BLAME!

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Blame!

ブラム!
(Buramu!)
Type Seinen
Genres Science-fiction
Manga
Auteur Tsutomu Nihei
Éditeur (ja) Kodansha
(fr) Drapeau de la France Glénat
Prépublication Drapeau du Japon Afternoon
Sortie initiale
Volumes 10

OAV japonais : Prologue of Blame!
Réalisateur
Studio d’animation Production I.G
Durée 4 min.
Sortie
Épisodes 2

Autre

BLAME! (ブラム!, Buramu!?) est une série de seinen manga cyberpunk écrit et dessiné par Tsutomu Nihei. Il a été prépublié dans le magazine Afternoon de l'éditeur Kodansha, et a été compilé en un total de dix volumes entre 1998 et 2003. Il est édité en français aux éditions Glénat. Six ONA, disponibles uniquement en DVD au Japon, ont été développés en parallèle, reprenant certaines scènes du manga, dans un style très expérimental, avec peu de dialogues et une bande-son constituée essentiellement de bruitages.

Une suite, nommée Blame NSE est en cours de réalisation ; de plus, l'auteur a dévoilé participer à d'autres projets comme Biomega qui se déroulent dans le même genre d'univers que Blame!. Un artbook BLAME! and so on… est également disponible, permettant ainsi de mieux comprendre et apprécier l'art particulier de Nihei.

Histoire

Killy est un enquêteur à la recherche d'un terminal génétique[1] (et d'un porteur de gènes sains). Il travaille indirectement pour le compte d'un certain bureau gouvernemental, instance de la résosphère. Au cours de sa quête, il rencontre Shibo, une scientifique qui se propose de l'accompagner. Shibo et Killy doivent faire face à des silicates, ainsi qu'à des sauvegardes, étranges créatures poursuivant un but bien précis dans une guerre technologique où il n'y a ni pitié ni prisonniers.

Univers

Le premier texte que l'on peut lire en ouvrant le premier tome est peut-être dans le futur, peut-être sur terre. Le monde de BLAME! est immense, il est une fresque abstraite et angoissante d'un futur décrit par les auteurs les plus pessimistes de la science-fiction, où il n'y a ni verdure ni bonheur. Celui-ci s'étale sur des milliers d'étages, faisant parfois eux-mêmes des milliers de kilomètres de haut. L'ambiance globale est assez sombre, morose et post-apocalyptique. Ce monde froid et étrangement structuré est en évolution constante, d'immenses machines appelées Constructeurs ou Bâtisseurs, sont hors de contrôle. Toutes les civilisations, que les personnages principaux rencontrent, semblent avoir perdues les connaissances nécessaires pour diriger ces engins qui ne cessent d'agrandir, de modifier, ou d'entretenir l'univers de Blame!. Seul Killy possède un appareil, dont lui-même semble ignorer le fonctionnement précis, qui permet de stopper via un langage binaire, les Bâtisseurs. Les civilisations diverses qui composent le monde de Blame! survivent dans un univers naturellement hostile. D'origine humaine ou cybernétique, beaucoup ont perdu leur savoir et le sens même des lettres. Une ignorance qui les pousse parfois dans des retranchements primitifs des plus sombres. Leur survie dépend de l'entretien des reliques et des armes du passé qu'elles ne peuvent reproduire. Tandis que parfois, d'autres possèdent des technologies de pointe, parfaitement maîtrisées, engoncées dans une structure sociale réadaptée au chaos qui les entoure, comme le monde construit autour du complexe scientifique de Vivelec.

Nihei s'est tourné vers le manga après avoir échoué ses études d'architecte. Ceci explique la complexité et l'omniprésence de structures architecturales détaillées. Au point de vue graphique, ces structures ne sont pas traitées par l'auteur en combinant un réalisme technologique quasi-photographique à une ligne claire précise et soignée : loin des décors hi-tech et proprets de nombreux mangas, Nihei exhibe des couloirs crasseux, des amas de gravats, des tôles hostiles, des fouillis de câbles arrachés répondant aux viscères des corps meurtris et aux combinaisons contre nature de l'organique et du technologique. De ce fait BLAME! évoque très largement l'univers de H.-R. Giger et constitue en quelque sorte la bande dessinée à laquelle auraient pu donner lieu les fantasmes de l'artiste suisse. Les références omniprésentes du manga à l'informatique/électronique ne peuvent également manquer de rappeler le jeu-culte Doom, dont le manga pourrait également être une forme d'adaptation : même quête dans un univers technologique en plein délabrement, formé de labyrinthes hostiles et sans issues peuplés de monstres et de cyborgs. Même adrénaline, même peur de ce qui se cache derrière chaque coin d'un couloir, même sensation continuelle et obsédante d'être épié… et même usage intensif d'un flingue d'une puissance complètement invraisemblable, à l'image du mythique BFG 9000 !

Le manga Noise, du même auteur et même éditeur, permet d'éclaircir certains points obscurs de l'univers de BLAME!, dont il contient également l'histoire pilote.

Les factions et structures

  • Le Bureau gouvernemental (統治局 département gouvernemental). Institution à l'origine de la résosphère et de sa gestion elle intervient peu dans la réalité basique. Dans NOiSE, on apprends que le Bureau gouvernemental a voulu restreindre l'accès à la résosphère aux seuls humains porteurs d'un gène spécial, appelé terminal génétique. Cette décision était pour établir un nouvel ordre social (NOiSE chapitre 5). Cette décision malencontreuse provoqua l'isolement de la résosphère compte tenu de la rareté des porteurs de ce gène (NOiSE chapitre 3). La construction de la mégastructure, normalement contrôlé par la résosphère, devint hors contrôle.
  • Les Sauvegardes (セーフガード de l'anglais safeguard). Système automatisé de défense de la résosphère sous forme de d'entités numérique, robots, ou cyborg. Ils se distinguent entre les Exterminateurs et les Agents/unités. Ces derniers ont une capacité de libre arbitre. Ces unités sont créées (ou généré) dans la réalité de base avec une mission précise, toujours dans l'intérêt de la résosphère. Les unités Sauvegarde sont classées par niveau, le 9 étant le plus élevé (Niveau 9 possèdent le titre d'Arme Ultime, leur puissance et capacités de destruction étant sans comparaison). Ainsi, Sana-kan est un sauvegarde de niveau 6[réf. nécessaire] bénéficiant d'un corps pouvant être changé à volonté et du port d'arme G.B.E. Dhomochevsky est probablement de niveau inférieur, ne disposant pas de G.B.E. Les agents sauvegardes à la poursuite de Killy dans le dernier chapitre semble utiliser un G.B.E. petit modèle. Concernant Killy, il est révélé qu'il est une unité Sauvegarde très ancienne (chapitre 19) qui aurai été effacé du système afin de pouvoir accomplir sa mission sous couverture, disposant à ce titre d'un G.B.E particulier capable de surpasser les plus gros modèles. Le nom Sauvegarde est à double signification, ce sont les agents de sureté (d'où le Sauve-Garde) mais aussi des entités capable d'infecter des corps, le mot Sauvegarde renvoie alors aux programmes informatiques.
  • Les Exterminateurs. Branche parallèle des Sauvegardes, totalement automatisé et sans capacités de libre arbitre tel que les unité Sauvegardes. Ils sont créés soit par détection de menace d'intrusions vers la résosphère ou entre les niveaux de la mégastructure, soit quand les Sauvegardes les invoques (cf Dhomochevsky) ou infectent d'autres entités vivantes avec une arme particulière (cf Sana-kan et les électro-pécheurs). Ils se battent essentiellement au corps à corps et ne semblent pas avoir de pensées particulières à part de celle d'éliminer la cible. Leur hiérarchie est l'inverse de celle des Sauvegardes traditionnelles, le Niveau 1 ou 1er classe étant le plus puissant.
  • Les Silicates (珪素生物 créatures de silicone). Autre groupe indépendant, ils sont opposés à tous les autres : au bureau gouvernemental, aux sauvegardes et bien sûr aux humains. Ils tirent leur origine de l'Ordre, une secte apparue des milliers d'années avant les évènements de Blame! qui les a créés en modifiant génétiquement des enfants pauvres et donc dépourvus de terminaux génétiques. L'accès à la résosphère leur étant impossible et le Bureau Gouvernemental cherchant à tout prix à les détruire, leur salut se trouve dans l'expansion de la ville, dans la préservation de la réalité basique. C'est pourquoi ils cherchent à tout prix à détruire les terminaux génétiques afin d'empêcher la restauration de la résosphère et donc le Bureau Gouvernemental de reprendre le contrôle de la ville.
  • Les constructeurs. Robots de taille très variable. Ils sont presque neutres et leur seul objectif est la construction et l'extension de la « ville ». Autrefois sous l'autorité du Bureau Gouvernemental, la dégénérescence de la résosphère les a rendus désorganisés et ils poursuivent donc inlassablement l'extension de la Megastructure depuis des millénaires. Ils sont néanmoins influençables, Killy et Sana-kan démontrent des capacités à les diriger, bien que Killy ait oublié d'où provenait cette aptitude.
  • Les humains. Perpétuellement chassés, ils essaient tant bien que mal de survivre. Presque tous mutants, ils ne sont plus porteurs des gènes d'accès à la résosphère. La quête de gènes d'avant la catastrophe est le premier objectif de Killy. Aussi il visite les niveaux de la megastructure à la recherche de groupes d'humains installés. Le premier tome révèle que ces groupes sont très rare, souvent séparé par plusieurs milliers de niveaux. Leur survie est très précaire, le premier groupe rencontré fini exterminé, le troisième groupe (les électro-pécheurs) voient leur nombre drastiquement réduit aussi. La ville de Kaito, où Killy rencontre Shibo, est le plus grand groupe d'humain connu, mais sous le joug d'une dictature.
  • Les AI. Dans l'univers de Blame!, les AIs sont nombreuses et de développement variés. Dans l'artbook Blame! And So On de Nihei, il est conjecturé que les AIs anciennes ont eu le temps de développer des personnalités propres, issue de leurs expériences. Sana-kan en est l'exemple, ou d'un simple travail d'extermination, elle développe un sens du devoir qui lui vaux l'attribution une mission complexe de protection de Shibo. Même un Constructeur est capable de développer une personnalité (tome 9).
  • Les Chantiers Orientaux (Toha Heavy Industries) est une entreprise datant d'avant le chaos et créé initialement par des humains, les "planteurs". Composée de 13 étages, elle dispose de technologies exceptionnelles telles que des systèmes de téléportations, sa propre gravité ou encore une source d'énergie appelé rotor (ou forge) gravitationnel. Lorsque Killy la découvre, cette entreprise est contrôlée uniquement par des IA. Les Chantiers Orientaux sont indépendant, aussi le système Sauvegarde n'y fonctionne pas (rendant donc l'arme G.B.E de Killy inopérante). Le rotor gravitationnel est à l'origine de la réalité alternative dans lequel Killy est téléporté accidentellement. Avec l'aide de Cibo, Killy remet à zéro le rotor afin de rejoindre la réalité de base. Selon les informations du Blame! And So On, le rotor gravitationnel ne fonctionnait plus correctement depuis longtemps, provoquant des déformations de l'espace jusqu'au point d'avoir créé la réalité alternative. L'IA centrale était en attente de sa réinitialisation, qui a été précipité par Killy. Une fois le rotor gravitationnel à nouveau disponible, L'IA centrale à repris ses projets, dont la téléportation des 13 niveaux.
  • Les Autres. Tout au long de l'histoire, Killy croise toutes sortes d'entités vivantes mutantes, ou cyborg déréglés, ou encore robots reprogrammés. Il intervient parfois en détruisant ces entités chaotique, devenu absurde voir menaçante.
  • Le G.B.E.; l'émetteur de positrons[2]. C'est l'arme emblématique de Blame!, une sorte de laser gravitationnel surpuissant, manié par les Sauvegardes comme Killy et Sanakan. Voir l'article affilié : Killy (BLAME !).

Personnages

Personnages principaux

Killy (霧亥?)
Le héros de l'histoire. On sait très peu de choses sur lui, si ce n'est qu'il provient de niveaux profondément enfouis au fond de la mégastructure, qu'il travaille pour le Bureau Gouvernemental et qu'il est chargé de récupérer des terminaux génétiques. C'est une unité Sauvegarde très ancienne dont le but est de trouver des terminaux génétiques pour regénérer la résosphère et permettre ainsi au Bureau Gouvernemental d'arrêter la croissance anarchique de la mégastructure.
Shibo (シボ?)
Elle apparaît dans le tome 2. Jusque là, les personnages secondaires apparaissent et disparaissent rapidement, soulignant le côté dangereux et instable de cet univers, où rien n'est sûr. Elle est découverte par Killy alors qu'elle est condamné à vivre immobile dans des égouts. C'est une scientifique en chef, renégat d'une société de pilleurs de corps. Elle profite de Killy pour se venger de son employeur, et on apprend qu'elle avait déjà tenté une connexion avec la résosphère. Elle montre une certaine sensibilité envers Killy, obnubilé par sa quête de terminaux génétiques et va l'aider. Elle récupère les informations génétiques de Seu, plus tard subtilisées par l'équipe de Davinel qui s'en sert pour tenter de se connecter à la résosphère. À la mort de Davinel, Shibo reprends la connexion à la résosphère, sans succès : « vous m'arrêterez toujours. Je voulais juste voir la résosphère ». Elle perd son identité suite aux problèmes liés à cette connexion illégale, la convertissant en Sauvegarde Niveau 9. Elle retrouvera partiellement la mémoire avec le retour de Sana-Kan, nouvellement chargée de sa protection - car Shibo détient en elle un terminal génétique sain pouvant se connecter à la résosphère.
Sana-kan (サナカン?)
Elle apparaît dans le tome 3. C'est une sauvegarde qui, du moins au début, poursuit le but d'oblitérer tous les humains qui ne porteraient pas de terminal génétique. Par la suite, son rôle se fait plus ambigu, en particulier après l'utilisation de son corps par Shibo. Détruite par Killy lorsqu'elle attaque l'IA centrale, elle se révèle finalement dans les derniers tomes comme une envoyée du bureau gouvernemental dans le but de protéger Shibo. Elle est plus tard détruite par des Silicates surarmées, qui s'emparent de Shibo par curiosité. Informée qu'il sera impossible de la restaurer en cas de problème, elle insiste néanmoins pour retourner encore dans la réalité de base pour sauver Shibo de ce qui semble être le QG des Silicates.

Personnages secondaires

Main-serv (メンサーブ?)
Elle apparaît à la fin du quatrième tome. Toujours accompagnée de Seu, elle gère la huitième salle des chantiers orientaux, et protège les humains résidant dans son domaine contre les silicates et par la suite contre les sauvegardes. Lors de la téléportation des chantiers par l'IA centrale, elle fournit à Shibo le génome de Seu (qui s'avère être un terminal génétique), numérise les habitants de la treizième salle (téléportés de la huitième), les enregistre dans sa mémoire, téléporte Killy en dehors des chantiers pour se réfugier finalement dans une faille spatio-temporelle (fin du tome 6).
Seu (セウ?)
Il apparaît au même moment que Main-serv. C'est le seul humain qui n'a pas été contaminé. En plus d'être porteur d'un terminal génétique, c'est un farouche guerrier muni d'une épée à deux mains. Suite aux reconstructions de son corps (à cause des combats) faites par une machine pouvant créer n'importe quel matériau, il a perdu peu à peu la mémoire, et le phénomène d'amnésie s'accentue avec le nombre de ses résurrections. C'est pour redonner son humanité à Seu que Main-serv est allée voir l'IA Centrale. Son nom est plus que probablement un clin d'œil de l'auteur, et résume tout à fait le côté peu humain de Seu et le fait qu'il est l'adjuvant incontournable d'une entité virtuelle nommée Main-serv (référence à l'informatique « gros systèmes » d'IBM dans les années 1980). En effet, sur l'AS/400 d'IBM SEU (Source Entry Utility) est un éditeur de sources plus ou moins comparable au bloc-notes de Windows, mais plus technique, plus spécialisé, et aussi bien moins pratique et intuitif. Les tenants d'Unix pourront le rapprocher de vi : incontournable mais abscons et compréhensible des seuls initiés. Une véritable métaphore des éléments de l'univers de BLAME!, en somme !
Ivy et Maeve
Silicates fonctionnant en tandem, ils dirigent l'invasion des Chantier Orientaux (Toha Heavy Industries dans la version anglaise). Leur but est d'obtenir de Mainserv qu'elle leur livre les humains de la Salle 8 des Chantiers Orientaux. Maeve est de loin le meilleur combattant des deux, et utilise pour seule arme une sorte d'épée lourde, disposant d'une lame cachée se dépliant à volonté et augmentant ainsi son allonge tout en surprenant l'adversaire. Cette arme lui permet de notamment de blesser Killy, et gravement Seu. Ivy, estropié par Killy lors de leur premier combat, se greffe dans le corps du Silicate nouveau modèle issue de la réalité alternative propre aux Chantier Orientaux. Ce corps spécial lui permet de survivre aux G.B.E de Killy, sauf lorsque ce dernier lui tire finalement dans la tête.
Dhomochevsky (ドモチェフスキー?)
Unité Sauvegarde provisoire, il indique que son but est de protéger les humains rentrant dans la mégastruture où il se situe, accompagné d'Iko. D'après Iko il est créé par le système de défense pour protéger la mégastructure de l'attaque des silicates (à savoir, Davinelulinvega, Schiff, Pcell et autre). Il ressemble beaucoup à Killy en cela qu'il n'est pas programmé pour tuer toute unité non pourvue de terminal génétique. C'est un personnage attachant qui poursuit un combat perdu d'avance. La venue de Killy (et surtout de son arme) lui donne espoir d'enfin finir sa mission. La bataille finale devenant incertaine, il utilise son énergie personnel pour tuer Davinel. Iko le réactive, mais il est abattu par la Sauvegarde Niveau 9, alors qu'il tente de la détruire, cette fois avec le G.B.E. de Killy.
Iko (イコ?)
Sauvegarde provisoire, il est créé à peu près en même temps que Dhomochevsky et l'accompagne pour stopper les silicate. Au début de sa mission, Iko était une unité matériel tel que Dhomochevsky avec une silhouette d'enfant. Probablement dû à la bataille contre les Silicates, il perd sa forme matérielle au profit une forme holographique de visage. Cette forme dégénérée le rends néanmoins très utile, capable de se connecter au cyberespace très facilement, et ainsi d'utiliser toutes les informations qui y sont contenus. Il se sacrifie pour permettre à Dhomochevsky de faire face à la Sauvegarde Niveau 9.
Davinelulinvega (ダフィネルリンベガ?)
Silicate, il apparaît au Tome 7 et 8. Il a un surnom et/ou diminutif qui est Davinel. Très doué pour le piratage, il arrive à détourner les installations de la mégastructure pour ses propres fins. En piratant rapidement une tour de conversion, il donne moyen à Schiff d'utiliser les Exterminateurs en tant qu'alliés, et à Pcell la capacité de se dématérialiser. Iko révèle que le but de Danivel et de se connecter à la résosphère - ce qui est normalement impossible pour un Silicate - en utilisant une faiblesse de la mégastructure de ce niveau. Quand Davinel tente la connexion à la résosphère, il apparait sous la forme d'un humain dans le cyberespace (reprenant les traits de Seu, de qui il utilise les informations génétiques volées à Shibo). Il est tué in extremis dans la réalité de base, mais il arrive à subtiliser quelques données. Les motivations de Davinel paraissent diverger de celles des autres silicates de son espèce, puisque ceux-ci cherchent à isoler la résophère pour être les seuls maitres de la réalité de base.
Pcell (プセル?)
Silicate sous les ordres de Davinelulinvega. Elle est très puissante et constitue une adversaire sérieuse, capable de se matérialiser tel une unité sauvegarde grâce au piratage de la tour de conversion réalisé par Davinel. C'est elle qui récupère le terminal contenant les données génétiques de Seu lors d'une confrontation avec Killy et Shibo.
Schiff (スチフ?)
C'est un silicate, sous les ordres de Davinelulinvega. On sait peu de choses sur lui sinon qu'il est très rapide, peut invoquer des Exterminateurs, et qu'il est à l'origine de la blessure à l'œil de Dhomochevsky.

Notes et références

  1. La traduction de terminal génétique n'est pas entièrement exacte. Le terme japonais de ネット端末遺伝子 se réfère à un ou des gènes de terminal réseau ce qui semble plutôt indiquer un gène ou un marqueur génétique permettant d'accéder à la résosphère pour les humains qui le portent.
  2. La traduction est un peu différente de la version japonaise de 重力子放射線射出装置 qui peut être traduit par appareil d'émission de radiation de gravitons et non de positrons comme dans la traduction française.

Annexes

Articles connexes