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Une '''méta-analyse''' est une [[démarche scientifique]] systématique combinant les résultats d'une série d'études indépendantes sur un problème donné, selon un protocole reproductible. La méta-analyse permet une analyse plus précise des données par l'augmentation du nombre de cas étudiés et de tirer une conclusion globale. |
Une '''méta-analyse''' est une [[démarche scientifique]] systématique combinant les résultats d'une série d'études indépendantes sur un problème donné, selon un protocole reproductible. La méta-analyse permet une analyse plus précise des données par l'augmentation du nombre de cas étudiés et de tirer une conclusion globale. |
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La méta-analyse fait partie des méthodes d'analyse dite secondaires en ce sens qu'elles s'appuient sur la ré-exploitation de données existantes. Pour certains, les enjeux sont de produire des connaissances nouvelles en prenant appui sur des connaissances existantes réduisant le temps et le coût de la recherche<ref> |
La méta-analyse fait partie des méthodes d'analyse dite secondaires en ce sens qu'elles s'appuient sur la ré-exploitation de données existantes. Pour certains, les enjeux sont de produire des connaissances nouvelles en prenant appui sur des connaissances existantes réduisant le temps et le coût de la recherche<ref>{{article|titre=Le rôle de l'analyse secondaire dans la recherche en sciences sociales|auteur1=Angela Dale|périodique=Sociétés contemporaines|date=juin-septembre 1993|numéro=14-15|pages=7–21|doi=10.3406/socco.1993.1124}}.</ref> ; pour d'autres, les enjeux portent plus sur une réinterprétation voire un contrôle des connaissances existantes<ref>{{article|url=http://www.recherche-qualitative.qc.ca/documents/files/revue/edition_reguliere/numero28(1)/beaucher(28)1.pdf|auteur1=Vincent Beaucher|titre=Revue de trois publications portant sur l'analyse secondaire en recherche qualitative|périodique=Recherches qualitatives|volume=28|numéro=1|titre numéro=L'analyse qualitative des données|année=2009|pages=149–157}}.</ref>. |
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''Sociétés contemporaines'', Année 1993, Volume 14, Numéro 1, {{p.|7-21}}.</ref> ; pour d'autres, les enjeux portent plus sur une réinterprétation voire un contrôle des connaissances existantes<ref>[http://www.recherche-qualitative.qc.ca/documents/files/revue/edition_reguliere/numero28(1)/beaucher(28)1.pdf Revue de trois publications portant sur l'analyse secondaire en recherche qualitative], RECHERCHES QUALITATIVES / VOL.28(1), 2009.</ref>. |
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Il est possible de distinguer les méta-analyses selon deux critères |
Il est possible de distinguer les méta-analyses selon deux critères<ref>{{article|auteur1=Patrick Maison|titre=La méta-analyse sur données résumées|périodique=Recherche en soins infirmiers|date=juin 2010|numéro=101|pages=18–24|doi=10.3917/rsi.101.0018}}.</ref>{{,}}<ref>{{ouvrage|titre=Le travail social|sous-titre=Théories, méthodologies et pratiques|auteur1=Elizabeth Harper|directeur1=oui|auteur2=Henri Dorvil|directeur2=oui|résumé=http://www.puq.ca/catalogue/livres/travail-social-1946.html|éditeur=[[Presses de l'Université du Québec]]|collection=Problèmes sociaux et interventions sociales|numéro dans collection=60|année=2013|lieu=Québec|pages totales=458|isbn=978-2-7605-3103-1}}.</ref> : |
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* en fonction du type de variable : [[méthode quantitative|quantitative]] (agrégation d'études quantitatives) ou [[méthode qualitative|qualitative]] (agrégation d'études qualitatives) |
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* en fonction du matériau traité : sur données résumées (informations globales sur un ensemble d'individus) ou sur données individuelles (par individu). |
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Ces méta-analyses peuvent néanmoins elles-mêmes être sujettes à des [[biais de notification]], le plus connu étant le [[biais de publication]], appelé [[effet tiroir]] lorsqu'il concerne des chercheurs pouvant avoir moins tendance à publier une étude concluant à une absence de résultat<ref>{{lien web|langue=en|url=http://skepdic.com/filedrawer.html|titre=file-drawer effect|site=[[The Skeptic's Dictionary]]}}.</ref>. D'autres biais peuvent venir de l'usage des données résumées<ref>[http://www.h2mw.eu/redactionmedicale/2015/08/il-ne-faudrait-r%C3%A9aliser-des-revues-syst%C3%A9matiques-et-des-m%C3%A9ta-analyses-qu%C3%A0-partir-des-donn%C3%A9es-individ.html |
Ces méta-analyses peuvent néanmoins elles-mêmes être sujettes à des [[biais de notification]], le plus connu étant le [[biais de publication]], appelé [[effet tiroir]] lorsqu'il concerne des chercheurs pouvant avoir moins tendance à publier une étude concluant à une absence de résultat<ref>{{lien web|langue=en|url=http://skepdic.com/filedrawer.html|titre=file-drawer effect|site=[[The Skeptic's Dictionary]]}}.</ref>. D'autres biais peuvent venir de l'usage des données résumées<ref>{{article|langue=en|titre=Individual Participant Data (IPD) Meta-analyses of Randomised Controlled Trials: Guidance on Their Use|auteur1=Jayne F. Tierney|auteur2=Claire Vale|auteur3=Richard Riley|auteur4=Catrin Tudur Smith|auteur5=Lesley Stewart|auteur6=Mike Clarke|auteur7=Maroeska Rovers|date=juillet 2015|doi=10.1371/journal.pmed.1001855|périodique=[[PLOS Medicine]]|volume=12|numéro=7|pages=e1001855|pmid=26196287|pmcid=PMC4510878}}, cité et présenté par {{lien web|auteur1=Hervé Maisonneuve|url=http://www.h2mw.eu/redactionmedicale/2015/08/il-ne-faudrait-r%C3%A9aliser-des-revues-syst%C3%A9matiques-et-des-m%C3%A9ta-analyses-qu%C3%A0-partir-des-donn%C3%A9es-individ.html|date=5 août 2015|titre=Il ne faudrait réaliser des revues systématiques et des méta-analyses qu'à partir des données individuelles des patients, et savoir évaluer leur qualité !|site=Rédaction Médicale et Scientifique}}.</ref>. |
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== Historique == |
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La première méta-analyse statistique fut effectuée en 1904 par [[Karl Pearson]]<ref>{{article|langue=en|pmid=20761760|pmcid=PMC2355479|auteur1=[[Karl Pearson]]|titre=Report on Certain Enteric Fever Inoculation Statistics|périodique=[[British Medical Journal]]|date=5 novembre 1904|volume=2|numéro=2288|pages=1243–1246|doi=10.1136/bmj.2.2288.1243|jstor=20282622}}.</ref> afin d'essayer de surmonter le problème de [[puissance statistique]] réduite dans les études d'échantillons de petites tailles. |
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Il faut attendre 1955 pour voir l'édition de la première méta-analyse d'un traitement médical par {{lien|Henry K. Beecher}}<ref>{{article|langue=en|date=24 décembre 1955|titre=The Powerful Placebo|auteur1={{lien|Henry K. Beecher}}|périodique=[[Journal of the American Medical Association]]|volume=159|numéro=17|pages=1602–1606|doi=10.1001/jama.1955.02960340022006|pmid=13271123}}.</ref> et le début de sa large utilisation dans les [[Essai clinique|études cliniques]]. Dans les années 1970, à partir des travaux de Glass, Schmidt et Hunter, des techniques analytiques plus sophistiquées voient le jour. |
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Le terme méta-analyse, dans son sens statistique, fut utilisé pour la première fois par {{lien|Gene V. Glass}} en 1976<ref>{{article|langue=en|auteur1=Gene V. Glass|titre=Primary, Secondary, and Meta-Analysis of Research|périodique=Educational Researcher|volume=5|numéro=10|mois=novembre|année=1976|pages=3-8|jstor=1174772|doi=10.3102/0013189X005010003}}.</ref>. |
Le terme méta-analyse, dans son sens statistique, fut utilisé pour la première fois par {{lien|Gene V. Glass}} en 1976<ref>{{article|langue=en|auteur1={{lien|Gene V. Glass}}|titre=Primary, Secondary, and Meta-Analysis of Research|périodique={{lien|Educational Researcher}}|volume=5|numéro=10|mois=novembre|année=1976|pages=3-8|jstor=1174772|doi=10.3102/0013189X005010003}}.</ref>. |
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Si la méta-analyse a longtemps été concentrée sur des analyses de nature exclusivement statistique, on peut considérer que les méta-analyses qualitatives se sont déployées à partir de 1994<ref>{{article|url=http://www.recherche-qualitative.qc.ca/documents/files/revue/edition_reguliere/numero27(2)/beaucher27(2).pdf |titre=Étude comparative de la métasynthèse et de la méta-analyse qualitative|auteur1=Vincent Beaucher|auteur2=France Jutras|périodique=Recherches qualitatives|titre numéro=Avancées en méthodologies qualitatives|volume=27|numéro=2|année=2007|pages=58–77}}.</ref>. |
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== Méta-analyse qualitative et méta-analyse quantitative == |
== Méta-analyse qualitative et méta-analyse quantitative == |
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La '''méta-analyse qualitative''' ne doit pas être confondue : |
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* avec l'approche qualitative d'une méta-analyse quantitative. Cette dernière consiste à accorder une importance différente aux diverses études en fonction de leur qualité méthodologique<ref> |
* avec l'approche qualitative d'une méta-analyse quantitative. Cette dernière consiste à accorder une importance différente aux diverses études en fonction de leur qualité méthodologique<ref>{{article|doi=10.1007/BF03034624|auteur1=F. Delahaye|auteur2=G. Landrivon|auteur3=R. Ecochard|titre=La méta-analyse|sous-titre=Évaluation qualitative et quantitative de l’information scientifique en médecine|périodique=Andrologie|date=mars 1994|volume=4|numéro=1|pages=78–88}}.</ref>. |
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=== Bibliographie === |
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* {{ouvrage|langue=en|auteur1={{lien|lang=en|trad=Morton Hunt}}|titre=How Science Takes Stock: The Story of Meta-Analysis|lieu=New York|éditeur=Russell Sage Foundation|année=1997|pages totales=210|isbn=0-87154-389-3}} |
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* {{Ouvrage|langue=en|auteur1={{lien|lang=en|trad=Frank L. Schmidt}}|auteur2={{lien|lang=en|trad=John E. Hunter}}|titre=Methods of Meta-Analysis: Correcting Error and Bias in Research Findings|éditeur=SAGE Publications|date=2015|numéro d'édition=3|isbn=978-1-4522-8689-1|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=sU8XBAAAQBAJ}} |
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=== Lien externe === |
=== Lien externe === |
Version du 23 septembre 2018 à 00:32
Une méta-analyse est une démarche scientifique systématique combinant les résultats d'une série d'études indépendantes sur un problème donné, selon un protocole reproductible. La méta-analyse permet une analyse plus précise des données par l'augmentation du nombre de cas étudiés et de tirer une conclusion globale.
La méta-analyse fait partie des méthodes d'analyse dite secondaires en ce sens qu'elles s'appuient sur la ré-exploitation de données existantes. Pour certains, les enjeux sont de produire des connaissances nouvelles en prenant appui sur des connaissances existantes réduisant le temps et le coût de la recherche[1] ; pour d'autres, les enjeux portent plus sur une réinterprétation voire un contrôle des connaissances existantes[2].
Il est possible de distinguer les méta-analyses selon deux critères[3],[4] :
- en fonction du type de variable : quantitative (agrégation d'études quantitatives) ou qualitative (agrégation d'études qualitatives)
- en fonction du matériau traité : sur données résumées (informations globales sur un ensemble d'individus) ou sur données individuelles (par individu).
Ces méta-analyses peuvent néanmoins elles-mêmes être sujettes à des biais de notification, le plus connu étant le biais de publication, appelé effet tiroir lorsqu'il concerne des chercheurs pouvant avoir moins tendance à publier une étude concluant à une absence de résultat[5]. D'autres biais peuvent venir de l'usage des données résumées[6].
Historique
La première méta-analyse statistique fut effectuée en 1904 par Karl Pearson[7] afin d'essayer de surmonter le problème de puissance statistique réduite dans les études d'échantillons de petites tailles.
Il faut attendre 1955 pour voir l'édition de la première méta-analyse d'un traitement médical par Henry K. Beecher (en)[8] et le début de sa large utilisation dans les études cliniques. Dans les années 1970, à partir des travaux de Glass, Schmidt et Hunter, des techniques analytiques plus sophistiquées voient le jour.
Le terme méta-analyse, dans son sens statistique, fut utilisé pour la première fois par Gene V. Glass (en) en 1976[9].
Si la méta-analyse a longtemps été concentrée sur des analyses de nature exclusivement statistique, on peut considérer que les méta-analyses qualitatives se sont déployées à partir de 1994[10].
Méta-analyse qualitative et méta-analyse quantitative
La méta-analyse quantitative est largement utilisée en médecine pour l'interprétation globale d'études cliniques parfois contradictoires. Elle permet aussi de détecter les biais de méthode des études analysées.
La méta-analyse qualitative ne doit pas être confondue :
- avec l'approche qualitative d'une méta-analyse quantitative. Cette dernière consiste à accorder une importance différente aux diverses études en fonction de leur qualité méthodologique[11].
- avec les revues systématiques[12].
Notes et références
- Angela Dale, « Le rôle de l'analyse secondaire dans la recherche en sciences sociales », Sociétés contemporaines, nos 14-15, , p. 7–21 (DOI 10.3406/socco.1993.1124).
- Vincent Beaucher, « Revue de trois publications portant sur l'analyse secondaire en recherche qualitative », Recherches qualitatives, vol. 28, no 1 « L'analyse qualitative des données », , p. 149–157 (lire en ligne).
- Patrick Maison, « La méta-analyse sur données résumées », Recherche en soins infirmiers, no 101, , p. 18–24 (DOI 10.3917/rsi.101.0018).
- Elizabeth Harper (dir.) et Henri Dorvil (dir.), Le travail social : Théories, méthodologies et pratiques, Québec, Presses de l'Université du Québec, coll. « Problèmes sociaux et interventions sociales » (no 60), , 458 p. (ISBN 978-2-7605-3103-1, résumé).
- (en) « file-drawer effect », sur The Skeptic's Dictionary.
- (en) Jayne F. Tierney, Claire Vale, Richard Riley, Catrin Tudur Smith, Lesley Stewart, Mike Clarke et Maroeska Rovers, « Individual Participant Data (IPD) Meta-analyses of Randomised Controlled Trials: Guidance on Their Use », PLOS Medicine, vol. 12, no 7, , e1001855 (PMID 26196287, PMCID PMC4510878, DOI 10.1371/journal.pmed.1001855), cité et présenté par Hervé Maisonneuve, « Il ne faudrait réaliser des revues systématiques et des méta-analyses qu'à partir des données individuelles des patients, et savoir évaluer leur qualité ! », sur Rédaction Médicale et Scientifique, .
- (en) Karl Pearson, « Report on Certain Enteric Fever Inoculation Statistics », British Medical Journal, vol. 2, no 2288, , p. 1243–1246 (PMID 20761760, PMCID PMC2355479, DOI 10.1136/bmj.2.2288.1243, JSTOR 20282622).
- (en) Henry K. Beecher (en), « The Powerful Placebo », Journal of the American Medical Association, vol. 159, no 17, , p. 1602–1606 (PMID 13271123, DOI 10.1001/jama.1955.02960340022006).
- (en) Gene V. Glass (en), « Primary, Secondary, and Meta-Analysis of Research », Educational Researcher (en), vol. 5, no 10, , p. 3-8 (DOI 10.3102/0013189X005010003, JSTOR 1174772).
- Vincent Beaucher et France Jutras, « Étude comparative de la métasynthèse et de la méta-analyse qualitative », Recherches qualitatives, vol. 27, no 2 « Avancées en méthodologies qualitatives », , p. 58–77 (lire en ligne).
- F. Delahaye, G. Landrivon et R. Ecochard, « La méta-analyse : Évaluation qualitative et quantitative de l’information scientifique en médecine », Andrologie, vol. 4, no 1, , p. 78–88 (DOI 10.1007/BF03034624).
- Étude comparative de la métasynthèse et de la méta-analyse qualitative, Vincent Beaucher, mémoire, 2007.
Articles connexes
- Essai clinique
- Biais de publication
- Médecine fondée sur les faits
- Collaboration Cochrane
- Genevestigator, exemple de méta-analyse
- Affaire de l'étude de Rind, Tromovitch et Bauserman, exemple de méta-analyse
- Revue de la littérature
Voir aussi
Bibliographie
- (en) Morton Hunt (en), How Science Takes Stock: The Story of Meta-Analysis, New York, Russell Sage Foundation, , 210 p. (ISBN 0-87154-389-3)
- (en) Frank L. Schmidt (en) et John E. Hunter (en), Methods of Meta-Analysis: Correcting Error and Bias in Research Findings, SAGE Publications, , 3e éd. (ISBN 978-1-4522-8689-1, lire en ligne)
- Patrice Laroche (dir.), La méta-analyse : Méthodes et applications en sciences sociales, De Boeck, coll. « Méthodes & recherches / Management », , 221 p. (ISBN 978-2-8041-9009-5, lire en ligne)
Lien externe
- « Manuel pratique de méta-analyse des essais thérapeutiques »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Michel Cucherat, Jean Pierre Boissel, Alain Leizorovicz, université de Lyon 1, CHU Lyon, 1997