. Lors de sa visite à l'échoppe parisienne où les boots étaient confectionnées, il remarque que chaque chaussure a des boutons avec des fermetures élastiques semblables à celles que sa famille fabrique en Suisse. Motivé par la possibilité d'améliorer la vie des habitants de sa région, il décide alors d'étendre son activité à la production des chaussures. Avec son frère Fritz, Franz Carl embauche plusieurs personnes et, ensemble, ils commencent à produire des chaussures faites entièrement à la main dans la cave de leur maison de Schönenwerd.

L'entreprise Bally est créée trois plus tard à Schönenwerd en 1851. Cette même année marque la construction de la première usine située dans le centre du village. En 1854, Fritz Bally prend sa retraite. Dans les années 1870, Bally est reconnue comme le leader de l'industrie de la chaussure[réf. nécessaire]. Le nom de la société change en CF Bally, puis en CF Bally & Sons lorsque le fondateur de la marque remet les rênes de la société à ses fils en 1892. Carl Franz décède en 1899 mais transmet son esprit pionnier à ses fils. Bally se développe alors à l'échelle internationale et ouvre des magasins à Genève et Montevideo (Uruguay) en 1870, puis à Buenos Aires (1873), Paris (1879) et Londres (1882). Dans les années 1980, Bally est une des premières marques de luxe à ouvrir une boutique en Chine. La marque a, à présent, élargi son offre pour inclure le prêt-à-porter, les sacs à mains et les accessoires pour hommes et femmes (1976). En 1990, la marque prend véritablement une dimension internationale en ouvrant dans plusieurs pays.

Collaborations

Bally collabore avec des artistes tels que Otto Baumberger, Pierre Gauchat, Bernard Villemot, Hugo Laubi, Lise Berset et pour créer des affiches publicitaires.

La marque travaille également avec des designers d'intérieur et des architectes comme Robert Mallet-Stevens, Karl Moser et Andrée Putman, par exemple.

Opérations

En 2008, TPG Capital cède Bally International AG au groupe Labelux basé en Autriche à Vienne, une holding de produits de luxe qui détient également Jimmy Choo Ltd et qui a été fondée par la famille allemande Reimann dans le cadre de l'investissement familial Joh A. Benckiser[3].

Aujourd'hui, la société est basée à Caslano, à Tessin, et en Suisse et est dirigée par JAB Holdings.

Références

  1. (en) Samantha Conti, « Frédéric de Narp to Head Bally », WWD,‎ .
  2. Pressearchiv 20. Jahrhundert, (organisation), [lire en ligne], consulté le Voir et modifier les données sur Wikidata
  3. (en) Sara Gay Forden et Edward Evans, « TPG to Sell Bally to Billionaire Reimanns' Labelux », Bloomberg,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes