Abbaye Sainte-Trinité de Mileto

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Ancienne abbaye Sainte-Trinité de Mileto
Plan de l'ancienne abbaye
Plan de l'ancienne abbaye
Existence et aspect du monastère
Existence Abbaye détruite
État de conservation Premières fouilles au début du XXe siècle
Identité ecclésiale
Culte Culte catholique
Diocèse Diocèse de Mileto-Nicotera-Tropea
Type Abbaye de moines
Présentation monastique
Fondateur Roger de Hauteville
Ordre Ordre de Saint-Benoît
Patronage Saint Michel puis sainte Trinité
Historique
Date(s) de la fondation XIe siècle
Architecture
Dates de la construction Cimetière utilisé jusqu'au XVIIIe siècle
Styles rencontrés Normand-Roman
Localisation
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région Calabre
Commune Mileto
Coordonnées 38° 36′ 23″ nord, 16° 04′ 06″ est
Géolocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Ancienne abbaye Sainte-Trinité de Mileto
Géolocalisation sur la carte : Calabre
(Voir situation sur carte : Calabre)
Ancienne abbaye Sainte-Trinité de Mileto

L'abbaye Sainte-Trinité était un monastère bénédictin situé à Mileto, en Calabre (Italie).

L'abbaye est fondée par le comte normand Roger de Hauteville, vers 1063/65, et au plus tard en 1071, date du décès de Serlon II, neveu de Roger, mentionné parmi les donateurs initiaux[1]. Elle est d'abord dédiée à saint Michel[2].

Robert de Grandmesnil, demi-frère de Judith d'Évreux, première épouse de Roger, devient abbé vers 1080.

Sarcophage antique de Roger Ier de Sicile.

En 1101, le « grand comte » s'y fait inhumer dans un sarcophage romain du IIIe siècle, auprès de sa seconde femme, Éremburge de Mortain, morte peu avant 1089. Le sarcophage royal est exposé au musée de Naples alors que celui de son épouse a disparu, également un remploi antique, a disparu en 1860[2].

Fouilles[modifier | modifier le code]

Paolo Orsi mènent les premières fouilles, partielles, au début du XXe siècle. En 1995, Rosa Fiorillo et Paolo Perduto, de l’université de Salerne exhument les absides latérales et un cimetière utilisé jusqu’au XVIIIe siècle[3].

Les éléments architecturaux en marbre seraient des remplois de la ville d’Hipponium[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Giuseppe Occhiato, « L'abbatiale détruite de la Sainte-Trinité de Mileto (Calabre) », Cahiers de Civilisation Médiévale, vol. 21, no 83,‎ , p. 231–252 (DOI 10.3406/ccmed.1978.2082, lire en ligne, consulté le )
  2. a et b Lucien Musset, « Huit essais sur l'autorité ducale en Normandie (XIe – XIIe siècles) », Annales de Normandie, vol. 17, no 1,‎ , p. 3–148 (DOI 10.3406/annor.1985.6662, lire en ligne, consulté le )
  3. a et b Emanuela Rossetti o Roscetti, Cristiana La Serra et Fabio Lico, « La città di Ruggero. Entre développement socioculturel et recherche scientifique. », Les nouvelles de l'archéologie, no 153,‎ , p. 64–70 (ISSN 0242-7702, DOI 10.4000/nda.4965, lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]