61e groupe de reconnaissance de division d'infanterie
61e groupe de reconnaissance de division d'infanterie | |
Création | 1939 |
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Dissolution | 1940 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | groupe de reconnaissance de division d'infanterie |
Rôle | Reconnaissance |
Guerres | Seconde Guerre mondiale |
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Le 61e groupe de reconnaissance de division d'infanterie (61e GRDI) est unité de l'armée française créée en 1939 et rattachée à la 58e division d'infanterie. Elle a participé à la bataille de France lors de la Seconde Guerre mondiale.
Historique
Le 61e GRDI est créé en 1939 par le centre mobilisateur de cavalerie no 8 de Beaune et rattache à la 58e division d'infanterie. Durant la drôle de guerre, il tient des avant-postes effectuant des patrouilles et des coups de main. Au printemps 1940, les éléments motorisés sont mis à la disposition de la 1re brigade de spahis (6e régiment de spahis algériens et 4e régiment de spahis marocains) pour rentrer au Luxembourg en cas d'invasion allemande[1].
Lors de l'offensive allemande du 10 mai, les éléments motorisés entrent au Luxembourg comme prévu effectuant des reconnaissances et prenant contact avec l'ennemi à Soleuvre. Le 12 mai, ils sont remis à la dispositions du GRDI[1].
Le GRDI occupe défensivement le bois du Chat à Longwy. Du 12 au 13 mai , il combat et subit de violents bombardements ennemis subissant de lourdes pertes. il couvre ensuite le repli de la division sur Toul. Il est ensuite mis en réserve de la division[1].
Dans la Meuse, il livre bataille à Fresnes en Woevre le 14 juin, du 16 au 17 juin à Vigneulles et Heudicourt où il fait des prisonniers et détruit plusieurs véhicules ennemis puis à Menil-la-Tour et à Andilly. Il est rattaché un groupement de groupes de reconnaissance (14e GRCA, 61e GRDI et 70e GRDI) et stoppe l'ennemi à Colombey-les-Belles le 20 et 21 juin. Il livre sa dernière résistance dans le forêt de Goviller. Encerclés et bombardés, les restes du GRDI se rendent après avoir détruit leur armement[1].
Ordre de bataille
- Commandement : Lieutenant-Colonel de Longuemar puis Chef d’escadron de Poret à partir du 9 mai 1940[1]
- Adjoint : Capitaine de Vaulchier[1]
- Escadron Hors Rang : Capitaine Dervaux[1]
- Escadron Hippomobile : Capitaine Berger puis Lieutenant Verdier à partir de Mai 1940[1]
- Escadron Motorisé : Capitaine d’Armaillé puis Capitaine de Thenard puis Lieutenant Rousseau à partir du 13 mai 1940[1]
- Escadron Mitrailleuses et Canons de 25 antichars : Capitaine Rouget[1]
Personnalités ayant servi au sein de l'unité
- Gilles Grangier (1911-1996), réalisateur[2]
Annexes
Références
- « Historique du 61e GRDI », sur grca.free.fr
- Gilles Grangier, Flash-back, Presses de la Cité, , 260 p. (ISBN 978-2-258-18783-2, lire en ligne)
Liens externes
- « L'escargot de Bourgogne [journal du front du GRD 61] », sur argonnaute.parisnanterre.fr, 1939-1940