Archidiocèse de Montevideo

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Archidiocèse de Montevideo
(la) Archidioecesis Montisvidei
La cathédrale de Montevideo
La cathédrale de Montevideo
Informations générales
Pays Drapeau de l'Uruguay Uruguay
Archevêque Daniel Fernando Sturla Berhouet, S.D.B.
Langue(s) liturgique(s) Espagnol
Superficie 540 km2
Création du diocèse
Élévation au rang d'archidiocèse
Diocèses suffragants Canelones
Florida
Maldonado-Minas
Melo
Mercedes
Salto
San José de Mayo
Tacuarembó
Adresse Calle Treinta y Tres 1368, 11000 Montevideo
Site web http://icm.org.uy/
Statistiques
Population 1 450 200 hab. (2021)
Population catholique 917 800 fidèles (2021)
Pourcentage de catholiques 63,3 %
Nombre de paroisses 83
Nombre de prêtres 101
Nombre de diacres 38
Nombre de religieux 197
Nombre de religieuses 233
Image illustrative de l’article Archidiocèse de Montevideo
Localisation du diocèse
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org
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L'archidiocèse de Montevideo (en latin : Archidioecesis Montisvidei  ; en espagnol : Arquidiócesis de Montevideo) est un archidiocèse métropolitain de l'Église catholique en Uruguay. Il est le seul archidiocèse de ce pays.

Territoire[modifier | modifier le code]

Il comprend le département de Montévidéo avec un territoire de 540 km2 divisé en 83 paroisses. Le siège archiépiscopal est à Montevideo, capitale du pays, avec la cathédrale de l'Immaculée Conception et des saints Philippe et Jacques où repose le corps du bienheureux Jacinto Vera, évêque de Montevideo.

Trois églises de la capitale sont reconnues comme sanctuaire national par la conférence épiscopale de l’Uruguay[2] : le sanctuaire du Sacré-Cœur-de-Jésus[3],[4], celui de Marie-Auxiliatrice[5],[6]et de Notre-Dame-de-Lourdes, qui comprend une réplique de la grotte de Lourdes[7],[8].

Toujours à Montevideo, la chapelle des capucines de la Mère Rubatto conserve sous le maître-autel les reliques de sainte Marie Françoise de Jésus, première sainte uruguayenne[9],[10].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le vicariat apostolique de Montevideo est érigé le par le pape Grégoire XVI en prenant sur le territoire du diocèse de Buenos Aires (aujourd'hui archidiocèse de Buenos Aires)[11]. Cette création est une demande du gouvernement paraguayen auprès du Vatican depuis l'indépendance vis-à-vis de l'empire du Brésil en 1825 après la guerre de Cisplatine[12] (Le Paraguay est officiellement reconnu par les Provinces-Unies du Río de la Plata et l'empire du Brésil lors du traité de Montevido en 1828).

Il est élevé au rang de diocèse le par la lettre apostolique Ex quo du pape Léon XIII[13]et directement soumis au Saint-Siège pour éviter qu'il soit suffragant de Buenos Aires[14].

Par la bulle Apostolici ministerii du émise par Léon XIII, Montevideo cède une partie de son territoire pour la création des diocèses de Salto et de Melo ; dans le même temps, il est élevé au rang d'archidiocèse métropolitain avec Salto et Melo comme suffragants[15].

Il cède encore d'autres portions de territoire le pour le diocèse de Melo et l'érection du diocèse de San José de Mayo[16].

L'archidiocèse reçoit la visite pastorale du pape Jean-Paul II à deux reprises, en mars 1987 et en mai 1988.

Par la constitution apostolique Ecclesiae proficiat du 2 mars 2020, le pape François décrète l'union des diocèses de Maldonado-Punta del Este et de Minas (es) ; le même jour, la nouvelle juridiction ecclésiastique prend le nom de Maldonado-Punta del Este-Minas[17].

Vicaires, évêques et archevêques[modifier | modifier le code]

Vicaires

Évêques

  • Bienheureux Jacinto Vera y Durán : ( - )
  • Inocencio María Yéregui : ( - )
  • Mariano Soler : ( - ) devient archevêque de Montevideo

Archevêques

  • Mariano Soler : ( )
    • Sede vacante (1908-1919)
  • Giovanni Francesco Aragone : ( - )
  • Antonio María Barbieri : ( - )
  • Carlos Parteli Keller : ( - )
  • José Gottardi Cristelli : ( - )
  • Nicolás Cotugno Fanizzi : ( - )
  • Daniel Fernando Sturla Berhouet depuis le

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ (en) Gabriel Chow, « National Eucharistic Shrine of the Sisters Adorers Handmaids of the Blessed Sacrament », sur gcatholic.org (consulté le ).
  2. ↑ Le site gcatholic.org liste quatre sanctuaires nationaux, comptant également le Sanctuaire eucharistique national, géré par les Adoratrices du Saint-Sacrement-du-Cœur-Immaculé-de-Marie (es)[1] et intégré au groupe scolaire Cœur-Immaculé-de-Marie (es). Mais le statut ne semble pas se vérifier, s’agissant d’une dénomination assez ancienne.
  3. ↑ (en) Gabriel Chow, « National Shrine of the Sacred Heart », sur gcatholic.org (consulté le ).
  4. ↑ (es) « Santuario Nacional del Sagrado Corazón », sur iglesiacatolica.org.uy (version du sur Internet Archive).
  5. ↑ (en) Gabriel Chow, « National Shrine of Mary Help of Christians », sur gcatholic.org (consulté le ).
  6. ↑ (es) « Santuario Nacional María Auxiliadora », sur iglesiacatolica.org.uy (version du sur Internet Archive).
  7. ↑ (en) Gabriel Chow, « National Shrine of the Grotto of Lourdes », sur gcatholic.org (consulté le ).
  8. ↑ (es) « Santuario Nacional de la Gruta de Lourdes », sur iglesiacatolica.org.uy (version du sur Internet Archive) : « El 11 de febrero de 1958, a cien años de la primera aparición de la Virgen en Lourdes, todos los obispos del Uruguay declararon “Santuario Nacional” a la Gruta de Lourdes situada en Avda. Instrucciones 2223 en Montevideo. » (« Le , cent ans après la première apparition de la Vierge à Lourdes, tous les évêques de l’Uruguay déclarent “sanctuaire national” la “grotte de Lourdes” située au 2223 de l’avenue Instrucciones à Montevideo. »)
  9. ↑ (es) « El papa proclamará mañana la primera santa de Uruguay con otros nueve beatos », sur swissinfo.ch (consulté le ).
  10. ↑ (es) « Quién era María Francisca de Jesús Rubattola, la primera santa uruguaya, proclamada hoy por el papa Francisco », La Nación,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. ↑ (es) Pedro Leturia, Relaciones entre la Santa Sede e Hispanoamérica: Epoca de Bolívar, 1800-1835, Sociedad Bolivariana de Venezuela, , p. 382
  12. ↑ (es) Fernando Aguerre Core, « El proyecto de creación del obispado de Montevideo en 1809: un aspecto ignorado de la demanda de autonomía local », sur hispaniasacra.revistas.csic.es, (consulté le ), p. 671.
  13. ↑ (la) Leonis XIII. Pontificis Maximi Acta, vol. I, Typographia vaticana, (lire en ligne), p. 83-98
  14. ↑ (es) « El exilio en Buenos Aires del “Padre” de la Iglesia uruguaya por un conflicto alentado por la masonería », sur infobae.com (consulté le ).
  15. ↑ (la) Leonis XIII. Pontificis Maximi Acta, vol. XVII, Typographia vaticana, , p. 87-99
  16. ↑ (la) « Accepta arcano », AAS 48, sur vatican.va, (consulté le ), p. 194-197.
  17. ↑ (la) « Ecclesiae proficiat », AAS 112, sur vatican.va, (consulté le ), p. 355–356.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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