Baie de Kenepuru

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Baie de Kenepuru
La baie de Kenepuru vue depuis le sommet du mont Stokes
La baie de Kenepuru vue depuis le sommet du mont Stokes
Géographie humaine
Pays côtiers Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande
Subdivisions
territoriales
Île du Sud
Marlborough
Géographie physique
Type rias
Localisation Océan Pacifique
Coordonnées 41° 11′ 58″ sud, 173° 59′ 53″ est
Longueur 25 km
Largeur
· Maximale km
· Minimale km
Géolocalisation sur la carte : Marlborough Sounds
(Voir situation sur carte : Marlborough Sounds)
Baie de Kenepuru
Géolocalisation sur la carte : île du Sud
(Voir situation sur carte : île du Sud)
Baie de Kenepuru
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Zélande
(Voir situation sur carte : Nouvelle-Zélande)
Baie de Kenepuru

La baie de Kenepuru, en anglais Kenepuru Sound, est une ria des Marlborough Sounds, en Nouvelle-Zélande. Le Kenepuru est un bras de mer annexe de la baie de Pelorus, principale vallée immergée de la région.

Topographie et toponymie[modifier | modifier le code]

La baie de Kenepuru est en réalité une ria longue d'environ vingt-cinq kilomètres[1].

Le Kenepuru est parallèle à la Tōtaranui, située quelques kilomètres au sud, et qui par endroits s'en est séparée que de quelques centaines de mètres[2].

Hydrologie[modifier | modifier le code]

Faune et flore[modifier | modifier le code]

La moule verte de Nouvelle-Zélande est historiquement très développée dans la baie de Kenepuru, avec une densité atteignant 70 individus par mètre carré[3].

Activités humaines et conséquences[modifier | modifier le code]

Accès[modifier | modifier le code]

De 1935 à 1955 est construite la Kenepuru Roads Board, une route littorale qui longe toute la côte méridionale de la baie depuis Linkwater jusqu'à la tête de la baie[4].

Envasement[modifier | modifier le code]

Une étude menée en 2017-2018 sur les fonds marins du Kenepuru montre un envasement prononcé de l'estuaire de la ria, 87 % de la zone étant recouverts de vase, et la part végétalisée étant très réduite ; cet envasement est considéré comme le plus important risque écologique affectant la zone[5].

Par ailleurs, indépendamment des risques écologiques, cet envasement menace les activités conchylicoles de la baie en empêchant le développement des coquillages[6].

Biodiversité[modifier | modifier le code]

La cueillette de moules vertes en réduit très fortement la population, en particulier au cours des années 1970 et 1980. La densité moyenne est désormais de une à deux moules par mètre carré, et peut atteindre par endroits trente individus au maximum[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Bela Kiri Sutherland 2000, 2. Landscape of the Marlborough Sounds — 2.2 The physical setting — 2.2.1 Geomorphology, p. 9.
  2. (en) « Topomap — Te Mahia », Topomap New Zealand (consulté le ).
  3. a et b (en) Trevyn Toone, Emilee Benjamin, Sean Handley, Jenny Hillman et Andrew Jeffs, Mussel decline and recovery potential in Kenepuru Sound, Université d'Auckland, , 42 p. (DOI 10.17608/k6.auckland.16441959.v1, lire en ligne).
  4. Belinda Kiri Sutherland 2000, Chapter 5. Resource use and landscape change in the Marlborough Sounds — 5.4. The face of the Marlborough Sounds ; how it came to be — 5.4.2. Administration and regulation, p. 149.
  5. SLR Consulting 2018, Executive summary — Key findings, p. 3.
  6. (en) Geoff Vause, « Marlborough Sounds “fingerprinted” to find mud culprit », sur Stuff, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Kaspar, Gillespie, Boyer & MacKenzie 1985] (en) H. F. Kaspar, Paul Gillespie, I. C. Boyer et A. L. MacKenzie, « Effects of mussel aquaculture on the nitrogen cycle and benthic communities in Kenepuru Sound, Marlborough Sounds, New Zealand », Marine Biology, vol. 85,‎ (ISSN 1432-1793, DOI 10.1007/BF00397431, lire en ligne, consulté le )
  • [Belinda Kiri Sutherland 2000] (en) Belinda Kiri Sutherland, The effects of changing resource use in the Marlborough Sounds, Canterbury, Université de Canterbury, , 197 p. (lire en ligne)
  • [Watts, Goldstien & Hopkins 2015] (en) A. M. Watts, S. J. Goldstien et G. A. Hopkins, « Characterising biofouling communities on mussel farms along an environmental gradient: a step towards improved risk management », Aquaculture environment interactions, vol. 8,‎ , p. 15-30 (ISSN 1869-7534, DOI 10.3354/aei00159, lire en ligne, consulté le )
  • [SLR Consulting 2018] (en) Kenepuru head estuary : Broadscale Habitat Mapping 2018, Marlborough District Council, , 42 p. (lire en ligne)