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3) les médias et les débats normatifs sur les communications mondiales dans le contexte du néolibéralisme.
3) les médias et les débats normatifs sur les communications mondiales dans le contexte du néolibéralisme.


L'économie politique transculturelle est une étude multidisciplinaire qui se concentre sur les tensions entre [[L'Économie politique (revue)|l'économie politique]] et les [[études culturelles]]. Il "intègre des analyses institutionnelles et culturelles et aborde des questions urgentes dans les communications mondiales dans le contexte de l'intégration économique, de la formation d'un empire et des tensions associées à l'adaptation de nouvelles technologies privatisées, de structures institutionnelles néolibéralisées et mondialisées et de formes et pratiques culturelles hybrides" . L’économie politique transculturelle aborde les problèmes liés à la pratique du néolibéralisme et à sa création de structures de pouvoir inégales au sein du système mondial. <ref>Chakravartty, P. & Zhao, Y. (2008). Global Communications: toward a transcultural political economy. Rowman & Littlefield.</ref>
L'économie politique transculturelle est une étude multidisciplinaire qui se concentre sur les tensions entre [[L'Économie politique (revue)|l'économie politique]] et les [[études culturelles]]. Il "intègre des analyses institutionnelles et culturelles et aborde des questions urgentes dans les communications mondiales dans le contexte de l'intégration économique, de la formation d'un empire et des tensions associées à l'adaptation de nouvelles technologies privatisées, de structures institutionnelles [[Néolibéralisme|néolibéral]] et mondialisées et de formes et pratiques culturelles hybrides" . L’économie politique transculturelle aborde les problèmes liés à la pratique du néolibéralisme et à sa création de structures de pouvoir inégales au sein du système mondial. <ref>Chakravartty, P. & Zhao, Y. (2008). Global Communications: toward a transcultural political economy. Rowman & Littlefield.</ref>

=== Théorie de la mondialisation ===
La théorie de la mondialisation a été popularisée dans les années 90 en tant que modèle de compréhension de la communication globale. Le concept de [[Mondialisation|mondialisation a]] inspiré un certain nombre de théories issues de diverses écoles de pensée dans les études sur la communication, chacune mettant l'accent sur différents aspects de la [[mondialisation]] . <ref name=":0">{{Ouvrage|prénom1=Colin|nom1=Sparks|titre=Globalization, development and the mass media|lieu=Thousand Oaks, California|éditeur=Sage Publications|année=2007|pages totales=126–149|isbn=978-0-7619-6161-1}}</ref> Par example, La transnationalisation des entreprises est souvent célébrée comme une progression vers un monde plus interconnecté. Souvent, les théories de la mondialisation sont associées aux théories de la modernité.

Certains spécialistes considèrent la mondialisation comme l'intégration sociale, politique, économique et culturelle des sociétés dans un système capitaliste. D'autres voient dans la mondialisation un successeur de la modernité, tandis que d'autres encores y voient une itération de l'impérialisme. Certains s'interrogent sur l'utilité et la légitimité de la théorie de la mondialisation, affirmant qu'elle ne conceptualise pas de manière adéquate les relations internationales actuelles et ne constitue pas une lentille permettant d'examiner les événements quotidiens.

<ref>{{Article |auteur1=Rosenberg |prénom1=Justin |titre=Globalization Theory: A Post Mortem |périodique=International Politics |volume=42 |numéro=1 |date=2005-03-01 |doi=10.1057/palgrave.ip.8800098 |lire en ligne=http://www.ingentaconnect.com/content/pal/ip/2005/00000042/00000001/art00002 |pages=2–74 }}</ref> De nombreux chercheurs critiquent les théories de la mondialisation comme trop zélées et irréalistes quant à l’ampleur de l’intégration mondiale. <ref>{{Ouvrage|prénom1=Pankaj|nom1=Ghemawat|titre=Why the World Isn't Flat in International Politics: Enduring concepts and contemporary issues|lieu=United States|éditeur=Pearson Education|année=2011|pages totales=322–327|isbn=978-0-205-77876-8}}</ref> Certains érudits reprochent aux théoriciens de la société d'offrir des opinions et des prédictions basées sur la théorie, avec peu de preuves pratiques. En revanche, certains chercheurs s’efforcent de contester les vues pessimistes de la théorie de la mondialisation. <ref>{{Ouvrage|prénom1=John|nom1=Micklethwait|prénom2=Adrian|nom2=Woolridge|titre=International politics: enduring concepts and contemporary issues|lieu=United States|éditeur=Pearson Education|année=2011|pages totales=348–354|isbn=|titre chapitre=Why the Globalization Backlash is Stupid in International Politics|editor1-first=Robert J.|editor-last=Jervis|editor2-first=Robert}}</ref>
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Version du 5 novembre 2019 à 00:48

L’ étude de la communication mondiale est un domaine interdisciplinaire qui questionne les moyens par lesquels les personnes se connectent, partagent, et se mobilisent au-delà des divisions géographiques, politiques, économiques, sociales et culturelles. La communication mondiale implique un transfert de connaissances et d’idées des centres de pouvoir vers les périphéries et l’imposition d’une nouvelle hégémonie interculturelle au niveau du « pouvoir discret ». [1]

"International" ou "global"

La fin du XXe siècle et le début du nouveau millénaire signifie des changements importants dans le domaine de la communication internationale. [2] "Communication mondiale" commence à être utilisé comme terme parce que certains auteurs font valoir que le terme met l’accent sur la communication entre les peuples au-delà des frontières géographique et sur la montée des médias transnationales.

La communication internationale fait traditionnellement référence à la communication entre, et parmi les états-nations. Ceci évoque des questions de souveraineté nationale, de contrôle des ressources d’information nationales et de la suprématie des gouvernements nationaux.


La différence entre "mondiale" et "internationale" est que mondiale implique un affaiblissement dans le role de l'état et de la souveraineté de l'état. Internationale par contre, implique une relation bilatéral ou multilatéral. Les auteurs qui préfèrent "mondiale" utilise le terme parce que il permet une utilisation plus inclusive et dynamique que "internationale" qui met l'accent sur les relation entre des états-nations.

Histoire

Au cours des années 1945-1955, une grande quantité de recherches sur la communication mondiale est produite, la plupart liées à la seconde guerre mondiale et la guerre froide. En 1970, la recherche sur la communication mondiale s’est développée pour inclure une grande variété de sujets, en particulier les systèmes de communication de masse comparatifs [3], la propagande et l’opinion publique. [4]

Du point de vue des académiques en communication mondiale, les théories précédentes de modernisation, de dépendance et de l'impérialisme culturel n'ont pas permis d'expliquer de manière satisfaisante la communication mondiale. [5]

Développement technologique

L'origine de la communication mondiale comme étude académique peut être tracé à l'emergence des technologies de communication mondiales du XXe siècle. [6] De nombreux progrès techniques, tels que la convergence des entreprise de médias, le développement de l’Internet, sont quelques examples qui démontre le changement de la communication internationale à la communication mondiale. [7]

Changements de pouvoir globaux

L'effondrement de l'Union soviétique, à révélé un changement au niveau des relations politique, économique et culturel. Un sujet avec grande importance pour létude de la communication mondiale sont les relations historiques et contemporaine des états-nations.

Agences de presse et propagande

Trois acteurs clés sont généralement reconnus comme les fondateurs des agences de presse internationales. Charles-Louis Havas, en 1835, créa la première agence de presse au monde. En 1849, Bernhard Wolff commença à publier des informations sur la bourse et des reportages quotidiens à Paris, Londres, Amsterdam et Francfort. En 1849, Paul Julius Freiherr von Reuter créa son propre service commercial, l'agence Reuter, et organisa un échange mondial de nouvelles en 1870.

En 1859, Reuter, Havas et l’agence allemande Wolff concluent un accord pour échanger des nouvelles du monde entier, connues sous le nom de Ligue des agences alliées, ou "Combinaison d’anneaux". [8] En 1848, l'agence américaine de presse Associated Press a été fondée et a été officiellement admise dans la "Combinaison en anneau" en 1887. [4]

Certains facteurs majeurs soulignent l’importance croissante de la communication mondiale dans le monde du XXIe siècle: [4]

  1. L’explosion démographique mondiale
  1. Un changement de la géopolitique à la gaïapolitique
  1. Une croissance de communication interculturelle
  2. Un concept changeant de communauté
  3. Une plus grande centralisation de contrôle
  4. L’explosion de l'information
  5. Les changements en technologies
  6. Une plus grande dépendance à la communication mondiale
  7. Une plus grande interdépendance et démocratie
  8. L’impact de la communication sur la paix et la guerre

Approches théoriques et perspectives

Economie politique transculturelle

L'économie politique transculturelle est un concept présenté par Paula Chakravartty et Yeuzhi Zhao. Ce concept examine les communications mondiale et les études sur les médias dans trois domaines principaux:

1) le mouvement mondiaux d’information et de culture.

2) la décentralisation des paramètres conceptuels des études mondiale sur l’information.

3) les médias et les débats normatifs sur les communications mondiales dans le contexte du néolibéralisme.

L'économie politique transculturelle est une étude multidisciplinaire qui se concentre sur les tensions entre l'économie politique et les études culturelles. Il "intègre des analyses institutionnelles et culturelles et aborde des questions urgentes dans les communications mondiales dans le contexte de l'intégration économique, de la formation d'un empire et des tensions associées à l'adaptation de nouvelles technologies privatisées, de structures institutionnelles néolibéral et mondialisées et de formes et pratiques culturelles hybrides" . L’économie politique transculturelle aborde les problèmes liés à la pratique du néolibéralisme et à sa création de structures de pouvoir inégales au sein du système mondial. [9]

Théorie de la mondialisation

La théorie de la mondialisation a été popularisée dans les années 90 en tant que modèle de compréhension de la communication globale. Le concept de mondialisation a inspiré un certain nombre de théories issues de diverses écoles de pensée dans les études sur la communication, chacune mettant l'accent sur différents aspects de la mondialisation . [10] Par example, La transnationalisation des entreprises est souvent célébrée comme une progression vers un monde plus interconnecté. Souvent, les théories de la mondialisation sont associées aux théories de la modernité.

Certains spécialistes considèrent la mondialisation comme l'intégration sociale, politique, économique et culturelle des sociétés dans un système capitaliste. D'autres voient dans la mondialisation un successeur de la modernité, tandis que d'autres encores y voient une itération de l'impérialisme. Certains s'interrogent sur l'utilité et la légitimité de la théorie de la mondialisation, affirmant qu'elle ne conceptualise pas de manière adéquate les relations internationales actuelles et ne constitue pas une lentille permettant d'examiner les événements quotidiens.

[11] De nombreux chercheurs critiquent les théories de la mondialisation comme trop zélées et irréalistes quant à l’ampleur de l’intégration mondiale. [12] Certains érudits reprochent aux théoriciens de la société d'offrir des opinions et des prédictions basées sur la théorie, avec peu de preuves pratiques. En revanche, certains chercheurs s’efforcent de contester les vues pessimistes de la théorie de la mondialisation. [13]

  1. Tehranian, « Global Communication and international relations: changing paradigms and policies », The International Journal of Peace Studies, {{Article}} : paramètre « date » manquant (lire en ligne)
  2. Hamid Mowlana, Global Communication in Transition: The End of Diversity?, SAGE Publications, Inc, (lire en ligne)
  3. The Handbook of Comparative Communication Research, New York, NY, Routledge, (ISBN 978-0-415-80275-8)
  4. a b et c Howard H. Frederick, Global communication and international relations, (ISBN 9780534193447, lire en ligne)
  5. Thomas L. Mcphail, Global Communication Theories, stakeholders, and Trends, (ISBN 9781444358100, lire en ligne)
  6. Howard H. Frederick, Global communication and international relations, (ISBN 9780534193447, lire en ligne)
  7. Thomas L. Mcphail, Global Communication Theories, stakeholders, and Trends, (ISBN 9781444358100, lire en ligne)
  8. Alexander Scott Nalbach, "The Ring Combination": Information, Power, and the World News Agency Cartel, University of Chicago, Department of History, (lire en ligne)
  9. Chakravartty, P. & Zhao, Y. (2008). Global Communications: toward a transcultural political economy. Rowman & Littlefield.
  10. Colin Sparks, Globalization, development and the mass media, Thousand Oaks, California, Sage Publications, , 126–149 p. (ISBN 978-0-7619-6161-1)
  11. Rosenberg, « Globalization Theory: A Post Mortem », International Politics, vol. 42, no 1,‎ , p. 2–74 (DOI 10.1057/palgrave.ip.8800098, lire en ligne)
  12. Pankaj Ghemawat, Why the World Isn't Flat in International Politics: Enduring concepts and contemporary issues, United States, Pearson Education, , 322–327 p. (ISBN 978-0-205-77876-8)
  13. John Micklethwait et Adrian Woolridge, International politics: enduring concepts and contemporary issues, United States, Pearson Education, , 348–354 p., « Why the Globalization Backlash is Stupid in International Politics »