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Élise Gérold

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Élise Gérold, née le à Strasbourg et morte le dans la même ville, est une artiste alsacienne, peintre et aquafortiste.

Née Henriette Élise Bruch, fille de Jean-Frédéric Bruch, doyen de la Faculté de théologie protestante de Strasbourg, elle apprend le dessin et la peinture avec Théophile Schuler, puis se perfectionne dans les techniques de la gravure à Paris avec Alphonse-Charles Masson[1].

Le 19 septembre 1865 elle épouse le pasteur et théologien Charles Théodore Gérold. Elle fonde une école privée de dessin à Strasbourg et évolue dans les milieux artistiques. Elle se fait connaître par ses estampes où elle reproduit des endroits pittoresques du vieux Strasbourg et illustre également les ouvrages de son mari[1].

Élise Gérold réalise également des portraits peints à l'huile sur toile. Deux d'entre eux, Portrait de femme (1895[2]) et Portrait de jeune femme (1896[3]), sont conservés au Musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg[4].

Notes et références

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  1. a et b Werner Westphal, Gérold, Henriette Élise, 1988 (notice NetBDA).
  2. Portrait de femme, Musées de la Ville de Strasbourg [1]
  3. Portrait de jeune femme, Musées de la Ville de Strasbourg [2]
  4. Roland Recht et Marie-Jeanne Geyer (dir.), Le portrait dans les musées de Strasbourg, 1988, p. 349.

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Bibliographie

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  • (de) Strassburger Neueste Nachrichten, 22 décembre 1901.
  • Revue alsacienne illustrée, no VI, 1904, p. 35 .
  • Journal d'Alsace-Lorraine, 10 mais 1912 ; 15 mai 1912.
  • Messager d'Alsace-Lorraine, 18 mai 1912.
  • Aloyse Andrés, Les graveurs contemporains en Alsace, Strasbourg, 1948, p. 113-114.
  • Roland et Anne-Marie Holveck, L’Alsace vue par ses illustrateurs 1897-1930, Strasbourg, 1980, p. 220.
  • Alice Bauer, J. Carpentier, Répertoire des artistes d'Alsace des dix-neuvième et vingtième siècles, Peintres-sculpteurs-graveurs-dessinateurs, Strasbourg, Éditions Oberlin, vol. II, 1985, p. 113.
  • François Lotz (et al.), Artistes-peintres alsaciens de jadis et de naguère 1880-1982, Kaysersberg, Éditions Printek, 1987, p. 220.

Liens externes

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