Archidiocèse de Buenos Aires

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Archidiocèse de Buenos Aires
(la) Archidioecesis Bonaërensis
Cathédrale de la Sainte-Trinité.
Cathédrale de la Sainte-Trinité.
Informations générales
Pays Drapeau de l'Argentine Argentine
Archevêque Jorge Ignacio García Cuerva
Langue(s) liturgique(s) espagnol
Superficie 205 km2
Création du diocèse
Élévation au rang d'archidiocèse
Patron Saint Martin
Sainte Claire
Saint Sabin (it)
Saint Boniface (it)[1]
Diocèses suffragants Avellaneda-Lanús
Gregorio
Lomas de Zamora
Morón
Quilmes
San Isidro
San Justo
San Martín
San Miguel
Éparchies :
San Charbel
Patrocinio
Adresse Av. Rivadavia 415
Buenos Aires
Site web http://www.arzbaires.org.ar/
Statistiques
Population 3 162 215 hab. (2020)
Population catholique 2 893 860 fidèles (2020)
Pourcentage de catholiques 91,5 %
Nombre de paroisses 186
Nombre de prêtres 444
Nombre de diacres 6
Nombre de religieux 435
Nombre de religieuses 1 430
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org
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L'archidiocèse de Buenos Aires (en latin : archidioecesis Bonaërensis ; en espagnol : arquidiócesis de Buenos Aires) est un archidiocèse métropolitain de l'Église catholique en Argentine. Les archevêques de Buenos Aires portent le titre honorifique de primat d'Argentine.

Territoire[modifier | modifier le code]

  • Archidiocèse de Buenos Aires
  • Suffragants

Son territoire est d'une superficie de 205 km2 divisé en 186 paroisses. Il comprend l'île Martín García et la ville de Buenos Aires, capitale du pays, où se trouve le siège archiépiscopal et la cathédrale de la Sainte-Trinité ainsi que 15 basiliques mineures : Saint-Nicolas, Sainte-Rose-de-Lima, Saint-François, Notre-Dame-du-Pilier, Marie-Auxiliatrice (es), Saint-Sacrement (es), Notre-Dame-du-Secours (es), Notre-Dame-de-la-Merci (es), Saint-Antoine-de-Padoue (es), Saint-Esprit (es), Saint-Joseph-de-Flores (es), Notre-Dame-du-Rosaire (es), Sacré-Cœur-de-Jésus, Notre-Dame-de Buenos Aires et Notre-Dame-de-la-Pitié où se conserve le corps de la bienheureuse María Antonia de Paz y Figueroa[2].

La ville de Buenos Aires possède aussi plusieurs sanctuaires[3]: Jésus-Sacrement où se pratique l'adoration eucharistique et où repose le corps de Marie Benita Arias, fondatrice des servantes de Jésus-Sacrement de Buenos Aires[4], Jésus Miséricordieux dédié à la dévotion de la Miséricorde divine[5], Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse dont la décoration rappelle les apparitions mariales de la rue du Bac[6], Notre-Dame de Fátima consacré aux apparitions mariales de Fátima[7], Notre-Dame des Douleurs tenus par les missionnaires des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie[8]car leur fondateur, saint Gaétan Errico, était un grand dévot de Notre-Dame des Douleurs[9], Notre-Dame du Rosaire géré par les capucins qui reprend la dévotion de Notre-Dame-du-Rosaire de Pompéi et qui a donné son nom au quartier Nueva Pompeya[10], saint Gaétan dans le quartier Liniers particulièrement fréquentés par des personnes en recherche d'emploi car saint Gaétan de Thiène est le patron des chômeurs[11], San José del Talar où se vénère une image de Marie qui défait les nœuds[12], Notre-Dame de Balvanera, lieu de culte auprès de saint Expédit, patron des causes pressés[13], Saint Pantaléon où les fidèles invoquent saint Pantaléon de Nicomédie pour les malades, en particulier le 27 de chaque mois[14], Raymond Nonnat, lieu de prière pour les femmes enceintes ou les parents qui désirent un enfant, saint Raymond Nonnat étant leur saint patron[15], Lucie dont le sanctuaire possède quelques reliques de sainte Lucie de Syracuse[16], et Sainte-Rita-de-Cascia dédié au culte de sainte Rita de Cascia, patronne des causes désespérées[17].

En tant que siège métropolitain, il a sous sa juridiction neuf diocèses et deux éparchies suffragants. Les diocèses d'Avellaneda-Lanús, Gregorio de Laferrere, Lomas de Zamora, Morón, Quilmes, San Isidro, San Justo, San Martín, San Miguel et les éparchies de San Charbel des Maronites et Santa María del Patrocinio.

Historique[modifier | modifier le code]

Le diocèse de Buenos Aires est érigé le 6 avril 1620 par le pape Paul V en prenant une partie du diocèse du Río de la Plata du Paraguay (aujourd'hui archidiocèse d'Asuncion) et le nomme suffragant de l'archidiocèse de La Plata o Charcas (aujourd'hui archidiocèse de Sucre)[18],[19].

Il cède une partie de son territoire le 14 août 1832 pour l'érection du vicariat apostolique de Montevideo (aujourd'hui archidiocèse de Montevideo)[20]et le 13 juin 1859 pour l'établissement du diocèse de Paraná (aujourd'hui archidiocèse de Paraná)[21].

Le 5 mars 1865, il est élevé au rang d'archidiocèse métropolitain par la bulle Immutabili du pape Pie IX[22]avec les diocèses de Córdoba, Salta, San Juan de Cuyo, Paraná et Asuncion comme suffragants (tous sont aujourd'hui archidiocèses)[23].

Le 16 novembre 1883, il cède des portions de territoire pour l'érection du vicariat apostolique de la Patagonie septentrionale[24]et de la préfecture apostolique de la Patagonie méridionale. En 1909, le vicariat apostolique de la Patagonie septentrionale et la partie argentine de la préfecture apostolique de la Patagonie méridionale sont supprimés et leur territoire est divisé entre l'archidiocèse de Buenos Aires et les diocèses de La Plata et de San Juan de Cuyo (aujourd'hui tous deux archidiocèses). Buenos Aires récupère les provinces de Río Negro, Chubut, Santa Cruz et Terre de Feu ; La Plata absorde la province de La Pampa et le territoire de Patagones tandis que San Juan de Cuyo prend la province de Neuquén. La partie chilienne de la préfecture apostolique de la Patagonie méridionale est maintenant le diocèse de Punta Arenas[25].

Il cède encore du territoire le 15 février 1897 pour la création du diocèse de La Plata[26]puis le 20 avril 1934 pour l'établissement du diocèse de Viedma[27].

Par le décret de la congrégation pour les évêques du 29 janvier 1936 et confirmé par le pape Pie XI, les archevêques de Buenos Aires portent le titre honorifique de primat d'Argentine[1],[28].

Le 5 mai 1967, par la constitution apostolique Qui divino consilio du pape Paul VI, les diocèses d'Avellaneda (aujourd'hui diocèse d'Avellaneda-Lanús) et de Lomas de Zamora quittent la province ecclésiastique de l'archidiocèse de La Plata pour devenir suffragants de Buenos Aires[29].

Évêques et archevêques[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a et b (es) « Arzobispado Buenos Aires », sur episcopado.org (consulté le ).
  2. ↑ (es) « La familia antuliana », sur mamaantula.com (consulté le ).
  3. ↑ (es) « Santuarios de la arquidiócesis », sur arzbaires.org.ar (consulté le ).
  4. ↑ (es) « Iglesia y Santuario Jesús Sacramentado », sur baiglesias.com (consulté le ).
  5. ↑ (es) « santuario Jesús Misericordioso », sur jesus-misericordioso.org (consulté le ).
  6. ↑ (es) « La Historia de Nuestra Señora de la Medalla Milagrosa », sur baiglesias.com (consulté le ).
  7. ↑ (es) « Parroquia y Santuario Nuestra Señora de Fátima », sur baiglesias.com (consulté le ).
  8. ↑ (es) « Parroquia y Santuario Nuestra Señora de los Dolores », sur baiglesias.com (consulté le ).
  9. ↑ (it) « Gaetano Errico: apostolo dell’Addolorata », sur missionarisacricuori.it (consulté le ).
  10. ↑ (es) « Nueva Pompeya y su santuario mariano », sur baiglesias.com (consulté le ).
  11. ↑ (es) « Santuario de San Cayetano », sur sancayetano.org.ar (consulté le ).
  12. ↑ (es) « San José del Talar, la historia de un santuario », sur baiglesias.com (consulté le ).
  13. ↑ (es) « Parroquia y Santuario Nuestra Señora de Balvanera », sur baiglesias.com (consulté le ).
  14. ↑ Christine Laigneau, Le sanctuaire Saint Pantaléon à Buenos Aires, EHeSS, coll. « sciences sociales des religions », (lire en ligne)
  15. ↑ (es) « Bendiciones », sur santuariosanramon.org.ar (consulté le ).
  16. ↑ (es) « Parroquia y Santuario Santa Lucia, Virgen y Mártir », sur baiglesias.com (consulté le ).
  17. ↑ (es) « Santuario Santa Rita, santuario de la mujer », sur santuariosantarita.org.ar (consulté le ).
  18. ↑ (es) Francesco Motto, L'opera salesiana dal 1880 al 1922 : Significatività e portata sociale, vol. 3, LAS, (ISBN 9788821304866), p. 13
  19. ↑ (es) Charles E. O'Neill et Joaquín María Domínguez, Diccionario histórico de la Compañía de Jesús : AA-Costa Rica, vol. 1, Univ Pontifica Comillas, (ISBN 9788484680376), p. 228
  20. ↑ (es) Pedro Leturia, Relaciones entre la Santa Sede e Hispanoamérica: Epoca de Bolívar, 1800-1835, Sociedad Bolivariana de Venezuela, , p. 382
  21. ↑ (la) Atti del sommo pontefice Pio IX felicemente regnante : Vel a primis, Rome, Ex Typographia Bonarum Artium, (lire en ligne), p. 67-81
  22. ↑ (es) Lyman De Platt, Una guía genealógico-histórica de Latinoamérica, Acoma Books, , p. 107
  23. ↑ (es) Bruno Avila, La Iglesia en la Argentina, Editorial San Benito, , p. 106
  24. ↑ (es) Susana Bandieri, Historia de la Patagonia, Buenos Aires, Penguin Random, coll. « Historia Argentina », (ISBN 978-950-07-5014-1)
  25. ↑ (it) Antonio Ferreira da Silva, « Patagonia : Realtà e mito nell’azione missionaria salesiana - Il vicariato apostolico della Patagonia Settentrionale », dans Ricerche Storiche Salesiane, (ISSN 0393-3830, lire en ligne)
  26. ↑ (la) Sanctissimi domini nostri Leonis Papae XIII Allocutiones, epistolae, constitutiones, aliaque acta praecipua, vol. VI, Bruges, Desclée De Brouwer, (lire en ligne), p. 257–263
  27. ↑ (la) « Nobilis Argentinae nationis », AAS 27, sur vatican.va, (consulté le ), p. 257-263.
  28. ↑ (es) « arquidiócesis de Buenos Aires », sur verdadenlibertad.com (consulté le ).
  29. ↑ (la) « Qui divino consilio », AAS 59, sur vatican.va, (consulté le ), p. 1107-1108.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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