« Débit (hydrologie) » : différence entre les versions
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En [[hydrologie]], le '''débit '''d'un [[cours d'eau]] est le volume d'eau liquide traversant une section transversale de l'écoulement, par unité de temps<ref name="Hydro">http://hydro.eaufrance.fr/glossaire.php</ref>. Il comprend tout ce qui est transporté avec cette eau, comme les matières solides en suspension (exemples : le sable, les sédiments), les produits chimiques dissous (exemples : le calcaire, le sel), des éléments biologiques (exemple : les [[Bacillariophyta|diatomées]]). |
En [[hydrologie]], le '''débit '''d'un [[cours d'eau]] est le volume d'eau liquide traversant une section transversale de l'écoulement, par unité de temps<ref name="Hydro">http://hydro.eaufrance.fr/glossaire.php</ref>. Il comprend tout ce qui est transporté avec cette eau, comme les matières solides en suspension (exemples : le sable, les sédiments), les produits chimiques dissous (exemples : le calcaire, le sel), des éléments biologiques (exemple : les [[Bacillariophyta|diatomées]]). C'est un [[Débit (physique)|débit]] volumique dont l'unité dérivée du [[Système international d'unités]] est le [[mètre cube]] par [[Seconde (temps)|seconde]] (m{{3}}/s). Le litre par seconde (l/s) est aussi utilisé pour les [[Source (hydrologie)|sources]] et les [[ruisseau]]x<ref name="Hydro"/>. |
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La courbe graphique du débit selon le temps s'appelle un [[hydrogramme]]. |
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==Notes et références == |
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Version du 8 septembre 2014 à 12:36
En hydrologie, le débit d'un cours d'eau est le volume d'eau liquide traversant une section transversale de l'écoulement, par unité de temps[1]. Il comprend tout ce qui est transporté avec cette eau, comme les matières solides en suspension (exemples : le sable, les sédiments), les produits chimiques dissous (exemples : le calcaire, le sel), des éléments biologiques (exemple : les diatomées). C'est un débit volumique dont l'unité dérivée du Système international d'unités est le mètre cube par seconde (m3/s). Le litre par seconde (l/s) est aussi utilisé pour les sources et les ruisseaux[1].
En hydrologie et dans une première approximation, on ne considère que la composante Eau, avec un écoulement uniforme (intensité de la vitesse de l'écoulement constante dans une section , normale au champ de vitesse). Dans ce cas, le débit volumique se calcule[2], à partir des seules vitesse et section droite :
en m3/s
La lettre Q est aussi souvent utilisée pour signifier le débit, en particulier à l'international[3].
Sans autre précision il s'agit du débit instantané, mais il peut aussi s'agir du module inter-annuel.
Pour un même cours d'eau, à un même endroit de jaugeage, on peut utiliser différents débits :
- le débit moyen sur une période de référence : journalier[1] (QMJ), mensuel[1], annuel[1], pluriannuel (2, 5, 10, 30, 50, 100, 1000, etc.), inter-annuel (= module),
- le débit maximal en crue : instantané (QIX, ou journalier sur une période de référence (QJX) (exemple : QJX10 débit journalier maximal décennal),
- le débit minimal en étiage : annuel (QMNA) ou pluriannuel (exemple : QMNA30 débit minimal trentennal), ou sur 3 jours consécutifs sur un mois considéré (VCN3), ou débit caractéristique d'étiage (DCE),
- le débit spécifique[1] du bassin versant (QSP), en l/s/km2.
La courbe graphique du débit selon le temps s'appelle un hydrogramme.
Le débit en hydrologie s'utilise essentiellement dans :
- le processus de transformation de la pluie en débit dans un bassin versant et sa modélisation[2],[4],[5] ;
- la prévention du risque de crue et d'inondation[2],[4],[6].
Notes et références
- http://hydro.eaufrance.fr/glossaire.php
- <Benoît Hingray, Cécile Picouet et André Musy, Hydrologie 2 : Une science pour l'ingénieur, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, coll. « Ingénierie de l'environnement », , 600 p. (ISBN 2880747988), p. 7, 88, 283
- <Walter H. Graf, Hydraulique fluviale : écoulement et phénomènes de transport dans les canaux à géométrie simple, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, , 629 p. (ISBN 2880744423), p. 88
- <Michel Lang et Jacques Lavabre, Estimation de la crue centennale pour les plans de prévention des risques d'inondation, Quae, , 215 p. (ISBN 2759200671), p. 27, 101 et suivantes
- Pierre-Alain Roche, Jacques Miquel et Eric Gaume, Hydrologie quantitative : Processus, modèles et aide à la décision, Paris, Springer, , 590 p. (ISBN 2817801059), p. 276 et suivantes
- Freddy Vinet, Le risque inondation : Diagnostic et gestion, Lavoisier, coll. « Tec & Doc », , 318 p. (ISBN 2743018275), p. 49-50