Éliane Jeannin-Garreau

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Éliane Jeannin-Garreau
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Éliane Jeannin-Garreau, née Éliane Jeannin le à Bayonne et morte à Issy-les-Moulineaux, est une résistante française pendant la Seconde Guerre mondiale.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Éliane Jeannin-Garreau est née à Bayonne le . Après des études à l’école nationale supérieure des beaux-arts à Paris, elle entre dans une banque, où elle participe à la rédaction du journal de l’entreprise.

Résistance[modifier | modifier le code]

En , elle adhère à l’appel du Général de Gaulle. Elle entre alors dans la Résistance, au sein de l’Organisation civile et militaire des Jeunes (OCMJ) créée par Charles Verny. Elle s’occupe, dans la presse clandestine, de la fabrication de faux papiers, et vient en aide aux juifs et aux personnes traquées par la police : son appartement d’Issy-les-Moulineaux constitue alors un lieu de réunions, un refuge pour les résistants et un dépôt d’armes ou de tracts.

Arrestation, internement et déportation[modifier | modifier le code]

Le , elle y est arrêtée avant d’être livrée à la Gestapo. Incarcérée à Fresnes, elle est interrogée et torturée.

Le , elle est déportée au camp de Ravensbrück par le convoi I.175 et se voit attribuer le matricule 27 492[1]. En , transférée au Kommando de Holleischen dépendant du camp de concentration de Flossenbürg, elle prend une part active au sabotage du travail imposé par les usines d’armement Skoda. C’est à cette époque qu’elle fait la connaissance de Geneviève de Gaulle, nièce du Général de Gaulle, elle aussi déportée.

Le , le camp où elle est internée est libéré.

Après-guerre[modifier | modifier le code]

En 1991, elle publie « Ombre parmi les ombres, Chronique d’une Résistance ». Le livre obtient le prix d'histoire générale de l’Académie française le . Elle publie également en 1994 un recueil de dessins sous le titre « les Cris de la Mémoire ».

Elle meurt le à Issy-les-Moulineaux.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Elle épouse Roger Garreau (1923-2013)[2].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Récompense[modifier | modifier le code]

Reconnaissance[modifier | modifier le code]

La station Porte d'Issy de la ligne 2 du tramway d'Île-de-France, non loin de la ville d’Issy-les-Moulineaux où elle est décédée, porte son nom en sous-titre.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Fondation pour la mémoire de la déportation, « Liste du convoi de déportation I.175 » (consulté le )
  2. Base INSEE des décès depuis 1970, « Fiche Roger Henri René Garreau » (consulté le )
  3. a et b Journal officiel de la République française, « Nominations et promotions Légion d'honneur par décret du 14 janvier 1948 » (consulté le )
  4. Ordre de la Libération - base des médaillés de la Résistance française, « Fiche Éliane Jeannin » (consulté le )