Émile Marius Bruat
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Formation | |
Activité |
Officier de marine |
Parentèle |
Armand Joseph Bruat (oncle) |
Grade militaire | |
---|---|
Distinction | |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 25 YD 10)[1] |
Émile Marius Bruat (Marseille, -Lorient, ), est un officier de marine français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Neveu d'Armand Joseph Bruat, il entre à l'École navale en et en sort aspirant de 1re classe en . Il sert alors sur le Gassendi à la division de l'Atlantique Sud et se fait remarquer à bord du Parana à la bataille de San Lorenzo (1847).
Il passe ensuite sur la Diligente au Levant et est nommé en enseigne de vaisseau. Il sert alors avec son oncle sur l' Africaine aux Antilles puis sur la Sentinelle dans l'Atlantique. Promu lieutenant de vaisseau en , il se distingue sur le Montebello en Crimée lors de l'attaque des forts de Sébastopol et de Kinbourn (1855).
Commandant du Cerbère en Algérie, il est aide de camp de l'amiral Jurien de La Gravière lors de la guerre d'Italie puis sert en 1860 sur l' Algésiras et sur la Donawerth (1861) en escadre d'évolutions.
Capitaine de frégate (), il se fait de nouveau remarquer lors de l'expédition du Mexique dans le commandement d'une batterie armée par des marins à la bataille de Puebla puis d'un bataillon de fusiliers marins.
En 1864, second du Jean-Bart à Brest, il commande ensuite la Garonne au Mexique puis le Limier en Espagne (1868-1869) et est promu en capitaine de vaisseau. Il dirige alors le Desaix puis l' Héroïne (1870) dans la mission chargée de bloquer les côtes de la Prusse.
Bruart sert ensuite à terre comme général de division à l'armée de la Loire () et participe à la répression de la Commune.
Contre-amiral (), major général à Lorient, il venait d'être nommé commandant de la division navale du Pacifique lorsqu'il meurt brutalement le .
Récompenses et distinctions
[modifier | modifier le code]- Officier de la Légion d'Honneur ()[2].
- Une rue de Grandvillars porte son nom.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Georges Benoit-Guyod, Bruat, amiral de France, 1960, p. 213
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Tallandier, 2002, p. 76-77
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
- Selon le site de l’École navale. Son dossier est absent de la Base Léonore.