Antonie Pfülf

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 23 décembre 2020 à 20:59 et modifiée en dernier par AwkwardChester (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Antonie Pfülf
Fonction
Députée au Reichstag sous la république de Weimar
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 55 ans)
MunichVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Toni PfülfVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Parti politique
Plaque commémorative

Antonie Pfülf (1877-1933) est une femme politique allemande (SPD)[1]. Elle fut membre du Reichstag de 1920 à 1933.

Biographie

Fille d'un officier supérieur, Antonie Pfülf naît à Metz le [2]. De 1888 à 1894, elle fait ses études dans une Höhere Mädchenschule à Munich. De 1900 à 1902, Antonie Pfülf poursuit ses études dans un institut munichois pour devenir enseignante[2]. Elle enseigne jusqu'en 1915, et décide à cette époque de se consacrer aux plus démunis en devenant infirmière dans un orphelinat de Munich. Lorsque la révolution communiste allemande éclate en 1918, Antonie Pfülf est l'une des rares femmes à se joindre aux soldats et aux ouvriers.

Au début de la République de Weimar, Antonie Pfülf adhère au Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD). En 1919, elle est candidate aux élections du Reichstag et représente la Haute-Bavière[2]. Elle se représente avec succès en 1924. De à , Antonie Pfülf représente la Basse-Bavière au parlement du Reichstag.

Au cours de ces neuf années, Antonie Pfülf est réélue à cinq reprises en 1928, 1930, en juillet et et en 1933. Elle milite alors pour l'égalité des sexes devant la formation et l'enseignement. En 1933, elle fait partie des 94 députés à avoir voté contre la loi servant de base pour l'établissement de la dictature nazie.

Après un dernier appel à la résistance, Antonie Pfülf est arrêtée, puis relâchée. Désespérée face à la nouvelle politique de l'Allemagne, Antonie Pfülf meurt le , les autorités concluant à un « suicide ».

Notes et références

  1. Hans-Michael Körner (dir) : Große Bayerische Biographische Enzyklopädie, 4 tomes, Walter de Gruyter, Berlin, 2005 (p.1494).
  2. a b et c Antonie Pfülf sur Datenbank der deutschen Parlamentsabgeordneten.

Sources

  • Antje Dertinger: Dazwischen liegt nur der Tod. Leben und Sterben der Sozialistin Antonie Pfülf. Berlin, 1984.
  • Martin Schumacher, Katharina Lübbe, Wilhelm Heinz Schröder: M.d.R. Die Reichstagsabgeordneten der Weimarer Republik in der Zeit des Nationalsozialismus. Politische Verfolgung, Emigration und Ausbürgerung, 1933–1945, Droste, Düsseldorf, 1994.
  • Sozialdemokratische Partei Deutschlands (dir.): Der Freiheit verpflichtet. Gedenkbuch der deutschen Sozialdemokratie im 20. Jahrhundert, Marburg, 2000 (p. 253).
  • Hans-Michael Körner (dir) : Große Bayerische Biographische Enzyklopädie, 4 tomes, Walter de Gruyter, Berlin, 2005 (p.1494)

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :