Éléonore d'Anhalt-Bernbourg

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Éléonore Marie d'Anhalt-Bernbourg
Titres de noblesse
Duchesse
Duchesse
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cathédrale de Güstrow (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Eleonore Marie von Anhalt-BernburgVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
House of Ascania (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Anne de Bentheim-Tecklenbourg (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Jean-Albert II (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Anne Sophie von Mecklenburg-Güstrow (d)
Johann Christian von Mecklenburg-Güstrow (d)
Gustave-Adolphe
Luise von Mecklenburg-Güstrow (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Éléonore Marie d'Anhalt-Bernbourg ( à Amberg - à Strelitz) est une princesse d'Anhalt-Bernbourg par la naissance et par mariage duchesse de Mecklembourg-Güstrow.

Biographie[modifier | modifier le code]

Éléonore Marie est une fille du prince Christian Ier d'Anhalt-Bernbourg (1568-1639) de son mariage avec Anne (1579-1624), la fille du comte Arnold III de Bentheim-Tecklenburg-Steinfurt. Sous le surnom de die Beständige ("la résistance"), elle est cofondatrice et la seconde à la tête de l'Académie des Loyales, l'une des femmes de la Société des fructifiants[1].

Le à Güstrow, elle épouse le duc Jean-Albert II de Mecklembourg-Güstrow (1590-1636). Après sa mort, conformément au testament de son époux, elle prend la régence pour son fils Gustave-Adolphe de Mecklembourg-Güstrow. Cependant, seulement trois jours plus tard, son beau-frère Adolphe-Frédéric Ier de Mecklembourg-Schwerin la dépose comme régente et tutrice de son fils et prend lui-même le poste. Cela provoque une dispute amère entre Éléonore Marie et son beau-frère. Cependant, le , les États intronisent Adolphe Frédéric Ier.

Adolphe Frédéric interjette appel du testament de son frère et remplace tous les membres du cabinet de Güstrow, laissant seulement Andreas Buggenhagen dans le gouvernement. Il prend également des mesures à l'encontre de l'Église Réformée en Mecklembourg-Güstrow. En 1637, il sépare Gustave Adolphe de sa mère calviniste. Elle est renvoyée à Strelitz. L'empereur Ferdinand III statue en sa faveur. Cependant, Adolphe Frédéric continue son procès contre elle, et implique des puissances étrangères en la matière.

Éléonore Marie renonce finalement à ses droits en 1645. Elle meurt douze ans plus tard, à Strelitz. Elle est enterrée dans la Cathédrale de Güstrow.

Descendance[modifier | modifier le code]

De son mariage avec Jean Albert II, elle a les enfants suivants:

Références[modifier | modifier le code]

  • J. S. Ersch: Allgemeine Encyklopädie der Wissenschaften und Künste, section 2, p. 118, Brockhaus, Leipzig, 1842 En Ligne
  • Eduard Vehse: Geschichte der deutschen Höfe seit der Réforme, vol. 35-36, Hambourg, 1856, p. 130 ff
  1. Linda Maria Koldau: Frauen-Musik-Kultur: ein Handbuch zum deutschen Sprachgebiet der Frühen Neuzeit, Böhlau-Verlag, Vienne, Cologne et de Weimar, 2005, p. 300

Liens externes[modifier | modifier le code]