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Johann Zarca

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Zarca
Description de cette image, également commentée ci-après
Zarca en 2017
Nom de naissance Johann Zarca
Naissance (40 ans)
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture français (argot)
Genres

Œuvres principales

  • romans :
    • Le Boss de Boulogne (2014)
    • Phi Prob (2015)
    • 2017 : L'élection improbable (2016)
    • P'tit monstre (2017)
    • Paname Underground (2017)
    • Les meilleures nouvelles 2018 (2018)
    • Success Story avec Romain Ternaux (2019)
    • Braquo sauce samouraï (2019)
    • Opération Latex (2021)
    • Chems (2021)
    • La nuit des hyènes (2022)
    • Drag (2023)
  • blog : « Le mec de l'underground »

Johann Zarca, qui écrit sous le pseudonyme Zarca, né en 1984[1], est un écrivain français.

Il grandit à Bry-sur-Marne, dans le Val-de-Marne. Après des études de journalisme, interrompues, et une succession de « petits jobs alimentaires », il écrit en autodidacte[2]. Ses romans se caractérisent par leur transcription du « parler de la rue » et leur exploration ou décodage d'un milieu « underground », notamment parisien[3],[4].

Selon Radio France, Zarca « écrit depuis l'enfance, avant d'aller trainer dans le bois de Boulogne, sans noircir pour autant son casier judiciaire ». Elle le décrit comme ayant « les attributs du jeune banlieusard qui aime se promener à la marge de son époque, le passé trouble et la langue »[3]. 20 minutes note « l’argot juste [et] le style frontal » de ses écrits[4].

Johann Zarca est « remarqu[é] » à partir de 2014 pour « son blog Le Mec de l'Underground puis [pour] son premier roman Le Boss de Boulogne », aux éditions Don Quichotte[5], roman « glauque, trash, fascinant », narré dans un « langage très parlé, que Johann Zarca cisèle pour le passer à l'écrit »[3]. Son écriture est alors qualifiée de « crue, brute, rythmée, enrobée de l’univers urbain et hip-hop »[2].

Son quatrième roman, Paname Underground, paru aux éditions Goutte d'Or (dont il est l'un des trois fondateurs en 2016), est récompensé du prix de Flore 2017[1]. Le Nouvel Observateur écrit au sujet de ce « récit entre réel et fiction [qui] nous amène dans les lieux les plus louches de la capitale » : « C'est avant tout la langue de Zarca qui est jouissive, mélange d'argot venu de tous les horizons : des banlieues, des films noirs ou de l'arabe »[6]. Le magazine Les Inrockuptibles qualifie le roman de « thriller halluciné porté par un style oral qui plonge dans les cloaques de la capitale »[7].

Références

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Liens externes

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